[nicofromtheblock] Mes critiques en 2014

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I USED TO BE DARKER
Matthew Porterfield - 2013
7/10

Après Putty Hill, Matt Porterfield continue à prendre Baltimore comme toile de fond pour son nouveau film qui nous plonge dans ce petit quartier de banlieue américaine. On y suit Taryn, une jeune irlandaise enceinte qui débarque chez son oncle et sa tante à Baltimore. Ceux-ci viennent de se séparer et vont tenter tant bien que mal de l’accueillir tout en gérant les tensions familiales.

Dans un premier temps, le réalisateur nous fait découvrir les préoccupations de ces jeunes américains à travers le regard de Taryn qui suit sa cousine Abby entre concert et partie de foot US entre amis mais très vite, on est rattrapé par les conflits familiaux : Abby ne parle plus à sa mère et transfère sa rancœur sur Taryn, celle-ci n'a pas donner de nouvelles à ses parents depuis quelques semaines, ces conflits créent une atmosphère explosive ...

Malgré ce ton dramatique et intimiste, le réalisateur en profite pour nous plonger dans un contexte musical et nous présenter la scène indé de Baltimore. Kim et Bill, l'oncle et la tante, sont tous les 2 musiciens et ça nous donne le droit à quelques jolis passages avec des morceaux de folk qui retranscrivent bien les sentiments mélancoliques des personnages. A cela, il faut ajouter une belle photographie naturaliste de Jeremy Saulnier qui avait déjà bossé sur Putty Hill et qui est passé à la réalisation avec Blue ruin. Tout cela participe à une ambiance typique du cinéma indépendant américain dans ce qu'elle a de plus appréciable.

Dans le rôle principal, la jeune Deragh Campbell dégage un vrai naturel. A ses côtés, Kim Taylor et Ned Oldham interprètent également leur premier rôle avec une sincérité remarquable. Quant à la belle Hannah Gross, elle est l'atout charme du film dans le rôle d'Abby, la cousine. A noter également la première expérience outre-Atlantique d'Adèle Exarcholpoulos dans un tout petit rôle.

Au final, Matt Porterfield nous livre un beau film intimiste sur les liens familiaux et le besoin de changer de vie à travers le portrait de ces 2 jeunes filles qui entrent dans la vie adulte. Le second film de ce jeune réalisateur originaire de Baltimore confirme qu'il faudra continuer à le suivre dans les années à venir.

[Kissifrott]

Marrant, je ne l'ai aps du tout vu passer à l'affiche dans mon coin l'an dernier. Le film m'intrigue en tout cas, j'essaierais de voir ça prochainement

[nicofromtheblock]

Il avait eu une sortie très limitée au ciné. Moi-même, je n'avais pas pu le voir et je l'ai découvert en DVD.

[francesco34]

Il était passé vers chez moi, je pensais y aller mais quand j'ai vu que c'était le réal de Putty Hill j'ai pris peur... J'ai pas du tout accroché à Putty Hill, au point que je suis même pas allé au bout du film

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CHALLENGE BOM MAI 2014

RENDEZ-VOUS L’ÉTÉ PROCHAIN
Philip Seymour Hoffman - 2010
7/10

En plus d'être l'un des plus grands acteurs de sa génération, Philip Seymour Hoffman s'était essayé à la réalisation avec cette comédie romantique indépendante adaptée d'une pièce de théâtre de Robert Glaudini. On y suit Jack, un chauffeur de taxi solitaire et mal dans sa peau qui, par l'intermédiaire d'un couple d'amis, va faire la connaissance de Connie, employée dans un funérarium qui semble avoir des problèmes avec les contacts physiques. Contre toute attente, ils s'entendent bien et projettent même d'aller faire un tour en barque l'été prochain. Seul problème : Jack ne sait pas nager ...

Le réalisateur s'intéresse à des personnages marginaux qu'on n'a pas l'habitude de voir dans des comédies romantiques. Ici, on est loin des clichés du couple parfait. Jack interprété par Philip Seymour Hoffman est un homme bedonnant et mal dans sa peau qui voit en cette relation l'occasion de s'ouvrir un peu aux autres et à de nouvelles disciplines. En effet, il va apprendre à nager et à cuisiner pour impressionner sa dulcinée. De son côté, Connie jouée par la craquante mais trop rare Amy Ryan semble avoir un trauma lié aux contacts physiques avec les hommes et va essayer de dépasser ce blocage grâce à cet homme sensible et patient. Mais cette histoire repose aussi sur le fait qu'aucun d'eux n'a d'expériences dans les relations amoureuses et que leur seul modèle est leur couple d'amis qui traversent une période difficiles. Comment réussir à s'engager dans une relation de couple quand on voit les effets néfastes du temps se dérouler sous nos yeux ?

