[Kissi] Mes Critiques en 2014

[padri18]

Personnellement j'ai une grosse préférence pour La nuit nous appartient. Effectivement dans le doute (re ?) mate le, tu pourrais être agréablement surpris.

[osorojo]

A l'occase, tente Little Odessa, je l'avais vraiment kiffé celui là. Faudrait que je me le reprogramme d'ailleurs ^^

Pour the yards, je serais un peu plus généreux quand même je pense. Rien que le taff d'ambiance que tu soulignes, c'est un truc de dingo. Et puis j'avais aimé les perso, celui de Marky Mark est vraiment bien écrit, dans mes souvenirs en tout cas (et celui de la pépette aussi)

[Jimmy Two Times]

The Yards, c'est un peu le film parfait à mes yeux. Tout me parle de A à Z.

[Kissifrott]

Oui, je vais mater vite fait La nuit nous appartient, d'autant plus que je viens de retrouver l'édition collector dans une armoire chez moi

[Kissifrott]

Un homme d'exception
2001
de Ron Howard

Autant vous le dire, les biopics sur le génie humain, ça me botte. Un homme d'exception ne fait pas exception à la règle avec son duo Crowe/Bettany à la complicité évidente après Master and Commander. Un homme d'exception parle d'un génie des maths, John Nash, qui verra son travail récompensé d'un Nobel d'économie. Seulement, le chemin n'est pas aussi simple que le souhaiterait cet étudiant qui ce sait génial parmi ses camarades de Princeton. Mais son attitude hautaine, en plus de sa volonté de trouvé l'idée qui le consacrera dans les pages de l'histoire de sa discipline le pousse dans la catégorie des asociaux. Le hic dans tout ça, c'est que son insociabilité va s'avérer ne même pas être son plus gros problème.

Un destin en-dehors du commun, que j'ai trouvé très bien servi par une réalisation sobre mais efficace de Ron Howard et une très belle prestation de Russel Crowe dans son rôle de génie tourmenté. Dans une mesure - certes assez relative - on peut rapprocher ce film d'une œuvre comme Des fleurs pour Algernon (je me sers du livre pour comparer, je n'ai pas vu le film), en abordant la thématique du combat perpétuel de l'esprit humain contre sa propre dégénérescence.

9 sur 10

[Dunandan]

Oula c'est quand même très différent le sujet et le traitement de ce livre et celui du film, même si je vois ce que tu veux dire ... J'aime bien la première partie de ce film, mais j'avais trouvé la seconde assez pénible, redondante, et un peu creuse, avec toutes ces hallucinations qui le suivent partout.

[Kissifrott]

Bien sûr, c'est deux choses différentes, mais bon, c'est une problématique similaire, sauf que le déroulé est inverse brillant/perturbé/brillant contre perturbé/brillant/perturbé. M'enfin bon, je viens de penser à cette comparaison il n'y a pas cinq minute en rédigeant ma chronique

Sur la fin, ça aurait pu être un peu mieux, mais je n'ai pas trouvé ça trop long. Et puis, il faut bien une fin.

[Dunandan]

Je dis ça parce que le style des Fleurs d'Algernon passe beaucoup par le vocabulaire qui change en fonction de l'évolution de l'intelligence de son personnage principal, mais aussi par sa mentalité. Même si d'un point de vue purement scientifique et psychologique (car bon je trouve ce dernier trop "intelligent" par rapport à ce que je connais de la déficience intellectuelle, et c'est rare que dans sa situation il puisse même écrire de manière aussi intelligible), je trouve ça aberrant, mais quand même fascinant. Alors que ce qui est mis en avant dans le film, c'est plutôt sa schizophrénie galopante. Mais le processus de dégénérescence, en effet, est comparable .

[Kissifrott]

Will Hunting
1997
de Gus Van Sant

On continue dans la veine des mathématiciens, sans être un biopic cette fois-ci. Et j'aime tout le temps autant, avec un casting de têtes connues, entre Ben Affleck plutôt bien, Tim Robbins bonhomme et Matt Damon campant bien le rôle titre. Peut-être que cela faut un peu suranné, mais j'aime bien le personnage du génie en décalage avec l'univers dans lequel il vit, et souhaite rester vivre pour des principes. Un génie vivant au milieu des beaufs qui va en remontrer aux gens de Harvard dans les bars, qui a la rancune tenace en tabassant par surprise un mec qui le torturait en maternelle. Bref, un génie des maths émotionnellement instable. On retrouve l'amour, l'amitié, mais aussi la notion de liberté chère à l'Amérique, où on peut tout balancer, même le meilleur des jobs, pour partir sur les traces de la gente demoiselle qui t'aime au naturel. Naturel, c'est peut-être le mot indiqué pour qualifier ce film, avec un scénario simple, mais dans le bon sens du terme.

8,5 sur 10

[zack_]

C'est le topic des matheux bien pensants ici

[pabelbaba]

Sinon, t'as vu le 2?

[Mark Chopper]

Le 2 est meilleur, effectivement.

[Kissifrott]

Il y a un 2 ? Je ne savais pas, je vais regarder ça, et après, je vous laisse tranquille avec les maths

Edit : je ne trouve pas de Will Hunting 2, vous me faites marcher ou je ne suis pas doué ?

[Dunandan]

A mon avis c'est une boutade ... Une référence au film de Kevin Smith peut-être, je me demande ?

Edit : regarde les films de Kevin Smith, te dis-je !

[pabelbaba]

Un petit extrait pour la route...



De la bombe.