Les sorties ciné de la semaine du 02/04/2014 Voici une semaine assez peu attrayante. Il y a malgré tout 2-3 qui semblent valoir le détour. A commencer par le nouveau film de Kim Chapiron : après un détour par l'Angleterre pour Dog pound, le voici de retour en France avec un film sur l'univers des grandes écoles où il suit une bande de jeunes qui va monter un réseau de prostitution au sein de l'université. Il faut néanmoins préciser que La crème de la crème reste avec tout une comédie malgré son sujet grave. Du côté du cinéma indépendant US, Alexander Payne revient avec un petit road-movie en noir & blanc qui a tout pour plaire. Nebraska suit donc l'histoire d'un vieil homme alcoolique qui croit avoir gagné au loto et qui traverse les Etats-Unis avec son fils pour aller chercher son gain. Ça fait plaisir de revoir Bruce Dern ! Le "blockbuster" de la semaine est un film de samouraï aux accents fantastiques. Produit et interprété par Keanu Reeves, 47 ronin semble être avant tout un divertissement destiné aux américains mais ça peut le faire quand même. Les films vénézuéliens sont suffisamment rares pour ne pas le rater quand il y en a un qui sort. Pelo Malo raconte la vie d'un gamin de 9 ans à Caracas : un joli dépaysement en perspective. Du côté du cinéma français, on a le droit à 3 sorties. 10 ans après Les revenants (qui a été adapté en série entre temps), Robin Campillo revient avec Eastern boys, un film sur des petits malfrats des pays de l'Est. Les retours presse sont plutôt élogieux mais il faut quand même se méfier. Claude Lelouch, quant à lui, n'est toujours pas mort et il a fait appel à Johnny Hallyday et Eddie Mitchell pour son nouveau film : Salaud, on t'aime. Je serai presque tenter à aller voir le film pour son casting féminin (Sarah Kazemy, Pauline Lefevre, Jenna Thiam) mais il y a des limites à ne pas franchir ... Mais on n'a pas encore touché le fond puisque sort aussi Avis de mistral, le nouveau film Rose Bosch (souvenez-vous, c'est la réalisatrice qui disait que ceux qui n'avaient pas aimé La rafle étaient des nazis). Les amateurs des téléfilms de TF1 devraient trouver leur bonheur avec cette histoire à 2 balles portée par un Jean Reno bedonnant. Enfin, on finira cette semaine avec un énième documentaire sur le conflit israélo-palestinien. Dans Dancing in Jaffa, on suit un ancien danseur professionnel qui retourne chez lui à Jaffa pour donner des cours de danse aux enfants israéliens et palestiniens. Ça sent le joli message humaniste mais on a eu notre dose de ce genre de projet.