Philip Seymour Hoffman nous livre une belle comédie romantique au ton intimiste et mélancolique sur 2 personnages qui s'ouvrent au monde en s'ouvrant l'un à l'autre. On pourra reprocher au film d'être un peu court mais il arrive quand même à mettre au valeur l'évolution des personnages et de leur relation sur une temporalité qui se limite juste à quelques mois. Loin des clichés de la romcom à l'eau de rose, on est ici dans un style plus réaliste proche du cinéma indépendant américain.

Dans le rôle principal, Philip Seymour Hoffman est excellent, comme à son habitude. Et il y a un côté "zen" qui est apporté à son personnage par le fait qu'il écoute en boucle la version reggae de "Rivers of Babylon" chantée par The Melodians. Du coup, on a l'impression que les problèmes glissent sur lui jusqu'à la scène de repas où il explose. A ses côtés, Amy Ryan joue parfaitement la fragilité de son personnage et le rend touchant. Le casting est complété par John Ortiz et Daphne Rubin-Vega en vieux couple déchiré par une histoire d'infidélité qui a rendu leur relation conflictuelle.

Passé assez inaperçu lors de sa sortie ciné, cette première et unique réalisation de Philip Seymour Hoffman est une belle réussite et plaira aux adeptes de cinéma indépendant par son approche réaliste et mélancolique des relations amoureuses.

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THE KITCHEN
Ishai Setton - 2012
6,5/10

Habitué aux petites comédies indé (et inédites chez nous), Ishai Setton continue dans la même veine avec ce troisième film. Tout le charme de son film repose sur son concept : filmer son histoire en une seule unité de lieu et de temps, autrement dit filmer les événements qui se déroule dans une cuisine au cours d'une fête. Jennifer est sur le point de fêter ses 30 ans dans son appartement avec ses colocataires et des amis plus ou moins proches mais elle vient de rompre avec son petit ami qui la trompait et n'a pas la tête à ça.

On suit donc cette soirée d'anniversaire au fil des conversations qui se déroulent dans la cuisine, lieu de passage obligé pour se ravitailler en bière dans le frigo. Entre discussions plus ou moins passionnantes, embrouilles, tentatives de drague, la fête part petit à petit en vrille sur un ton bon enfant. Entre Jennifer qui n'a pas la tête à la fête, sa sœur Penny qui a prévu de se faire avorter, Paul son ex qui passe récupérer son ordinateur, Stan le coloc amoureux de Jennifer, Amanda et Kim les amies de Jennifer qui ont eu une aventure avec son copain, il y a de quoi retenir notre intérêt pendant 1h15 sur un ton léger qui fonctionne bien.

Et puis, le réalisateur a fait appel à des acteurs issus des séries TV. Dans le rôle de Jennifer, on retrouve la belle Laura Prepon (découverte dans That's 70's show) toujours aussi douée pour la comédie. Dans le rôle de sa soeur, la pétillante Dreama Walker (Don't trust the bitch) est très attachante. Bryan Greenberg (How to make it in America) apporte une belle participation dans un rôle à contre-emploi du petit ami infidèle. Tate Ellington et Matt Bush complètent le casting dans le rôle des 2 colocataires, l'un cool et l'autre relou. Et puis, Amber Stevens (Greek) est là comme atout charme.

Au final, The kitchen n'est pas un film qui marque durablement mais c'est une bonne petite comédie indé parfaite pour se changer les idées. Le genre de film à petit budget qui semble avoir été fait entre potes et qui dégage une bonne humeur communicative.

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CHALLENGE BOM MAI 2014

UN AMOUR SANS FIN
Shana Feste - 2014
6,5/10

Déjà adapté en 1981 par Franco Zeffirelli, ce roman de Scott Spencer est à nouveau adapté, cette fois-ci par une femme. Pour son troisième long-métrage, Shana Feste s'intéresse donc à cette histoire d'amour dans la plus pure tradition du drame amoureux. On y suit donc David, un jeune homme issu d'une famille modeste, qui va profiter des vacances pour aborder Jade, une fille de son lycée issue d'une famille aisée dont il est secrètement amoureux. Ça va tout de suite être le coup de foudre mais le père de celle-ci voyant cette relation d'un mauvais œil, va tout faire pour les séparer ...

Autant le dire tout de suite, la partie "romance" est super classique. Si on veut de l'originalité, ça n'est clairement pas vers ce film qu'il faut se tourner. Malgré tout, l'histoire se suit avec plaisir grâce à la bonne alchimie entre les acteurs. Au début, on a un peu de mal à croire que cette fille parfaite (belle, intelligente, issue d'une famille aisée, avec un bon fond) soit une paria et n'ait pas d'amis et que ce garçon bien dans sa peau et ayant du succès avec les filles soit trop timide pour l'aborder mais une fois ce postulat de départ passé, on se laisse prendre au jeu des premiers émois amoureux. Mais la principale qualité du film ne vient pas de sa partie "romance" mais plus du traitement du père. Alors qu'on aurait pu s'orienter vers un simple problème de classe sociale, le film se révèle être plus profond et traite du deuil à travers le portrait de ce père qui a perdu son fils aîné et qui surprotège sa fille.

