[comICS-soon] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Inside Llewyn Davis - 8/10

Messagepar comICS-soon » Mer 07 Mai 2014, 15:55

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Réalisation :
Joel et Ethan Coen
Photographie :
Bruno Delbonnel
Acteurs principaux :
Oscar Isaac
Carey Mulligan
Justin Timberlake
John Goodman
Garrett Hedlund


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Hommage touchant à la musique folk que ce nouveau film des frères Coen. Musique folk donc, mais pas seulement. Le film choisit de se focaliser sur Llewyn, jeune chanteur-guitariste bohème à la Bob Dylan dans les années 60 à New York. Mais il nous fait rencontrer toute sorte de personnages illustrant ce quartier mythique de NY. Greenwich Village, berceau de la Beat Generation, de la scène hippie, de la folk et de tous ces artistes cherchant à échapper au conformisme de leur époque.
Les Coen nous livrent une illustration parfaite de ce quartier, de ses mentalités et des futurs grandes stars qui l'habitent et cohabitent ensemble dans un magnifique manège artistique.

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Esthétiquement recherché, le travail de Bruno Delbonnel nous plonge dans un monde grisâtre et enfumé ou les faibles projecteurs des bars peuvent vous éblouir ou vous magnifier. Un gros travail de contre-jour, de surexposition marque admirablement cette sorte de limite entre la scène et l'extérieur et surtout entre le monde de Llewyn et les autres. Je pense notamment à cette aire d'autoroute illuminée de toute part. La colorimétrie rappelle aussi les premières photos couleurs avec des teintes parfois étranges, des bleus verdâtre etc. Proche de la photographie d'Aviator (qui s'inspirait du bichrome des années 20) mais pas aussi extrême.
Le casting est très réussi. Isaac est parfait et possède une superbe voix en plus de ça, les reprise sont très bonnes. Carey Mulligan est plutôt correcte et Garrett Hedlund très sympa dans cet espèce de James Dean mystérieux.

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Le film est donc un hommage à Greenwich Village et toute la génération d'artistes qui le peuple. Mais un hommage étrange puisqu'il ne traite pas de la réussite de son personnage. En effet Llewyn est ce qu'on peut appeler un véritable looser. L’exemple même du type qui fait tout à l'envers. Son personnage est inspiré du très talentueux Dave Van Ronk (la pochette de son vinyle qu'il présente est d'ailleurs une copie d'un de ses albums "Inside Dave Van Ronk"). Un grand ami de Bob Dylan qui n'aura jamais eu la même notoriété que lui. Je ne pense pas que le film cherche à dire "voilà pourquoi Dave n'a pas été aussi connu", ce n'est à mon sens qu'une inspiration et un hommage à ce grand chanteur folk très peu connu en dehors des USA et des amateurs de folk.
Llewyn est donc présenté comme un personnage prenant toujours les mauvaises décisions. Chacune d'entre elles apportant quelque chose de mauvais. Quelques exemples:

Il préfère passer outre les droits d'auteur sur la chanson qu'il enregistre alors qu'elle va au final rapporter beaucoup d'argent.
Lors de son audition il choisit de jouer une chanson à caractère religieux/historique, le directeur de la salle lui dit qu'il ne touchera personne avec ça. Pourtant il chante chaque soir des morceaux qui touchent les gens car ils parlent d'une vie qu'ils connaissent. Il s'en rendra d'ailleurs compte lorsqu'il chantera à son père (ancien marin) ce magnifique morceau sur la mer et ceux qui y voyagent.
Il se bourre la gueule et insulte une chanteuse pour se faire tabasser le lendemain par son mari et passer à côté du futur génie Bob Dylan.
Il choisit de rentrer chez lui alors qu'il passe à côté du village de son ex copine qui a eu un enfant de lui. Etc etc...

Bref, des choix souvent mauvais certes, mais qui construisent un homme et son histoire. N'est ce pas là l'hommage véritable ? L'histoire de ces hommes talentueux qui auront, ou pas, réussi à devenir ce qu'ils souhaitaient en restant eux-mêmes dans leurs bons et leurs mauvais côtés.

Le film se permet également une petite critique envers cette musique répétitive et purement commerciale qui ne cherche pas à toucher les gens et qui utilise leur foi pour toucher leur portefeuille. D'ailleurs lors de son audition, Llewyn ne choisit-il pas intentionnellement le morceau sur la reine Jeanne ? Car au fond de lui il ne veut pas jouer dans ces grandes salles ? Il ne veut pas faire partie de ce business ?

