[Padri18] Mes Critiques en 2014

[padri18]

Jeepers Creepers
de Victor Salva (2002)

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7/10
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Bien sympa ce Jeepers Creepers. Le film met un peu de temps à ce lancer, mais ça permet d'acquérir un minimum de sympathie pour les deux protagonistes principaux (dont Justin Long qui a déjà un capital sympathie à la base, ça aide). Ensuite vient l'introduction du Jeepers et là c'est bien sympa. Roulant dans une camionnette blindée/rouillée aux allures d'engin de la mort tout droit sorti de Mad Max, affublé d'un chapeau et d'un manteau long et noir, le bestiaux ne se dévoile pas pour autant si tôt. On a le droit d'abord à la découverte de son antre où il stocke ses victimes façon Chapelle Sixtine, et ça c'est bien classe; le méchant a donc non seulement une bonne allure dans son introduction mystérieuse, mais en plus il se révèle un as de la déco maniaque; là c'est du bon point !

Finalement le Jeepers se révèle dans une attaque contre des flics et là ça envoit pas mal, petite décapitation à travers le toît de la voiture, ça fait son effet bien sûr, et ça ne s'arrête pas là puisque le bestiaux ira même jusqu'à rouler des pelles à la tête décapitée. Décidément, que de bons points pour ce bestiaux sublimé par un réal qui aime iconiser sa créature.
Malheureusement, tout cela perd un peu de puissance dans un final beaucoup trop plat; où le budget du film se fait clairement trop ressentir et où les idées scénaristiques (l'intro d'une femme qui a des visions du futur des héros avec la bête) et le comportement des personnages (la soeur est à baffer dans cette dernière partie) plombent beaucoup trop ce climax qui n'a pas l'air dans être un, puisqu'on est décontenancé que le film s'arrête aussi brusquement.

Reste néanmoins un montre charismatique à souhait et un réel amour du réalisateur pour ce dernier qui font oublier le manque de moyens et un final un peu raté.

[padri18]

Jeepers Creepers 2
de Victor Salva (2003)

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7/10
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Deux ans après le premier volet qui a remporté un petit succès (60 millions au box office mondial pour 10 de budget), voici un second volet toujours réalisé par Victor Salva qui dispose ici d'un budget plus confortable (17 millions), et cela se ressent à l'écran. Déjà contrairement au premier volet, celui-ci est filmé avec un scope, ce qui donne un certain cachet au film à commencer par une introduction bien sympa dans un champ de blé, avec une somptueuse photo jaune/été pour le coup; L'occasion pour le réalisateur de réintroduire sa créature dans son iconisation préférée, puisque déguisé en homme de paille.
Ensuite est posée l'histoire principale avec un groupe de jeunes sportifs en voyage dans un bus, voyage vite stoppé par la créature qui y verra l'occasion d'un bon repas, et surtout d'un amusement certain. Contrairement au premier volet où les deux héros suscitaient de l'empathie, il faut reconnaître qu'ici le groupe de jeunes fait pâle figure et le spectateur en vient plutôt à avoir envie de les voir se faire choper les un après les autres par le Creeper, chose qu'il ne tarde pas à faire avec engouement (la scène où il choisit ses proies alors qu'il est collé à la vitre la tête à l'envers, est d'ailleurs aussi drôle que dérangeante avec des clins d’œils et léchage de vitre ).

Outre le scope, le bon point également ici est une créature plus réussie visuellement que dans le premier volet, le maquillage étant ici vraiment convainquant. Quelques scènes en CGI viennent également ponctuer les attaques, et globalement rien ne pique les yeux, ça vieillit plutôt bien. Le réalisateur utilise ainsi à bon escient sa créature et n'hésite pas à la malmener avec une lance à travers la tête, l'occasion d'offrir une scène de "repoussage" de tête plus tard, aussi réussie que malsaine.
Tout n'étant pas rose, on pourra reprocher une petite lenteur au cloisonnement des jeunes dans leur bus, mais également le retour des rêves médium qui débarquent ici comme un cheveux sur la soupe. Le seul bon point à retirer de cette idée foireuse est l'apparition de Justin Long le temps de deux courtes scènes; rien de transcendant, mais ça fait une liaison avec le premier volet et c'est toujours appréciable d'avoir des apparitions de guests dans les suites.
Point noir du premier volet, le climax final ici se fait sentir avec une succession d'attaques et un Ray Wise qui joue de son harpon géant contre le Creeper, l'occasion de profiter du budget plus conséquent !

Au final, une suite tout aussi correcte que le premier volet, où le manque d'empathie pour les personnages est compensé par une créature plus réaliste et un visuel plus léché.

[angel.heart]

Je ne les ai pas revu depuis presque 10 ans, les Jeepers Creepers. J'en garde de bons souvenirs.

Vais me les refaire prochainement.

[osorojo]

Tout pareil qu'Angel, tu me donnes envie de les revoir Padri

[padri18]

Thanks, c'était de la découverte pour ma part; Et pas déçu du tout, même si j'ai mes petites réserves sur chaque opus, j'ai passé un bon moment devant !