Les 2 acteurs principaux ont tout pour plaire aux jeunes midinettes. Alex Pettyfer était déjà abonné aux films pour pré-ados avec Alex Rider et Sortilège mais il évolue progressivement vers des rôles plus adultes tout en gardant sa touche "beau gosse". Ici, il s'en sort fort bien en jeune homme, fils d'un garagiste, qui veut vivre pleinement son histoire d'amour. A ses côtés, Gabriella Wilde et son visage d'ange a tout de la jeune lycéenne américaine parfaite. Entre fragilité et affirmation de soi, elle arrive à rendre son personnage attachant. Mais on retiendra surtout l'excellent Bruce Greenwood qui joue un père rigide qui se révélera progressivement plus sensible qu'il n'y parait. Il arrive à jouer ce rôle difficile avec subtilité. Le casting est complété par Joely Richardson un peu effacée dans le rôle de la mère et le charismatique Robert Patrick qui arrive à faire passer des émotions en très peu de mots dans le rôle du père de David.

Niveau mise en scène et photographie, Shana Feste et Andrew Dunn arrivent bien à mettre en valeur cette belle toile de fond qu'est la Géorgie et cette période estivale qui apporte un écrin romantique non négligeable au film. Par contre, en bons puritains qui se respectent, le film se prend un classement PG-13 alors que la réalisatrice ne montre absolument rien de provocateur ... au contraire, on pourrait presque reprocher au film de ne pas mettre suffisamment en valeur la passion amoureuse.

Au final, voici une belle petite romance qui plaira aux adeptes du genre. Pour les autres, ils pourront toujours se replier sur un traitement plutôt subtile du deuil servi par un excellent Bruce Greenwood. Même si le film manque d'originalité, il a au moins le mérite d'être bien écrit et du coup, se regarde sans déplaisir.

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DATE AND SWITCH
Chris Nelson - 2014
5,5/10

Après le très moyen Ass backwards (qui avait pourtant un bon potentiel), Chris Nelson enchaîne avec une nouvelle comédie. Cette fois-ci, il s'est associé à Alan Yang, un des scénaristes attitrés de la série Parks & recreation, pour l'écriture mais encore une fois, le résultat n'est pas à la hauteur du potentiel. Cette comédie suit donc Michael et Matty, 2 amis d'enfance qui font toujours tout ensemble. Quand Matty annonce à son pote qu'il est gay, celui-ci va s’efforcer à garder leur relation intacte tout en faisant face à de gros changements.

Le sujet de l'amitié entre gay et hétéro avait un bon potentiel de départ et il faut avouer que quelques situations fonctionnent bien mais dans l'ensemble, je m'attendais quand même à mieux. Dans un premier temps, le film joue sur ce malaise de voir son ami sous une nouvelle perspective tout en essayant de rester normal. Ils font la tournée des clubs gay, Michael essaye d'aider Matty à se trouver un mec, le côté décalé des situations les rend marrantes. Mais progressivement, ce comportement faussement normal va créer des tensions.

Parallèlement à ça, le film flirte un peu avec la comédie romantique. Matty ayant rompu avec sa copine, Michael va commencer à devenir ami avec elle jusqu'à ce que ça devienne plus sérieux. Quant à Matty, il finit par se trouver un copain sans en parler à son pote. Se forme alors un quatuor amoureux assez original amenant quelques conflits. Ça reste très gentillet dans le déroulement comme dans le traitement et le message du film est présenté avec très peu de subtilité.

Côté casting, Nicholas Braun n'est pas mauvais en pote un peu gaffeur et mal à l'aise. Quant à Hunter Cope, il n'a pas du tout le profil habituel du personnage gay et c'est plutôt bien de ne pas tomber dans les clichés. A leur côté, on retrouve pas d'acteurs issus de séries TV : Dakota Johnson (Ben & Kate) dans le rôle de l'ex petite amie cool et compréhensive, Zach Cregger (Guys with kids) dans le rôle du nouveau petit ami, Sarah Hyland (Modern family) en ex superficielle et puis 2 membres de Parks & recreation en guest stars (Nick Offerman et Aziz Ansari).

Au final, bien que traitant d'un sujet plutôt original, cette comédie n'est pas aussi marrante qu'elle aurait pu l'être et elle suit un peu trop le schéma du film de potes sans vraiment en détourner les codes. Ça se laisse regarder mais c'est franchement oubliable. Par contre, j'aime beaucoup Dakota Johnson et j'espère qu'elle trouvera des rôles intéressants au cinéma.

