Je me suis fais cette réflexion (ça n'a rien de nouveau et c'est surement du verbiage, du creux sur du vide mais je m'en branle car ya bien un tocard qui lira et répondra) :
Si dans l'Univers il existe un nombre limité d'énergies et d’éléments (gaz, nucléaire, électricité, roche etc...) et qu'on part du principe que tout forme un cycle (les étoiles, nébuleuses, systèmes solaires etc...) , que tout se répète alors mathématiquement et théoriquement, il serait donc probable qu'un jour, le même système solaire que le nôtre voit le jour avec la même planète terre et les mêmes espèces, la même évolution et donc, est-ce que ce serait aussi valable pour chaque être humain, pour l'Histoire, les pensées et cie ?
En gros, si tout est matière mais vraiment TOUT alors les mélanges qui garantissent l'existence de chaque chose se répéteront jusqu'à un point final (c'est à dire l'épuisement de toutes les énergies et donc des matières) : là aussi, ces mélanges sont mathématiquement limités (très nombreux, peut-être en milliards de possibilités mais le temps post-big bang se pose déjà en milliards d’années) alors on peut conclure , en théorie, que la vie après la mort existe sous une forme au moins : la répétition de TOUT dans l'Univers jusqu'à sa mort. Vie après la mort confirmée (la même que celle qu'on vit déjà pour des siècles et des siècles) , l'esprit n'existe pas et destin tracé , puisque tout se répète (et voyage dans le temps possible mais pas comme on l'entend : pour ça il faudrait connaitre l'emplacement des autres planètes terres et selon leur stade de l’évolution et de l’Histoire, on peut visiter des époques différentes etc....). Après, on peut aussi admettre des variables dans l'équation, des vies similaires ou totalement différentes mais l'idée d'une vie exactement similaire à celle-ci reste valable puisque les possibilités sont très nombreuses mais pas infinies. Donc on peut retomber sur les mêmes schémas connus.
Cela dit, je fais l'impasse sur le libre arbitre car si tout est matière, énergie, impulsion électrique, informations neuronales, génétique etc...au final qu'est qu'on choisit réellement ? Quand décide t-on vraiment ? Du coup, si mon Moi entier se répète, alors je ne pourrais pas faire des choix différents puisque je serais le même, la même vie, les mêmes déterminismes etc.... et si l'esprit existe et que j'en ai un différent mais dans le même corps, alors ce ne serait pas vraiment moi.
La question c'est est-ce si on peut découvrir une telle vérité, cela influencera sur son existence ? Est-ce que nous pourrions mémoriser nos souvenirs ou arrêter ce cycle (au moins à l'échelle individuelle) ou est-ce qu'encore une fois on ne pourra que se soumettre à cette "loi" ? En fait, on meurt bien dans chaque vie, mais on revit la même -plus ou moins- sans pour autant dire qu'en tant qu'individu on reste le même. Si on part du principe que chaque être est unique (par sa composition génétique, atomique, son caractère, son vécu, le patrimoine véhiculé par son propre arbre généalogique etc...) alors d'où sortent les sosies ? Est-ce qu'on sosie "intellectuel" peut exister indépendamment de l'aspect physique ?
Admettons que d'autres espèces très différentes de nous existent ailleurs : leurs différences seraient d'ordre physiques ou mentales ou les deux ? Est-ce que l'un joue forcément sur l'autre ?
Et peut-on inclure dans cette équation le fait qu'on puisse répéter notre vie mais dans la peau d'une autre espèce aussi évoluée ou plus que la nôtre alors que sa nature sera peut-être très différente ? Donc ça ne fonctionnerait pas si c'était le cas : je ne peux pas être autre chose que Moi c'est à dire la forme que j'ai actuellement et ce que j'ai dans le cerveau. Idées, pensées, caractère et cie + l'adn. Donc si je revis sous une autre forme ce ne sera pas vraiment "moi" tel que je me suis connu sur Terre. En tout cas, je serais débarrassé de tous les déterminismes qui font ce que je suis. J'en aurais de nouveau ou alors, si esprit il y a, je serais "autre" mais tout de même soumis à quelque chose, à des lois universelles, à une logique ou à je ne sais quoi. La vraie liberté en réalité, ce serait donc être un Dieu , dans son propre monde. Mais en tant que Dieu, notre existence dépendrait forcément de quelque chose donc quoi qu'on fasse on est toujours dépendant et soumis à quelque chose. Au final, ce n'est pas un destin "écrit" par quelqu'un d'autre que moi mais inconsciemment et indépendamment de ma volonté. Il y a quelque chose au-dessus qu'on ne peut saisir ni contrôler.
Pour en revenir aux matières et aux énergies ? D'où viennent-elles ? Du Big Bang ? Mais le Big bang il vient d'où ? Qu'est ce qui l'a provoqué ? Et si un quelconque être doué de conscience à tout façonné, d'où vient-il lui ? Et si tout à une fin, tout renait sous une autre forme (cf: voir la naissance des étoiles , leur explosion puis la reconstruction d'une étoile puis système solaire puis soleil qui finit par mourir et donner une nébuleuse et ainsi de suite pour pleins de choses) donc l'infini se trouverait donc peut-être dans l'idée d'une succession de "fini". D'où l'idée que Dieu lui-même serait soumis à ce cycle dont personne ne peut expliquer la source. Je me dis que si l'Homme arrive un jour à expliquer ses origines, pourra t-il expliquer aussi les origines de celles-ci au final on serait face à un plafond, l'Infini du Fini ...
Je pensais à ça via une image de la Terre En réalité, si on prend l'idée que l'Infini c'est le symbole de la boucle, alors tout autour de nous on a pleins d'infinis : absolument tout ce qui nous entoure est infini car il n'y a de fin sur rien. On peut faire le tour de tout sans un mur pour nous stopper. Et on ne peut prendre conscience de la fin d'un objet qu'en sortant de sa dimension et en déjouant la gravité. On prend conscience de la Terre dans sa globalité qu'on la voyant de l'extérieur : on voit que c'est un objet fini mais sur la terre on peut en faire le tour autant de fois qu'on le désire. L'Univers c'est peut-être pareil. Une fois en dehors on tombera sur autre chose, on verra l'Univers dans sa globalité et on pourra ensuite se questionner sur le nouvel infini tout juste découvert.