[Mark Chopper] Mes critiques en 2014

[pabelbaba]

Suffit de bosser!

La blague

Enfin on est là, tranquille à dire qu'on gagne pas bien notre vie alors qu'on fout rien un vendredi après-midi...

[dagokhiouma]

moi chuis au taf
et je vais pas tarder à me barrer justement, histoire de commencer réellement à bosser, pour m'occuper des gamines jusqu'à 21h.

[Waylander]

Sachant qu'avec un smic on peut à peine vivre, avec 4 smic je pense qu'on s'en sort quand même relativement bien. Ce n'est pas riche au sens millionnaire ou milliardaire m'enfin comme dis Mark , tu n'as aucun souci pour la bouffe le loyer (tu achètes même direct) , tu peux largement subvenir aux besoins de deux gosses et rembourser pour ta voiture...après Mark, si on suis la logique du niveau de vie , un mec qui touche 4000 € va vouloir vivre par en se calant sur sa paye donc au final à la fin du mois il est à sec comme le smicard. Avec 4000 tu es riche si tu vis à la smicard mais si tu veux à la bourge tu es pauvre. Et puis bon les impôts ne sont pas les mêmes hein...

4000 € c'est le minimum si tu veux "vivre" pleinement sans te poser de questions de fric tout en profitant à côté : voyages etc...

[Mark Chopper]

Zêtes dépensiers, les mecs.

[pabelbaba]

Et on ne vit pas en province...

[osorojo]

Suffit de bosser!

La blague

Enfin on est là, tranquille à dire qu'on gagne pas bien notre vie alors qu'on fout rien un vendredi après-midi...

Je fais plus qu'il ne faut d'heures

[pabelbaba]

Nan mais moi aussi je reste jusqu'à pas d'heure, mébon on glande quand même méchamment!

[Tyseah]

Ben ce que je lis là, c'est qu'il aimerait surtout qu'on lui donne les moyens de vivre sa passion, au sens premier du terme (tu me rectifies Tyseah si j'ai pas compris). Car bon voilà on peut adorer ce qu'on fait, mais toujours faire attention à ses sous à la fin du mois, forcément ça pèse sur la balance. Il faudrait aussi réfléchir à ce qu'est un choix véritablement assumé, car il y a toujours des (petites ou grandes) variantes avec lesquelles on est pas d'accord .

Voilà, tout à fait. Mon choix est assumé, il n'empêche qu'on a quand même le droit de se plaindre un peu.
Nan mais sinon pour clore le débat, selon moi il ne suffit pas de dire "quand on veut on peut", il y a certaines variables qui parfois s'imposent à nous et nous empêchent de réaliser ce qu'on veut. Des obstacles qu'on peut éclater, mais parfois non. Mais comme l'a écrit Mark, même si je déteste quand les gens le font , je suis encore assez jeune et peut-être que je changerai de job, qu'il sera peinard, pas trop mal payé et que je pourrai me payer mon voyage rêvé dans la Creuse. ( )

[Mr Jack]

4000 euros c'est très très bien payé, aujourd'hui. Mon père est cadre chez ADP il touche 2-3000 euros par mois et il se paie des vacs au Panama, à Tel-Aviv, en Rep Dominicaine, genre 3/4 fois par an. Comme disait Mark, c'est une question de priorités. Chacun a les siennes. Mon père se bute au taff et il se récompense en se payant des vacs au soleil histoire de tenir le coup, sorte de cercle vertueux perso. Tout ça pour dire que le film de Stiller passe un bon message, malgré tout.

[Mark Chopper]

Blueprint of Murder, de Kihachi Okamoto (1961)

L'histoire : Un homme enquête sur la mort de son frère, classée comme accidentelle par la police. Accompagné d'un ami journaliste, il découvre qu'il s'agit d'un assassinat...

