[Pathfinder] Mes Critiques en 2014

[Pathfinder]

De mon coté, je pense que l'aspect contemplatif peut se marier avec la philosophie et l'univers des arts martiaux. Mais encore eut il fallu engager les bonnes personnes (je cible Tony Leung là) et encore une fois savoir raconter une histoire. C'est la chose qui manque cruellement à ce film, au delà des tics du réalisateur.

[osorojo]

Ben oue, mais c'est ça que je pointe du doigt Path, WKW il s'en fout un peu des histoires. Il privilégie l'ambiance. Mais dans The grandmaster, vu qu'il ne se contente pas, comme tu dis, d'illustrer poétiquement la philosophie des arts martiaux mais essaye au contraire d'en raconter un pan historique tout en ne l'écrivant qu'à moitié, ben, à mes yeux, il se plante.

[Pathfinder]

On est d'accord!

[Dunandan]

Je ne m'avance pas trop, car je ne l'ai pas encore vu. Je suis quand même curieux de voir le résultat, malgré les nombreuses déceptions rencontrées sur le forum. Et je ne suis pas sûr que son défaut soit une question de casting (pour WKW, l'important est d'iconiser avant de dépeindre le monde des arts-martiaux), ou de pouvoir raconter une histoire (car ça n'a jamais été son but), mais d'avoir choisi un sujet qui ne s'accorde pas avec son style. M'enfin wait & see comme on dit.

Edit : d'accord avec Oso' qui me double un peu sur ce coup .

[Pathfinder]

@ Dun': Je suis un peu sévère avec Tony Leung qui, à mon sens, tient son role malgré ses carences "physiques" et martiales. Je l'ai meme trouvé charismatique meme si je lui préfère la bestialité d'un Donnie Yen.

[pabelbaba]

Enfin il n'est pas possible d'envisager ce film comme un film de kung fu au sens strict. C'est un gros hommage au genre dans le style de WKW. Il y a quelques problèmes de coupes, mais globalement c'est beau et loin d'être vain.

[osorojo]

Que tu dis !

[pabelbaba]

C'est un peu court jeune homme!

[osorojo]

On se moque pas, c'est de naissance

[Alegas]

Les lois de l'attraction 8/10

Après toutes ces années, le film de Roger Avary se revoit toujours aussi bien. Entre trouvailles visuelles et trash désabusé, il conserve sa hargne et son envie de décrire la réalité d'une vie au lycée bien loin des délires potaches façon American Pie. L'idée de montrer, par des destinées croisées, le difficile passage à l'age adulte ne vieillit pas et semble etre en phase avec toutes les époques ou le film peut se découvrir. De plus la virtuosité et l'originalité de la réalisation ne verse jamais dans le tape à l'oeil gratuit et sert judicieusement une narration déstructurée que n'aurait pas renié un copain bien célèbre de Roger Avary (mention spéciale au trip cul-alcool-excès de Kip Pardue!). En ce qui concerne les acteurs, j'aime assez l'idée d'avoir pris des "gueules" polissées et connues du petit écran pour les confronter à une rudesse et une violence bien loin de leurs univers TV dorés. Verhoeven avait, en son temps, également réussit son coup avec les acteurs de Starship Troopers.

Je ne sais pas si c'est culte mais le fait est que les Lois de l'attraction reste un film dur, sans concession et mélancolique sur la difficile période ou l'ado se construit en tant qu'homme en milieu hostile.

[Pathfinder]

Critiques express car tout a été déjà dit sur ces deux films


Kingdom of heaven version longue 8/10: l'avant dernier bon Ridley Scott et surtout l'un des films historiques les plus réussis de ces dernières années. La réalisation est somptueuse et les dédales de sous intrigues sont superbement restitués par une narration limpide et des acteurs aussi charismatiques que bons (enfin un gros bémol pour Bloom qui n'a pas les épaules pour un film de cette ampleur). Epique et très interessant.



Robocop 9/10: malgré un personnage qui aurait une facheuse tendance à se ringardiser avec le temps (son apparence j'entend!), le film de Verhoeven n'a rien perdu de son mordant et des valeurs rentre dedans qu'il véhicule. Porté par un casting ultra badass (avec de vraies gueules, Cox, Ferrer, Smith et Wise) et un Peter Weller passé à la postérité, Robocop dézingue l'Amérique forte et profite d'un joli budget pour aller à contre courant des blockbusters classiques et livrer une péloche aussi sauvage que maligne. Qu'on se le dise, il n'y a qu'un seul Robocop!

[Dunandan]

Tu te fais des valeurs sûr là, et tout à fait d'accord avec toi (tu devrais être engagé pour écrire le texte qui accompagne les affiches - pour se faire une idée du film - : bref et droit à l'essentiel ^^). M'enfin pour 9 films sur 10 .

[Pathfinder]

Et les 1/10 correspondent à quoi? Les films asiatiques?

[Dunandan]

Surtout les films dits "naïfs"/sensibles/romantiques (ça dépend desquels, hein). Bon après tu synthétises bien tout ce qu'on peut leur reprocher et gâcher la séance, mais du coup t'y vas pas avec le dos de la cuillère ^^.

Pour les films asiat', on peut pas tout apprécier - moi ce sont les polars trop bavards - (par exemple, The Host m'avait dérangé pour les mêmes raisons que toi avant - les ruptures de ton et le jeu exagéré des acteurs durant certaines scènes -, alors que maintenant j'y trouve l'un des films de monstres les plus intéressants et chouettes depuis un certain temps).

[Pathfinder]

Friday the 13th 6/10

Je tiens à prévenir tout de suite que je vais manquer cruellement d'objectivité en abordant Friday the 13th. Découvert il y a fort longtemps, j'ai toujours été fan de la saga et de son tueur mongolo au masque de hockey.

Cependant, ce premier épisode va rester très discret sur l'identité du tueur et laisser une toute petite place à Jason. Aux antipodes d'un Halloween ou d'un Griffes de la nuit, Vendredi 13 ne s'encombre jamais d'un quelconque sérieux (et ce malgré les déclarations des créateurs). Le projet a toujours été de surfer sur le succès d'Halloween en donnant clairement au spectateur ce qui avait été suggéré dans le film de John Carpenter. Nous allons donc suivre les péripéties d'un gentil groupe de monos libidineux se rendant sur son site de vacances, lieu sur lequel s'est déroulé une terrible tragédie quelques années auparavant. Une fois tout cela mis en place (au prix de quelques acteurs vraiment miteux), la fiesta commence avec un enchainement très régulier de meurtres violents. Et c'est sur cet aspect bien précis que la série va batir sa renommée. Les producteurs veulent proposer du sang et des viscères à tout prix et ce quelque soit le jeu des acteurs, l'idiotie des situations ou la redondance des morts. Et avec l'aide d'un ingénieux Tom Savini, ce premier épisode ne lésine plus sur la barbaque (le sort de Kevin Bacon reste toujours dans les esprits) et fait table rase de la subtilité chère au slasher de Carpenter.

Franchise de bourrins initiée par des bourrins avides d'argent facile, Vendredi 13 n'est certainement pas un modèle de subtilité mais se montre très souvent fun et délirant dans ses intentions. Son twist passé à la postérité, Jason peut désormais commencer à sévir...