[padri18]

Avis express :


Le Hobbit : la Désolation de Smaug : 5/10
Malgré les 2h40, je me suis pas emmerdé; mais alors qu'est-ce que ça brasse du vent... Je passerais sur le visuel qui me fait toujours grincer des dents; on se paye un Gandalf qui ne fout pas grand chose; un Legolas qui n'est que l'ombre de lui même (dans les deux tours, le surf sur l'escalier déboîtait; du coup Jackson le fait surfer sur tout et n'importe quoi ici...),... Le bad guy du premier volet n'était déjà pas très charismatique mais là il tombe complètement dans l'oubli... Et on se paye un cliffhanger à la con qui nous fait bien demander comment le troisième volet durera 2h30...

[padri18]

Bilan MARS2014

14 films vus :

Le Crocodile du Botswanga : 3.5/10
Les Brasiers de la Colère : 9/10
Lust for love : 5,5/10
Homefront : 7/10
7h58 ce samedi-là : 7,5/10
Jeepers Creepers : 7/10
Jeepers Creepers 2 : 7/10
Constantine : 5.5/10
Wolverine : le combat de l'immortel : 7.75/10
Le Hobbit : la Désolation de Smaug : 5/10
La Vie rêvée de Walter Mitty : 8/10
The grandmaster : 4/10
Captain America, le soldat de l'hiver : 6/10
The full monty : 8,5/10

Séries TV :

Battlestar Galactica - Saison 3
Teen Wolf - Saison 3

Découvertes du mois


Déceptions (relatives) du mois


Beautés du mois

marisa tomei (7h58 ce samedi-là)

[Mark Chopper]

Tu n'as pas tardé à remater le Wolverine

Plus j'y pense, plus je l'aime ce film.

[padri18]

J'ai moyennement eu le choix, un pote voulait le mater en soirée mais ça m'a pas dérangé et malgré le rythme, je me suis pas ennuyé. Vraiment une belle réussite (surtout en considérant les volets précédents)

[dagokhiouma]

mais quel bon choix pour la beauté du mois !!!!!!

je voulais la mettre aussi dans mon bilan mensuel, mais j'ai pas trouvé la capture que je voulais (pour l'instant, je lâche pas l'affaire).

[padri18]

J'ai bien dû chercher 10 minutes et me suis rabattu sur cette photo mais en fait faut vraiment voir toute la scène en question

[dagokhiouma]

bon je me suis résigné, j'ai pas trouvé la capture. du coup j'ai mis un extrait youtube, mais la totalité de la scène me semble coupée par le montage du youtubeur. dans mon souvenir ça durait plus longtemps mais mon cerveau a peut être extrapolé la suite

[padri18]

Zulu
de Jérôme Salle (2013)

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7.5/10
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Zulu nous embarque dans un thriller où deux policiers d'Afrique du Sud se retrouvent confronter à une drogue expérimentale visant à décimer la population noire.
Le film s'ouvre ainsi sur une scène choc où un enfant voit son père se faire brûler par une foule enragée. Le ton est donné, le film n’offrira de répits ni au spectateur, ni aux personnages qui ont tous leurs propres démons : le poids du passé, une femme malade, l'incapacité d'élever son fils et de se lier avec d'autres personnes... Ainsi, Whitaker, amaigri, dans le rôle principal fait une fois de plus mouche dans son rôle de policier rongé par les horreurs qu'il a vécu alors qu'il était enfant, mais néanmoins déterminé à faire respecter la justice. Orlando Bloom lui campe une policier à la vie personnel chaotique, enchaînant les coups d'un soir et incapable de se lier avec son ado de fils. Même si le personnage aurait gagné à avoir une psychologie un peu plus approfondie (qui se limite ici à dépeindre un mec qui boit à longueur de journée et a une mine effroyable), l'acteur se révèle être un des atouts du films.
Jérôme Salle nous dépeint ici une Afrique rongée par la violence et la misère, où les femmes ne sont que des objets sexuels, les enfants livrés à eux-mêmes, et où la police est contrôlée par les corporations qui sèment la mort dans le pays via leurs expérimentations où les êtres humains ne sont que des cobayes.
Dans cette ambiance sombre, le film ne flanche jamais et captive l'intérêt jusqu'à sa fin discutable, où la vengeance prend le pas sur la justice alors que le film tentait justement d'inverser ses rapports.

[Jimmy Two Times]

Vais peut être le choper vu son petit prix sur le net.

[padri18]

That Awkward Moment
de Tom Gormican (2014)

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5.5/10
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Petite comédie romantique, That awkward moment est comme la majorité des productions du genre sans aucune surprise. Et si le film s'avère plusieurs fois drôle (le coup des gars qui pissent à l'horizontal quand ils sont sous l'emprise du viagra, ou bien encore le "cocktail"), force est de constater que tous les moments en question sont dans le trailer.
Néanmoins le film dispose de deux atouts. Tout d'abord, le fait d'avoir des protagonistes masculins, contrairement à la majorité des films de ce genre qui mettent en scène des femmes. Mais surtout, l'intérêt du film, c'est son cast qui s'en donne à coeur joie. Zac Efron en lead, se tape la storyline la plus clichée avec le beau gosse queutard qui va découvrir l'amour, mais l'acteur s'en tire bien et est excellent dans l'autodérision (registre qui a l'air excellemment utilisé dans son prochain "Neighbors"). Miles Teller se révèle également très bon, seul Michael B. Jordan se balade un peu ici avec une storyline moins intéressante et un personnage trop passif contrairement à ses camarades.
Bref, une petite comédie sans surprises, vite vu vite oubliée, mais qui dispose d'un cast dont l'énergie fait plaisir à voir.