[Alegas] Mes Critiques en 2014

[caducia]

c'est sur que si tu t'attends à voir Zodiac.

[Alegas]

Bah non, t'as vu où que je m'attendais à un truc de ce style ?
Comme je le dis dans ma critique, j'ai rien contre le fait d'avoir le serial-killer en fond, et l'histoire d'une génération à l'avant, mais dans ce cas tu fais un minimum d'effort sur l'écriture et tu fais pas ton racoleur en foutant des trucs sur le tueur qui servent à que dalle.

[caducia]

Le coup du sérial killer c'est juste pour instaurer un climat paranoiaque et une friction entre les persos, sinon c'est vrai qu'en elle-meme l'histoire du sérial killer ne sert à rien.

[dagokhiouma]

je suis bien d'accord avec ta critique, le côté foutraque pas suffisamment écrit a été rédhibitoire pour moi.

[Alegas]

Le coup du sérial killer c'est juste pour instaurer un climat paranoiaque et une friction entre les persos, sinon c'est vrai qu'en elle-meme l'histoire du sérial killer ne sert à rien.

Ouais mais justement c'est hyper gratuit cette ambiance paranoïaque et glauque. Surtout que c'est juste hyper con car autant ça aurait pu servir à instaurer le doute quand à l'identité du tueur, autant là tu vois direct que ça peut être aucun des persos que l'on te présente. Une belle idée à la con donc.
Et puis bon, un mec qui devient tueur à cause d'un chien qui aboie la nuit. Facepalm ultime.

je suis bien d'accord avec ta critique, le côté foutraque pas suffisamment écrit a été rédhibitoire pour moi.

Tu fais plaisir là, partout où je vais les mecs qui détestent ce film sont très rares.

[comICS-soon]

dago tu veux pas mettre un avatar ?

[pabelbaba]

Ouais, on voit tout là, c'est horrible...

[dagokhiouma]

sérieux vous le voyez plus non plus ?

régulièrement j'ai les avatars de certains qui s'affichent pas mais ça revient dans la journée.
du coup là je pensais que j'avais le meme phénomène pour le mien cette fois-ci et que ça allait revenir...

bon bah du coup mon avatar "the shield" je vais devoir le changer pour un plus ciné compatible...

[padri18]

Moi j'ai aucun souci de visu sur ton avatar. Laisse le donc, il est très bien comme ça

[dagokhiouma]

ça fait une paille que j'ai vu Summer of Sam, trop longtemps pour en énumérer avec détails ce qui ne m'avait pas plus, et de mémoire la liste est longue, mais en revanche la déception et la douleur de l'arnaque sont encore bien présentes., suffisamment pour ne pas me faire mettre une seconde fois.

[comICS-soon]

Là je le vois mais ça faisait plusieurs jours que tu n'avais rien chez moi

[Mark Chopper]

C'est vraiment pas bien, mais alors vraiment pas. On dépasse ici le stade du film qui m'indiffère pour arriver dans celui du film qui m'agace à tout les niveaux. On m'avait vendu un peu partout que c'était l'un des meilleurs films de son auteur, et je vais finir par croire que hormis 25th Hour, je ne suis pas client du style sans aucune subtilité de Spike Lee.

Bienvenue au club (et j'en ai vu des films de ce tocard).

[Alegas]

Dans sa filmo le seul truc qui me tente un minimum c'est son documentaire sur Michael Jackson, le reste j'évite à partir de maintenant. A la limite je reverrais Inside Man, et 25th Hour évidemment, mais je crois que ce réal n'est pas fait pour moi.

[Alegas]

About Time (Il était temps) de Richard Curtis

(2013)

Pas de doutes possibles, lorsqu'un film vu trois fois en moins de six mois arrive encore à donner avec la même intensité un véritable sentiment de joie de vivre, c'est qu'il est assurément un feel-good movie réussi, ce qui est le cas avec ce About Time qui, hélas, a été un peu partout été très mal vendu. Et si Richard Curtis n'est clairement pas un homme qui signera un jour un chef-d’œuvre, que ce soit au poste de scénariste ou de réalisateur, il possède de façon assez évidente le petit plus qui fait qu'il est capable de livrer des œuvres qui savent parler à un large public sans pour autant céder à la facilité de l'écriture grossière. Devant un script ou un film de Richard Curtis, à de rares exceptions près, on est certain de rire beaucoup, d'être parfois ému, mais surtout de ne jamais être pris pour un imbécile tant le bonhomme livre ses histoires avec une véritable et généreuse honnêteté. Avec About Time donc, il livre ce qui est certainement à mes yeux son film le plus abouti sur beaucoup de points, et qui continue dans une veine très énergique tout en restant singulièrement différent de Love Actually ou de The Boat That Rocked.

Si la promotion du film mettait largement en avant le postulat fantastique ainsi que la présence de Rachel McAdams, on sera finalement surpris de se rendre compte que le métrage est finalement bien plus une ode à la vie, se centrant sur l'évolution d'un homme qui, de ses 21 ans à son deuxième enfant, devra apprendre à profiter de chaque moment que la vie lui offre, tout en bravant les épreuves que chacun, inéluctablement, devra faire face un jour ou l'autre. A partir de là, on pourra évidemment se demander donc à quoi sert réellement l'ajout du fantastique au sein de telles thématiques, et c'est donc avec grande surprise que Curtis n'utilise jamais cet ajout de façon gratuite, l'employant d'abord pour créer le rire, puis finalement pour émouvoir par la simple capacité du héros à revivre chaque moment qu'il a vécu tout en ayant un contrôle de modification limité. Entre les mains d'un réalisateur/scénariste lambda, on aurait eu sûrement un simple film drôle mais oubliable, avec Curtis on se retrouve avec une petite perle touchante, très bien écrite, très drôle et très bien interprétée, dans lequel chacun peut se retrouver. Et si une scène en particulier a le pouvoir de me faire craquer à chaque vision, c'est peut-être parce que ce sont justement les récits les plus proches des réalités de la vie qui donnent lieu aux meilleurs feel-good movie.

NOTE : 8,5/10

[Mark Chopper]

Et si une scène en particulier a le pouvoir de me faire craquer à chaque vision, c'est peut-être parce que ce sont justement les récits les plus proches des réalités de la vie qui donnent lieux aux meilleurs feel-good movie.

Pas faux. Mais pas toujours vrai (ou alors ma vie ressemble à Piège de Cristal et au Dernier Samaritain ).