MOTHER
• CHALLENGE BOM MARS 2K14 •
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Bong Joon-Ho | 2009 | 8.5/10
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Bong Joon-Ho | 2009 | 8.5/10
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C'est ce lien parfois fusionnel qui lie une mère à son enfant qui intéresse Bong Joon-Ho dans Mother. Et quand le petit prodige du cinéma coréen choisit de donner dans le drame familial, il ne le fait pas de manière classique et délie son propos dans une histoire d'enquête policière qu'il utilise comme un véritable faire valoir au courage déployé par cette mère tentant d'innocenter son fils. Mother peut alors dérouler sa puissance émotionnelle, l'intrigue qui la porte est d'une admirable maîtrise et sait se faire discrète dans les moments clés.
Bong Joon-Ho prend en effet bien garde à ne pas noyer les sentiments qu'il tente de mettre nu. Il opte pour une mise en scène subtile, qui sait nous rappeler par des cadres finement composés qu'il est un orfèvre de l'image sans jamais pour autant tomber dans le piège d'une réalisation tape à l'oeil. La manière, par exemple, dont il introduit la Mother en est la parfaite illustration. Lente, graphique, et simple, en l'espace de quelques minutes on a tout compris du personnage. Mais Bong Joon-Ho sait également se montrer percutant quand il faut l'être, et sort l'artillerie lourde lors d'un interrogatoire musclé aussi violent qu'inspiré. Le temps de cette séquence, il abandonne le côté contemplatif de sa mise en scène et la dynamite pour lui apporter la violence dont elle a besoin. le résultat est sans appel, quand les questions s'accompagnent d'un coup de taloche dans la tronche, il fait très très mal.
Bong Joon-Ho est un technicien hors pair autant qu'il sait raconter ses films. Mais il est également un brillant directeur d'acteurs. On avait déjà pu l'apprécier dans le sublime Memories of murder, il réitère ici en offrant à cette mère qu'il met en image un rôle magnifique. Kim Hye-ja peut alors vivre son personnage sans faire de compromis. Elle est complètement habité, le visage tiraillé entre rire, colère et tristesse et irradie à tel point le film que lorsqu'elle le conclut, elle nous laisse littéralement l'âme en peine sur notre siège, séché par une ultime séquence faite d'émotions pures (et quelle mise en scène, avec cette caméra qui la suit entre les bus, c'est magique).
Mother est une nouvelle pépite qui continue de dessiner la belle filmographie de l'un des réalisateurs les plus talentueux en activité. Le cinoche de Bong Joon-Ho, c'est un subtile mélange d'émotions exacerbées et de violence nécessaire, le tout porté par une caméra qui sait choisir la meilleure option pour laisser son sujet exprimer son potentiel le plus total.
Fanboy ? Moi ? Assurément.
Bong Joon-Ho prend en effet bien garde à ne pas noyer les sentiments qu'il tente de mettre nu. Il opte pour une mise en scène subtile, qui sait nous rappeler par des cadres finement composés qu'il est un orfèvre de l'image sans jamais pour autant tomber dans le piège d'une réalisation tape à l'oeil. La manière, par exemple, dont il introduit la Mother en est la parfaite illustration. Lente, graphique, et simple, en l'espace de quelques minutes on a tout compris du personnage. