Rencontre avec Joe Black |
Réalisé par Martin Brest |
6.5/10 |
Synopsis
Critique
Le principal intérêt du métrage tient dans les relations entre les personnages et leur lien disparate avec la vie et la mort, ce qui amène le spectateur à se poser des questions sur son destin, ses choix de vie. Quand on sait que son heure est venue et que le compteur tourne, est-ce que nos décisions changent, quand le destin d'un proche prévaut son notre propre existence, comment certains mettent leur humanité de coté uniquement par appât du gain.
"Meet Joe black" est un peu comme une pièce de théâtre où chaque personnage incarne un pécher que l'on découvre au fil de l'histoire. Anthony Hopkins devient une sorte de guide pour Joe Black qui découvre le monde et ses petits plaisirs coupable, de la façon la plus maladroite du monde comme un gosse. Un contraste saisissant entre son physique impeccable et son attitude boiteuse qui garde un aplomb constant quelques soient les circonstances, ce qui donne droit à quelques situations décalées.
Le film aborde donc une large palette psychologique montrant que la mort ne fait pas différence entre les blancs, les noirs, les classes sociales. Pourtant, on choisit d'aborder cette histoire dans le cadre d'une famille de la haute bourgeoisie, ce qui est juste insupportable. Une fête monstrueuse, démesurée où chaque détail compte, où on discute des cuillères en argent, des cadeaux en or...Hollywood a voulu nous en mettre plein des yeux avec le couple parfait Pitt / Claire Forlani et en rajoute une couche avec du luxe à tout va, c'en est à vomir à force.
Le film est aussi plutôt long - 3 heures, et pas mal de scènes à couper avec de vrai temps mort, genre Pitt qui met 5 minutes à lâcher son pseudo (ou sa valda), c'est vraiment usant à force, et pas mal de scénettes sur la découverte des us et coutumes sur terre qui sont bien inutiles.
Un film un peu trop calibré qui manque d'aspérité et de sincérité, qui du point de vue esthétique touche la perfection, au scénario original, mais qui s'éparpille un peu en futilités. A réserver pour les fans de romance appuyée et de Mister Pitt.