Modérateur: Dunandan
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Si le film reste correct sur la forme, il manque cruellement de personnalité.
Quant à la présence de la super-star coréenne Kang-ho Song, elle vient surtout nous rappeler qu'on est là face à un bricolage cinématographique plutôt qu'à un projet totalement abouti.
Chaque environnement est mis en scène via des codes visuels adaptés (l'arrière gris-vert, l'école colorée, l'avant doré, etc.) mais malheureusement trop exagérés
dunandan a écrit:D'ailleurs, preuve de qualité : pas de sortie vidéo prévue pour le moment en Amérique du Nord, et deuxième marque de qualitay, le film a été coupé au montage par leurs soins lors de sa sortie en salles (je sais je radote, mais je trouve ça tellement détestable & injuste ...)
Quand je lis ça, je ne sais pas par où commencer. Putain, sans personnalité ce film ? Mais il porte la marque de son auteur d'un bout à l'autre, on ne parle pas d'un blockbuster aseptisé qui torche un cahier des charges usés jusqu'à la corde.
Et en quoi la présence de Song Kang-ho fait penser à du bricolage ? On ne ne peut pas avoir de coréen dans les derniers surivants ? Là je ne comprends pas.
Et oui, c'est exagéré. On ne cherche pas à filmer le réel là... Les ruptures de ton, c'est la marque de fabrique de l'auteur. Ce qui fait qu'on l'aime ou qu'on n'adhère pas. Ce qui fait qu'on ne sait jamais à quoi s'attendre devant ses films.
Etheroman a écrit:La présence de son copain de route est pour moi symbolique du fait que Bong Joon-Ho a traversé le Pacifique et n'a pas l'air tout à fait à l'aise avec son nouveau milieu de production.
C'est un peu comme ça que je vois ce film, du talent gâché sur l'autel des sirènes d'hollywood.
Le transperceneige, c'est plus une maison de fou qu'une train peuplé d'humains
Avec Park Chan-wook à la production, Bong Joon-ho n'a donc pas vendu son âme au Diable et ne s'est pas retrouvé perdu dans l'enfer hollywoodien. Il a simplement pu disposer de moyens supérieurs et d'acteurs américains.
Il n'a pas traversé le Pacifique.
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