[oso] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 26 Mai 2014, 19:42

Ouais, ça fait super daté niveau FX. Habituellement, ça me dérange pas plus que ça, mais là c'était si poussé que ça devient un peu gênant ^^

J'ai corrigé la date, Dun' ;)
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Battery (The) - 7/10

Messagepar osorojo » Mar 27 Mai 2014, 19:37

Image


THE BATTERY

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Jeremy Gardner (2012) | 7/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Aucune prétention dans The Battery sinon celle de s'approprier un genre souvent sujet à clichés pour le détourner et en faire une toute autre proposition. Il est en effet assez rare de voir le zombie flick traité à coup de longues séquences contemplatives en lieu et place des traditionnels arrachages de boyaux. Et si au début du film on espère se faire servir de la tripaille au menu, on se laisse convaincre par le premier film du jeune Jeremy Gardner qui opte pour la subtilité et l'émotion plutôt que l'hémoglobine brutale.

Premier film oblige, on sent une certaine retenue dans la mise en scène, qui se pose peut être un peu trop souvent, mais c'est finalement appréciable de voir un jeune réalisateur ne pas se cacher derrière une caméra de type found footage pour masquer ses hésitations. Jeremy Gardner impose au spectateur son coup d'oeil, au diable si celui-ci est encore un peu jeune. Sa spontanéité mêlée à son évidente passion pour le genre fait qu'il s'évite les écueils habituels du film de zomblard, ce qui est très appréciable. Son approche paraît nouvelle, en tout cas pompée de nulle part et rien que pour ça, The battery vaut le coup d'oeil. A l'image de sa dernière partie, en huis clos total dans 4m², qui se tient vraiment bien.

The battery possède les petits défauts d'une première réalisation. Il est marqué par quelque maniérisme dans l'image (les grandes ouvertures, quelques tics photographiques) et ses deux acteurs sont parfois un peu justes, mais il est animé avec une telle volonté de faire plaisir qu'on ne lui en tient pas rigueur. Jeremy Gadner s'investit dans son film, il s'y offre même l'un des premiers rôles, et livre sur bobine de belles promesses pour ses prochaines réalisations. Quand on voit ce que le bougre parvient à sortir en deux semaines de tournage et un budget riquiqui, on peut être envieux de voir ce qu'il peut réaliser avec un peu plus de soutien. A découvrir ;)
Critiques similaires
Film: Battery (The)
Note: 3/10
Auteur: francesco34

Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar nicofromtheblock » Mar 27 Mai 2014, 20:03

J'avais bien aimé aussi ce film qui détourne les codes du film de zombies pour en faire un film presque intimiste. :super:
Et Jeremy Gardner a bien la classe avec sa grosse barbe !
Avatar de l’utilisateur
nicofromtheblock
Alien
Alien
 
Messages: 7189
Inscription: Dim 01 Avr 2007, 20:27
Localisation: Nancy

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 27 Mai 2014, 21:06

C'est clair, le gros bonhomme pénard :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Kissifrott » Mer 28 Mai 2014, 00:12

J'ai cru à un film sur le base-ball en voyant l'affiche :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Kissifrott
Rocky
Rocky
 
Messages: 168
Inscription: Jeu 08 Mai 2014, 23:18

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mer 28 Mai 2014, 00:51

Ah ben y a du swing hein, ça ment pas sur la marchandise :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Loup de Wall Street (Le) - 9/10

Messagepar osorojo » Ven 30 Mai 2014, 13:21

Image


LE LOUP DE WALL STREET

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Martin Scorsese (2013) | 9/10
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


ImageImageImage
ImageImageImage

Un peu longuet mais terriblement rageur, Le loup de Wall street prouve que la passion ne s'émousse pas avec l'âge. A 70 ans, Martin Scorsese accouche une nouvelle fois d'un film habité dont l'acide point de vue ne fait pas dans la dentelle. On retrouve dans son dernier film les thématiques qui l'ont rendu célèbres, un certain vent mafieux plane en effet sur le personnage de Jordan Belfort. A travers cette soif de pouvoir propre aux esprits ambitieux, Scorsese fait un parallèle saisissant entre ce magnat de la finance et les barons sans état d'âme qui peuplaient ses oeuvres les plus sanglantes. En lieu et place des assassinats stratégiques, c'est d'arnaques dont il s'agit, mais l'approche est la même. FBI, mise sur écoute, corruption, on est en pleine guerre mafieuse, les conversations habiles et la diplomatie ayant remplacé les armes.

ImageImageImage
ImageImageImage

C'est en cela que le Loup de Wall street est terriblement rafraîchissant. Il le doit en grande partie à ce personnage haut en couleurs qu'est Jordan Belfort. Il trouve en Di Caprio l'acteur idéal pour véhiculer cette soif sans borne de richesse. L'acteur est en grande forme et le prouve une nouvelle fois avec son investissement sans borne en chien fou aux dents longues. Il est tout impressionnant. Qu'il se lance dans un discours interminable dont le débit de parole ferait rêver certains rappeurs de seconde zone ou qu'il simule un trip ultime ravagé par les cachetons, aucun problème, il donne à Scorsese ce que ce dernier demande. Difficile de parler des autres acteurs, tant ils sont effacés par l'omniprésence de Di Caprio. Aucun n'existe réellement, et c'est peut être ce que l'on pourrait reprocher à ce Loup de Wall Street. Aucun personnage féminin, et pourtant ils sont nombreux et délicieux, ne prend réellement d'ampleur. On comprend l'intention de ne faire exister que son jeune loup ambitieux, mais ce côté mono personnage peut être un peu fatigant quand il est exploité pendant 3h durant.