Le cinéaste Kihachi Okamoto n'est connu en Occident que pour son travail sur quelques classiques du chambara, comme Le Sabre du mal (une référence du genre) et Zatoïchi contre Yojimbo (l'un des opus les plus faibles de cette longue saga). Il est en effet difficile de découvrir ses autres films, faute de sous-titres... à moins de bien chercher. Polars, films de guerre, comédies : sa filmographie semble assez riche. Ce n'est pas, toutefois, ce Blueprint of Murder qui va me donner l'envie de l'explorer davantage. Polar à l'histoire trop commune pour passionner et aux personnages trop fonctionnels pour se révéler attachants, il ne marquera pas ma mémoire très longtemps.

Néanmoins, on ne peut nier un intéressant travail sur la forme : le sens du cadre du cinéaste, en 1961, sautait déjà aux yeux, et cette production Tôhô avait peu à envier à celles, plus réputées, de la Nikkatsu (notamment les films de Seijun Suzuki) sur le plan de la photographie et de la direction artistique... L'ensemble reste court et n'a donc pas le temps, avec ses clubs mal famés et ses bastons, d'ennuyer. D'autant plus qu'il propose, de temps à autre, quelques bonnes idées, à l'image de cette fusillade où un homme blessé aux mains et un autre blessé aux yeux associent leurs forces pour gommer leurs handicaps respectifs et ainsi se défaire de leurs opposants.

En résumé : un polar sympathique et bien troussé, ni plus, ni moins... Rien d'exceptionnel, mais représentatif d'une époque où les studios japonais accordaient encore une grande importance à l'aspect formel.

Note : 6/10

[Mark Chopper]

Pas de critique pour trois polars anecdotiques :

Black Line, de Teruo Ishii (1960) : 4/10
New York, deux heures du matin, d'Abel Ferrara (1984) : 3,5/10
Flic Story, de Jacques Deray (1975) : 5,5/10

[Mark Chopper]

Girl Boss Blues : Queen Bee's Counterattack, de Norifumi Suzuki (1971)

(Girl Boss Blues : Queen Bee Strikes Again)

L'histoire : Les (més)aventures d'un gang de jeunes délinquantes japonaises avec des motards et des yakuzas...

Voici le premier film de la franchise Girl Boss / Sukeban, qui fut l'une des plus populaires de la pinky violence, sous-genre qui fit les beaux jours du cinéma d'exploitation japonais au cours des années 1970. Cette franchise comporte sept films en tout, la plupart mettant en scène deux des plus grandes icônes de l'époque : Reiko Ike et Miki Sugimoto. Tous les éléments qui en ont fait le succès répondent présents dès cette introduction : des jeunes femmes dénudées et des scènes de sexe et de violence, pensées pour détourner le public des programmes familiaux du petit écran et le faire revenir dans les salles obscures... Les actrices tombent donc leurs vêtements et les affrontements plus ou moins sanglants se succèdent. De ce côté-là : aucune tromperie sur la marchandise.

Mais tout ceci peine à captiver sur la longueur, la faute à un Norifumi Suzuki que l'on a connu bien moins sage avec sa caméra et ses effets de style et à une histoire qui se traîne. Le personnage de Reiko hésite ici entre diriger un gang de délinquantes désireuses de n'obéir à aucune règle fixée par les hommes et vivre pleinement son amour pour tel ou tel homme. En sachant qu'elle se tâte entre le fils d'un riche industriel, motard adepte du bike fuck (ce qui nous offre une scène surréaliste), et un aspirant yakuza qui ne pense qu'à l'utiliser pour grimper les échelons du milieu criminel. Pas toujours fascinant tout ça. Mais le charme de cette bobine opère assez souvent et difficile de ne pas apprécier le vent de liberté qui y souffle.

En résumé : des débuts hésitants, perfectibles mais prometteurs, qui me donnent envie d'être généreux...

Note : 6/10

[osorojo]

Ahahaha le bike fuck, ça a l'air d'être quelque chose

Sympa la review, je me le note celui là

[angel.heart]

Je l'avais trouvé assez casse couille.

[Mark Chopper]

Tu devais être mal luné, parce que ça envoie la marchandise... et le bike fuck c'est moyenne obligatoire