Le chat est également intéressant. Pour moi il fait référence à un célèbre morceau de folk "The Cat Came Back". Il raconte l'histoire d'un chat jaune-roux (tiens tiens :mrgreen: ) arrivant chez quelqu'un qui n'en veut pas et qui cherche sans cesse à s'en débarrasser. Mais le chat revient toujours. Métaphore du personnage de Llewyn, ce squatteur de canapés, qui ne sait jamais ou aller car personne n'en veut vraiment. Pourtant, il revient toujours.

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Égoïste, comme un chat, Llewyn finira donc assis par terre dans la rue à dire au revoir à un inconnu qui vient de le tabasser. En arrière-plan Dylan chante Farewell. Cette chanson sur un amour impossible, qu'on laisse derrière soi.


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7.5/10
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 08 Mai 2014, 12:38

La photo du film a l'air magnifique, va falloir que je le voie pour compléter ma rétro des Coen Bros
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar Kakemono » Jeu 08 Mai 2014, 22:13

Très beau film malheureusement sorti un peu trop discrètement. Jolie plume comICS. :super:
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar padri18 » Jeu 08 Mai 2014, 22:14

J'avoue, le film a beau ne pas me tenter à la base, ta critique et tes screens font quand même bien envie, bien joué :super:
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar dagokhiouma » Jeu 08 Mai 2014, 23:03

:+1:
Les hommes livrent leur âme, comme les femmes leur corps, par zones successives et bien défendues.
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar comICS-soon » Ven 09 Mai 2014, 02:15

Tout le plaisir est pour moi :chinese:
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Enemy - 7,5/10

Messagepar comICS-soon » Jeu 28 Aoû 2014, 20:58

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Réalisation :
Denis Villeneuve
Photographie :
Nicolas Bolduc
Acteurs principaux :
Jake Gyllenhaal
Mélanie Laurent
Sarah Gadon
Isabella Rossellini


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Enemy est une nouvelle fantastique cinématographique inspirée du roman L’autre comme moi de José Saramago, prix Nobel de littérature. Une énigme entre réalité et surnaturel amenant énormément d'hypothèses, de réflexion diverses. Un résultat propre au fantastique, celui de ne pouvoir donner une vérité absolue.
Tourné avant Prisoners, et pourtant sorti après, c'est un film de transition comme l'affirme son réalisateur, le canadien Denis Villeneuve. Un film court, riche et personnel.

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Le long-métrage nous rapporte l'histoire d'Adam Bell, professeur d'histoire à la vie morne, découvrant un soir son double exact au détour d'un film en noir et blanc. Sa quête de vérité le conduira à la rencontre de l'acteur Anthony Clair alias Daniel Saint Clair dans ses films. S'en suivra un combat psychologique à la limite de la folie.

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Adam est joué par un (toujours) formidable Jake Gyllenhaal. Son double-rôle lui assure une prestation pleine. Mélanie Laurent est surement le personnage le moins intéressant, son rôle en étant en parti responsable. Sarah Gadon est quand à elle excellente, tout comme Isabella Rossellini lors de son apparition à la limite du mystique. La réalisation est intelligente, classique mais réfléchie. La caméra est légère et semble tourbillonner à la manière d'un esprit omniscient nous prenant par la main. La photographie est très glauque, ambrée et embrumée. La ville de Toronto est représentée comme un labyrinthe aux limites invisibles et à la lumière sombre et pesante. Toute l'atmosphère participant à l'univers fantastique du film.

