[Mark Chopper] Mes critiques en 2014

[Val]

De Ozu, je n'ai vu que Le Goût du Saké, qui m'a un peu ennuyé sans me déplaire non plus. C'est normal ? (question conne, je l'admets). J'ai aussi Voyage a Tokyo sous le coude.

[Dunandan]

J'ai Herbes flottantes en stock, je ne sais pas du tout quand je vais me décider ... . Mais j'ai largement plus envie de découvrir l'oeuvre de Ozu - vu que Printemps tardif, j'ai eu mal, mais je ne désespère pas - que celle de Mizoguchi (en plus ta référence à un mangaka que j'aimerais lire, m'intrigue).

[Mark Chopper]

De Ozu, je n'ai vu que Le Goût du Saké, qui m'a un peu ennuyé sans me déplaire non plus. C'est normal ?

C'est en tout cas ce que je ressens à chaque film (j'en ai vu 4)

J'ai Herbes flottantes en stock

Je le vois dans l'année celui-là. Mais Bonjour me semble vraiment préférable pour se lancer. Mizoguchi, je vais en retenter un prochainement, mais sans grand espoir (je garde zéro souvenir des deux que j'ai vus, ce qui n'est jamais bon signe, alors que je me souviens bien des Ozu que j'ai découverts il y a trois ou quatre ans).

[Scalp]

Et Resnais ?

[Mark Chopper]

Je laisse ça aux masos

[Creeps]

J'ai vu Hiroshima mon amour hier, c'est bien ennuyeux !

[Alegas]

Une véritable torture ce film.

[Dunandan]

Le soucis, c'est qu'ils ont presque rien d'asiatique dans ma médiathèque (sinon fo que j'aille jusqu'à mon Université = 2h de transport), c'est facilement trouvable en Albanie tous ces Ozu ?

[Mark Chopper]

Aucune idée. Tous les titres dispos en France sont dispos dans ma médiathèque : j'emprunte.

[Dunandan]

Je me tâte pour me prendre le coffret Mk2 des films en couleurs ... Sinon Carlotta va sortir un coffret rassemblant 14 films en N&B, mais la qualité des films semble vraiment très inégale.

(ce serait histoire d'avoir un peu de tout comme ciné jap' dans ma collection )

[elpingos]

(sinon fo que j'aille jusqu'à mon Université = 2h de transport)

C'est con d'être d'à 2h de son Université, non? Pas trop dur de se motiver? (ceci dit quand je vivais à Montréal je mettais bien 1h à aller à l'udm -qd j'y allais du coup- )

[Mark Chopper]

Le coffret va contenir du muet et là, j'ai du mal. Je pense me faire sur le long terme l'intégrale de ses films parlants (19 au total : j'en ai vu 4), mais le muet non

A la rigueur, ses films noirs sous influence américaine, pour voir l'évolution de son style.

[Dunandan]

(sinon fo que j'aille jusqu'à mon Université = 2h de transport)

C'est con d'être d'à 2h de son Université, non? Pas trop dur de se motiver? (ceci dit quand je vivais à Montréal je mettais bien 1h à aller à l'udm -qd j'y allais du coup- )

Non aller-retour. Mais bon, ça fait quand même un joli trou dans mon emploi du temps ...

@ Mark : je pense faire en effet l'impasse de ce coffret qui a l'air bien pour les bonus, mais bon ça fait une éternité que je les zappe et l'image a l'air de piquer les yeux. Par contre le coffret Mk2 m'intéresse bien plus et reste abordable ... Pour les autres, je sens qu'il faudra que je me farcisse de temps en temps ce trajet pour en profiter, et encore ils sont loin d'avoir tout (presque autant de muets que de parlants).

Edit : entre Carlotta, Mk2, et mon DVD, ça ferait quand même 15 films parlants, ah ça se discute ... Bon je verrai, car c'est le genre d'offre qui va être difficile à retrouver (pour le Carlotta qui ressort en fait ses DVD qui étaient épuisés avec quelques inédits).

[Mark Chopper]

Pour la qualité, ce n'est pas toujours tip top, mais on n'aura jamais mieux de toute façon. Certains films sont très abîmés (surtout au niveau du son).

[Mark Chopper]

Girl Boss : Crazy Ball Game, d'Ikuo Sekimoto (1974)

L'histoire : De jeunes et jolies délinquantes... Des méchants yakuzas... Des diamants... Blablabla (comme d'hab' quoi)...

Voici le septième et ultime film de la franchise Girl Boss / Sukeban. L'idée d'écarter ici les visages connus du genre, Miki Sugimoto et Reiko Ike, têtes d'affiches des opus précédents, n'est pas mauvaise. Loin de là : il était plus que temps d'apporter du sang neuf. Mais il aurait fallu recruter des actrices plus charismatiques que celles qui animent ce long-métrage interminable (découvert en deux temps : difficile de résister au sommeil). Comme la recette de la pinky violence est ici dupliquée une énième fois sans âme, je fais moi aussi le paresseux et copie/colle, à quelques variations près, des phrases de ma critique précédente. On retrouve ici les éléments habituels du genre : des femmes oppressées et vengeresses, des hommes animés par les seuls désirs de la chair et de l'argent, des scènes de sexe, de torture... Le cahier des charges est respecté, mais le cœur n'y est plus. Difficile de s'intéresser à cette histoire plan-plan, d'autant plus qu'Ikuo Sekimoto, en dehors d'un sympathique jeu de massacre final, ne fait aucun effort de mise en scène et emballe le tout de manière pépère. Au final, en dehors du premier et du quatrième opus, je ne peux pas recommander cette saga qui manque d'énergie et de folie, pas même aux crevards du genre.

Note : 2,5/10