Girl Boss : Escape From Reform School, de Sadao Nakajima (1973)
L'histoire : Plusieurs délinquantes s'échappent d'une maison de correction et tentent d'échapper à leurs poursuivants...
Voici le cinquième film de la franchise Girl Boss / Sukeban. Cet opus est marqué par plusieurs changements qui, au final, se révèlent regrettables : Norifumi Suzuki abandonne sa chaise de metteur en scène à Sadao Nakajima (il s'agit, fort heureusement, de son unique participation) et Reiko Ike ne figure pas au casting. La belle Miki Sugimoto, quant à elle, tient toujours la vedette. Nous sommes en présence d'un women in prison pantouflard, avec une première partie qui se déroule dans une maison de correction où les "prisonnières" (de jeunes délinquantes) subissent de mauvais traitements (cachot, restriction alimentaire) et une seconde consacrée à la cavale de quelques unes. L'histoire se traîne, manque de péripéties, la mise en scène n'a aucune saveur et l'esthétique de l'ensemble se révèle assez terne. Pire encore : le sous-texte féministe (girl power) habituel du genre semble avoir été jeté aux toilettes avec le scénario. Ennuyant et poussif, Girl Boss : Escape From Reform School me confirme, après l'anecdotique Jeans Blues : No Future avec Meiko Kaji, que Sadao Nakajima ne gagne pas à être connu... Un film qui ne mérite pas que l'on s'y attarde.
Note : 3,5/10