[Mark Chopper] Mes critiques en 2014

[Mark Chopper]

A Moment of romance oui, mais zéro souvenir

[Dunandan]

Ce n'est pas un spoiler pour l'intrigue

Laisse moi deviner : elle ne sera pas parmi tes fantasmes du mois ?

[Mark Chopper]

Je n'aurais rien dit, toi aussi tu te serais laissé berner par la photo

[osorojo]

Franchement, c'est dur de s'imaginer que c'est un mec quand même. Sur la photo avec son poto Nick, si tu le sais pas, tu te fais avoir ouais

[Mark Chopper]

Pensez-y si un jour vous allez en Thaïlande

Par contre, dès qu'elle parle, tu piges.

[Mark Chopper]

Naked Weapon, de Ching Siu-tung (2002)

L'histoire : Des jeunes filles sont enlevées partout dans le monde. La responsable souhaite faire d'elles des tueuses professionnelles...

Un navet qui fait illusion le temps de son introduction. Une tueuse classe et dénudée, de la baston, une fusillade : soit le cocktail sexy et badass attendu avec un tel titre. La suite, hélas, se révèle bien plus prude (exception faite d'une scène de viol "autre" et consternante) et se prend trop au sérieux. Évoquons tout de même la qualité première de ce qui peut être considéré par certains comme un réel plaisir coupable : malgré les aptitudes martiales limitées des (jolies) actrices, les chorégraphies et la mise en scène font illusion et en mettent plein la vue. On ne s'ennuie pas, c'est toujours ça de pris. Mais entre une scène de combat avec des filles en cage et un assassinat à l'aide des verres d'une paire de lunettes, il faut supporter des pleurnicheries et du romantisme à l'eau de rose embarrassant. Si encore ce vieux filou de Wong Jing (le Luc Besson de Hong Kong, qui ne s'est jamais remis de Nikita) avait joué la carte de la bisserie assumée / du category III... Mais non. Nous sommes en présence d'un divertissement bien sage, qui triche sur la marchandise. Pas de assez de naked et trop peu de weapon. Bon, pour une soirée nanar en mode pizzas/bières ou Coca/plateau de fromages, ça peut faire le job. Mais rien de glorieux ici (je note large).

Note : 5/10

[angel.heart]

T'es dur quand-même.

J'ai le souvenir d'une deuxième partie un peu moins bonne, mais c'était quand-même bien kiffant.

[Mark Chopper]

Maggie ne montre pas son Q, c'est décevant.

Plus sérieusement, ce film est assez ridicule. J'aurais préféré quelque chose d'un peu moins gnangnan (la scène de séduction dans un camion des glaces Magnum, c'est du lourd).

[Dunandan]

Tiger on the Beat, de Liu Chia-liang (1988)

L'histoire : Deux policiers que tout oppose affrontent un gang de trafiquants de drogues...

Les différentes affiches de ce film se révèlent quelque peu trompeuses. En découvrant Chow Yun-fat avec un fusil à pompe, on peut s'imaginer que ce polar surfe sur la vague initiée par Le Syndicat du crime. Dans les faits, il s'inspire plus du buddy movie à l'américaine, façon 48 heures ou L'Arme fatale. Soit un cocktail d'humour et d'action qui se prend peu au sérieux... Pendant une heure environ, à quelques explosions de violence près, on se retrouve face à un divertissement léger, avec un humour à base de pipi, Chow Yun-fat en flic peureux et dragueur et un certain Conan Lee en bastonneur. Et à défaut de marquer le genre, Tiger on the Beat permet de passer un bon moment. C'est surtout sa conclusion qui marque et qui rappelle que l'homme derrière la caméra, loin de La 36ème chambre de Shaolin, est tout sauf un manche. Le film bascule dans la noirceur et offre un cocktail d'action explosif, avec Chow Yun-fat qui réinvente le fusil à pompe et improvise une baïonnette, tandis que Gordon Liu fonce dans le tas avec une tronçonneuse. En résumé : un polar léger et divertissant, idéal pour une soirée sans prise de tête. Ni plus, ni moins.

Note : 6,5/10

[pabelbaba]

Ouais, il est cool celui-là. Le 2 est sympa aussi, même si on troque CYF pour Danny Lee et qu'on garde Conan Lee.

[Mark Chopper]

Ils n'ont pas troqué le bon

[pabelbaba]

En effet.

[Mark Chopper]

Le Village des damnés, de John Carpenter (1995)

L'histoire : Une ombre mystérieuse survole le village de Midwich et cause l'évanouissement de tous ses habitants. Ils finissent par se réveiller mais, quelques mois plus tard, plusieurs femmes découvrent qu'elles sont tombées enceintes ce jour précis...

Avis express pour ne pas dire trop de mal de John Carpenter... Je garde peu de souvenirs du film original de 1960 (ce qui n'est jamais bon signe) et suis longtemps resté éloigné de ce film de Big John vu sa piètre réputation (j'aurais dû l'éviter à jamais). Pourtant, ça commence bien : Carpenter sait imposer une ambiance et la vision de ce village frappé par un mal mystérieux est une merveille. Tout s'effondre, hélas, dès la naissance des enfants. Jamais ils n'incarnent une menace crédible à mes yeux. Avec leurs perruques ou teintures blondes et leurs yeux lumineux, ils paraissent tout simplement ridicules... Et ce n'est pas le casting de has been qui sauve le tout, bien au contraire (Christopher Reeve s'en sort à peu près, mais Kirstie Alley, Mark Hamill et Linda Kozlowski sont atroces : le responsable du casting devait avoir une dent contre Carpenter). Voilà un film qui ne fait pas peur, qui ne développe aucune thématique, qui met en scène des personnages inintéressants et où Big John, au fur et à mesure, se montre de plus en plus paresseux. A réserver aux seuls complétistes.

Note : 4/10

[Mark Chopper]

The Constable, de Dennis Law (2013)

L'histoire : La vie d'un policier de Hong Kong, en charge de la maintenance d'un parc de véhicules des forces de l'ordre...

Le prégénérique de ce polar made in Hong Kong laisse une bonne impression : on y voit Simon Yam sauver une jeune femme menacée de viol par une demi-douzaine de jeunes voyous armés de machettes. Avec ses seuls poings, il les met en déroute : voilà un combat bien chorégraphié pour une scène qui permet d'espérer le meilleur... Mais la suite annonce l'un des soucis majeurs du film : le personnage principal est un peu trop lisse. Père d'un enfant handicapé (avec à la clé quelques scènes embarrassantes, dignes d'un Dante Lam : on reconnaît la finesse d'écriture de l'ex colonie britannique), ce policier a quitté la criminelle pour un boulot plus pépère, avec des horaires fixes. Ce qui ne l'empêche pas, de temps à autre, de coller une dérouillée à quelques malfrats (scènes prétextes pour offrir de l'action au spectateur et lui éviter de s'endormir). Hélas, ses adversaires n'ont aucun charisme et font peine à voir. Pas de véritable intrigue ici, plutôt une tranche de vie, qui doit tout à l'excellente interprétation de Simon Yam... Un film pas déplaisant, qui divertit, mais qui se révèle assez anecdotique et sera vite oublié.

Note : 5/10

[Dunandan]

Juliet in Love : 6/10

J'avais zapé ta note sur Juliet in love. Un petit retour dessus ? (pas pour conforter ma première impression, hein ^^).