Si nous voulions analyser la base du film il suffirait de parler de schizophrénie. Adam serait donc un homme ordinaire, marié avec Helen, professeur d'histoire mais rêvant d'être acteur de cinéma et effectuant alors quelques petits boulots de figurant par ci par là. Sa femme est enceinte mais l'homme est un infidèle maladif et fréquente (fréquentait?) une autre femme, Mary. Il est l'enfant d'une mère stricte et directrice qui ne lui donne pas de conseils mais des réponses. Mais il souffre également d'un trouble de la personnalité qui le fait souffrir au quotidien. Il est pris de mal de tête en permanence, semble apeuré et perdu. Sa femme tente de ne pas lui faire mal en ne lui révélant pas la vérité. En témoigne leur rencontre sur le banc de l'université ou elle semble apeurée mais surtout triste et bienveillante envers son mari qui ne la reconnait pas et continu de jouer son rôle. Ou lorsqu'au lit elle lui demande comment s'est passé sa journée à l'école. Adam étant dans son rôle d'acteur ne comprend pas la question, mais Helen se rend compte de son erreur et passe à autre chose. Car Adam et Anthony sont sans aucuns doutes la même personne. Pour preuve, lorsqu'Adam va voir sa mère elle lui parle de son rêve d'acteur et le fait qu'il aime les myrtilles, caractéristiques d'Anthony et non Adam. Autre indice, la photo déchirée d'Adam jeune qu'il retrouve dans un carton est semblable à celle encadrée dans l’appartement d'Anthony. De plus, lors du plan d'Helen enceinte au début on remarque qu'elle se trouve dans le lit d'Adam et non Anthony. Chose intéressante que j'ai lu: dans le livre Saramago n'utilise que des virgules comme ponctuation. Ce qui créé comme effet une sorte de va et vient entre les répliques, comme si le personnage s'adressait à lui-même... Ici Villeneuve utilise un procédé quelque peu semblable avec des plans ultra cut. Par exemple la 1ère apparition de Mary: Adam est assis dans la cuisine, Mary rentre puis commence à lui parler hors champ alors qu'il semble ailleurs puis cut et il est dans ses bras en train de lui répondre. Comme si son esprit semblait à plusieurs endroits en même temps.

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Toutefois, comme dans toute histoire fantastique, aucun indice ne nous donne une réponse exacte sur le ton du film. Réalité ou surnaturel ? Vous ne le saurez jamais, c’est bien là l’intérêt. Celui de faire croire à quelque chose puis à son contraire dans la minute d'après pour ne pas que le spectateur se fasse une idée définitive.

Car à partir de tous les indices précédents il est facile de reconstruire une autre histoire. Reconstruire car Enemy peut être vu comme un puzzle remonté n'importe comment. Adam serait donc marié avec Helen. Professeur d'histoire avec un bel appartement (cf. discours de sa mère sur son appartement) il est infidèle et fréquente des clubs de prostitution qu'il partage avec d'autres connaissances (le concierge de son immeuble). Il y fréquente Mary, une prostituée d'une blondeur semblable à sa femme. Mais cette dernière le découvre en trouvant l'adresse du club dans sa poche (dans le film/délire c'est l'adresse d'Adam) et lors d'une dispute en voiture un accident la tue elle et son bébé. A partir de là Adam se perd dans sa folie, il change d'appartement et couche quasi tous les soirs avec Mary qui vient puis repart après des relations sexuelles sans saveurs et machinales. Le plan du début d'Adam dans sa voiture parlant avec sa mère "tu ne peux pas continuer à vivre comme ça" est donc la fin de l'histoire. Le film serait alors une suite de souvenirs altérés par la folie. C'est la façon dont je le vois, et l'hypothèse la plus cohérente à mes yeux.

Mais au delà de cette "base" narrative, le film donne la parole à de nombreux autres thèmes et symboles. Le plus énigmatique étant l'araignée, qui peut représenter plusieurs choses. En se basant sur mon hypothèse précédente, lors de la scène d'ouverture l'araignée représente le nouveau né. Une prostituée l'écrase avec son talon aiguille. Talon associé à Mary (scène du tramway), alors indirectement responsable de la mort d'Helen et du bébé. Mais l'araignée représente aussi la mère surprotectrice, la société qui étouffe et guide les personnalités lors de la scène avec l'araignée géante au dessus de la ville. Celle de la fin peut donc être une métaphore de l’accouchement d'Helen qui devient mère. Mais pour moi elle symbolise le remplacement d'Helen par Mary, la femme fatale, qui a fini par prendre sa place.