[zack_]

Avec need for speed c'est mal barré, mais au moins elle s'en sert de tremplin

[nicofromtheblock]

Surtout que je trouve qu'elle a plus le profil pour faire des comédies.

[Val]

[center]RENDEZ-VOUS L’ÉTÉ PROCHAIN
Philip Seymour Hoffman - 2010
7/10

Merci pour ta critique, le film passe lundi soir sur Arte, je n'en avais jamais entendu parlé, et je vais y jeter un coup d’œil du coup.

[Dunandan]

CHALLENGE BOM MAI 2014

AWAY WE GO
Sam Mendes - 2009
8/10

Un an après Les noces rebelles, Sam Mendes revient avec un film qui est presque son parfait opposé. Là où ce premier traitait du couple comme un enfermement dans une routine, celui-ci le traite comme une aventure ouverte sur le monde. Le couple de Away we go réalise ce que celui des Noces rebelles rêvait sans jamais l'atteindre. On suit donc ici Burt et Verona, un couple attendant un enfant qui vit tranquillement à proximité des parents de Burt mais lorsque ceux-ci leur annoncent qu'ils partent vivre en Europe, le couple se retrouve sans attache et ils décident de partir en périple à la recherche du cadre idéal pour élever leur enfant.

Sur un scénario assez simple, le réalisateur construit un road-movie qui prend la forme d'un parcours initiatique. Le couple voyage de ville en ville à la rencontre d'amis et fait face à différentes visions qu'on peut avoir de la famille. A Phoenix, ils rendent visite à l'ancienne boss de Verona qui élève ses 2 enfants de façon très laxiste. Puis ils font un détour par Tucson pour voir la sœur de Verona, une belle jeune femme qui semble se plaire dans son célibat. Ensuite, il remontent vers Madison où Burt à un entretien d'embauche. Ils y voient Helen, une amie de la famille baba cool complètement perchée. Ils vont ensuite à Montréal pour voir un couple, amis de la fac, qui ont adopté plein d'enfants car elle ne peut pas en avoir. Puis ils partent précipitamment à Miami voir le frère de Burt qui vient de se séparer de sa femme avant de trouver enfin le foyer idéal au bout de ce long périple.

Sam Mendes nous livre un petit film indépendant au ton doux amère mais toujours imprégné d'un profond optimisme. Au fur et à mesure des étapes, l'amour incommensurable de ce couple se dévoile par petites touches. Ils semblent être dans une bulle qui les protège de l'adversité et les emmène jusqu'à leur destination finale de façon totalement naturelle. Le film utilise pas mal l'humour avec une galerie de personnages secondaires qui frôlent parfois la caricature mais nous offre également de beaux moments d'émotion comme cette scène entre Verona et sa sœur qui parlent de leurs parents ou ce final empreint de nostalgie.

Côté interprétation, le duo Maya Rudolph/John Krasinski fonctionne parfaitement. Ils arrivent à transmettre ce sentiment amoureux avec un naturel déconcertant. Habitués aux comédies (Saturday night live pour elle et The office pour lui), ils prouvent qu'ils ont une palette de jeu beaucoup plus variée. On a également une belle brochette de seconds rôles. Allison Janney, habituée au ciné indé, est fidèle au poste dans un rôle un peu déjantée de femme qui élève ses enfants avec désinvolture. Maggie Gyllenhaal et Josh Hamilton jouent un couple de baba cool tellement enfermé dans ses convictions qu'on a envie de les taper ! Quant à Melanie Lynskey et Chris Messina, ils sont très touchants en couple aimant qui élève leurs enfants adoptés en cachant leur souffrance.

Au final, avec ce petit film indépendant, Sam Mendes continue son parcours sans faute et nous livre un "feel good movie" porté par un duo d'acteurs qui respire l'amour et la complicité. Un beau road-movie initiatique sur la construction d'un cocon familial.

[Jimmy Two Times]

D'accord en tout point avec ta critique. C'est suffisammment rare que j'apprécie ce type de film pour ne pas réagir. Très subtil et un bel hymne à l'amour et à la simplicité. Sur le même thème, chez nous, on se tape des bousins comme un heureux évènement. La finesse d'esprit à la française...ou l'incapacité de faire un film sans le transofrmer en comédie balourde...

[pabelbaba]

Un super film pro-poussette. J'approuve!

[Pathfinder]

J'aime beaucoup ce film. Véritable lueur d'espoir pour le couple après la noirceur déployée sur les Noces rebelles.
Good job, un film à faire connaitre.

@Jimmy: dans le mille, j'aurais pas dit mieux des relents pachydermiques de la comédie française sur le couple et ses aléas.