Friday the 13th part.2 5.5/10J'aime bien cette suite meme si elle ne prend jamais de risques, coincée qu'elle est par la rigidité de son cahier des charges.
Pourtant, l'apport d'un Steve Miner, débutant, est indéniable surtout lorsque l'on observe la séquence d'ouverture. Bien plus appliqué qu'un Sean Cunningham, il prend son temps pour créer une atmosphère, joue de la caméra à la première personne et offre à Adrienne King (
la survivante du premier) l'une des morts les plus réussies et les plus tendues de la saga. Malheureusement, cet écart ne perdure pas et la routine de Crystal Lake va vite reprendre le dessus. Nous avons donc droit à la désormais nouvelle fournée de monos fuckers livrée à un Jason devenu chasseur, vivant dans les bois et glorifiant sa défunte maman tel un Norman Bates des cavernes. Pas de nouveauté à l'horizon donc, tous se feront zigouiller aussi méthodiquement que salement (
le gars en fauteuil!). A noter que le départ de Tom Savini s'avère un brin préjudiciable, les meurtres étant beaucoup moins graphiques et spectaculaires. A l'instar de l'introduction, Miner va tenter de se démarquer en plaçant son final au coeur de l'antre de Jason. L'idée est bonne surtout que le lieu est relativement craspec et inquiétant. Mais les habitudes ont déjà la vie dure et l'on sent tout le poids d'une production qui a imposé un final similaire à celui du premier. Meme musique, meme ralenti, meme hargne dans les yeux de l'héroine...
Cet opus 2 n'a logiquement pas bénéficié d'une grosse marge de manoeuvre se bornant à copier coller tout ce qui a plu au public mais offrant cette fois ci un boogeyman d'envergure mais encore vierge de son statut d'icone de l'horreur. Le sac à patate n'a pas le meme impact que le masque de hockey...