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L'autre gros point d'analyse concerne la démultiplication de l'être, car dans le film ce n'est pas seulement un dédoublement. Il ne faut pas oublier l'alias d'Anthony, Daniel Saint Clair, qui forme une personnalité supplémentaire. Tout cela est rappelé par les nombreux miroirs et reflets, notamment le miroir en trois parties présent chez Anthony. Le film analyse donc le subconscient d'Adam en nous livrant différentes facettes de sa personnalité. Il nous montre également comment chacune a été altérée, par sa mère, par la société, l'éducation, le cinéma, la mode etc... Sa mère qui lui affirme qu'il aime les myrtilles alors qu'une facette qu'elle n'a pas altéré n'aime pas. Le cinéma qui pousse Adam à reproduire tous ses clichés: les lunettes de soleil pour la filature, la planque à l'arrière de la voiture avec le sandwich, l'appel anonyme depuis la cabine téléphonique. La mode également qui donne une identité à quelqu'un via les habits qu'il porte: la scène ou ils échangent leurs vêtement, seul chose qui les différencie. Plus grand encore, le contrôle de la société sur ses citoyens. Toronto est comme barricadé, géométriquement oppressant. Les personnes dans le tramway sont placés dans des cases (à travers les barres métalliques), les bâtiments sont rectilignes hormis 2 immeubles arrondis près de chez Anthony (artiste = liberté d'esprit plus grande ?). A l'université, les bureaux, les travées de l'amphi mais surtout les planches de bois, forment une multitude de lignes encadrants et écrasants les protagonistes. Tout cela rappelant les cours délivrés par Adam à l'université.

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Bref, Enemy est un film complet traité intelligemment et représentant le fantastique tel qu'il est vraiment. Voir ce film m'a rappelé ma lecture de Disappearing Act de Richard Matheson. Le sentiment d'être capable de comprendre pour finalement se rendre compte du contraire. Se sentir impuissant face à quelque chose qu'on ne peut toucher. Mais il défend également la quête de singularité, l'envie d'être soi. L'envie d'être... UNICA.


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La mention Unica est gravée sur la clé.




7.5/10


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Le chaos reste indéchiffrable.
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar comICS-soon » Jeu 28 Aoû 2014, 20:59

Merci à ceux qui auront le courage de lire (malgré les notes du forum) et désolé pour la longueur mais j'avais beaucoup de choses à dire.
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Re: Enemy - 8/10

Messagepar Rockatanski » Jeu 28 Aoû 2014, 21:02

comICS-soon a écrit: Mélanie Laurent est surement le personnage le moins intéressant


Comme toujours.

Depuis "je vais bien ne t'en fais pas"... :? :? :?

Pour le reste, super critique. Me fout de la longueur, quand il y a de la qualité.... :D
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar padri18 » Jeu 28 Aoû 2014, 21:06

Chapeau. J'avais été déçu du film et peinait à interpréter ce que j'avais vu. Ton interprétation est aussi argumentée qu'intéressante :super:
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar Velvet » Ven 29 Aoû 2014, 07:48

Ta critique me donnerait presque envie de lui redonner une chance à ce film. Pour moi, il est ni bon ni mauvais, juste assez anecdotique. Pourtant il avait tout pour me plaire. Mais cette ambiance schizophrénique est cousue de fil blanc, assez feignante dans son intrigue et on sent le truc venir à des kilomètres. La dernière scène et sa symbolique, je retiens ça du film. Gyllenhaal et Gadon, aussi.
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar comICS-soon » Ven 29 Aoû 2014, 10:54

Merci messieurs :D

Velvet pour ma part je ne dirais pas anecdotique. Le film m'a passionné, comme toutes les œuvres que j'ai du mal à saisir au premier abord. Mais je n'ai pas pris un pied fou en le voyant. J'ai beaucoup de choses à dire, je trouve le film riche malgré sa courte durée et sa trame principale, mais je ne met "que" 7.5. Car je préfère noter par rapport au plaisir de visionnage pur.
C'est le genre de film qui m’angoisse. Très oppressant dans leur ambiance, leur photographie, le fait qu'il y ait très peu de personnages et que ces derniers soient comme abandonnés dans un environnement immense. Malgré tout j'adore ce fantastique là, le plus brut possible. Et puis Jake c'est le meilleur acteur du monde donc forcément... :mrgreen:
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar Creeps » Ven 29 Aoû 2014, 22:03

T'avais mis 8 au début ? Parce que c'est cette note là dans ta critique.
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar comICS-soon » Ven 29 Aoû 2014, 22:12

En fait j'hésitais entre 8 et 7.5, j'ai pas arrêté de changer donc j'ai du oublier de remodifier sur ma critique, merci :super:
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Re: [comICS-soon] Mes critiques en 2014

Messagepar Kissifrott » Dim 31 Aoû 2014, 16:06

Un film que j'irais voir, ayant bien kiffant le dernier Villeuneve.
Belle critique, mais j'ai eu le sentiment que tu en révélais en peu trop en terme de contenu ^^'
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