ImageImageImage
ImageImageImage
ImageImageImage

Heureusement, à ce parti pris audacieux, Scorsese répond par une mise en scène bourrée de jolies idées. Sa caméra est, comme à son habitude, d'une mobilité folle. Elle semble tellement fluide qu'on oublierait presque ses mouvements. L'homme a vraiment un don particulier pour produire des ambiances qui lui ressemblent. Parvenir à une telle cohérence visuelle pendant 3h de temps est assez remarquable. L'homme n'a rien perdu de sa fougue et ne s'impose aucune barrière. Il s'amuse et on le comprend à travers toutes les séquences qu'il découpe à l'extrême pour apporter une ambiance clipesques en phase complète avec le sujet qu'il traite. C'est parfois un peu gratuit, il faut le reconnaître, mais c'est jouissif tout de même. On s'en met plein la rétine avec gourmandise. Le plus appréciable étant que toutes ces séquences servent à construire le personnage de Jordan Belfort qui est rendu quelque peu infantile par Scorsese. Cette soif de matériel, qu'il ne peut assouvir que grâce à l'argent étant comparable à l'envie d'un enfant devant des jouets qu'il convoite.

ImageImageImage
ImageImageImage
ImageImageImage

Le loup de Wall Street prouve si besoin était que Scorsese est toujours en très grande forme. Son dernier film est certes un peu longuet mais jamais ennuyant, sa mise en scène étant elle uniquement faite de générosité, on ne peut que se prélasser grassement devant cette nouvelle proposition faite d'aisance et de savoir-faire. Mais le plus beau dans tout ça, c'est cet esprit aussi libre, cette fougue inaltérable qui caractérise son cinéma que l'on prend en plein visage pendant 180 minutes. C'est avec un petit sentiment de nostalgie que l'on finit le film, en espérant que la génération actuelle de cinéastes trouvera un savoir faire aussi habile qu'est celui de ce pape du cinéma. Parce qu'à plus de 70 piges, il nous rappelle que les grands noms qui nous font vibrer depuis qu'on est gamins sont en train de passer le relais, et le font avec une sacrée dose de classe.

ImageImageImage
ImageImageImage
ImageImageImage


En bonus, le parallèle tordant popeye/épinard vs Jordan/cokaïne ! J'étais franchement plié, le genre de séquence qui prouve tout l'esprit de Scorsese et surtout son putain de sens de la mise en scène. L'enchaînement des plans est tout simplement jouissif, pas mal osé et terriblement efficace. La métaphore que Scorsese utilise d'ailleurs tout le film pour montrer le côté un peu gamin de Jordan Belfort est vraiment acide.

ImageImageImage
ImageImageImage
ImageImageImage
ImageImageImage
Critiques similaires

Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Criminale » Ven 30 Mai 2014, 13:26

Ça c'est une critique qui déchire tout comme les captures !!!!
Avatar de l’utilisateur
Criminale
Alien
Alien
 
Messages: 6395
Inscription: Lun 15 Fév 2010, 09:11
Localisation: Bloc B3 Paname

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 30 Mai 2014, 13:32

Ah oui, capture du mois :mrgreen:

Image

Quand un film commence comme ça, tu sais où tu mets les pieds. En salle, c'était radical :eheh:
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44164
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 30 Mai 2014, 13:34

Merci Criminale :chinese:

@Mark : il m'a tué avec ce premier plan. Quand tu le prends dans les dents, tu te dis. Non ! Si ? Ben si :eheh:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 30 Mai 2014, 13:38

Le casting a dû être sympa. C'est quoi le rôle ? Bah tu es une pouf et Leo va sniffer de la coke dans ton cul :eheh:
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44164
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 30 Mai 2014, 13:47

Tu m'étonnes :eheh: Mine de rien, même sans texte à exprimer, elle a du stresser la pauvre pour tourner cette scène bien ingrate (ah ouais, t'as joué dans Le loup de wall street, je me rappelle pas t'y avoir vu ?! ou "ma fille a réussi, elle a un rôle dans le dernier Scorsese :eheh: ) :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 30 Mai 2014, 13:51

Je pense que trouver une volontaire n'a pas dû être difficile. Il a suffit de chercher parmi celles qui font la queue devant la caravane de Leo.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44164
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Ven 30 Mai 2014, 13:57

Le film commence là-dessus? M'en souviens plus... :chut:
Image
Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
Avatar de l’utilisateur
pabelbaba
Superman
Superman
 
Messages: 23928
Inscription: Mar 29 Mar 2011, 13:23

Re: [oso] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 30 Mai 2014, 14:09

Et Casino commence comment ?

C'est un test.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44164
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 12 invités

cron


Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO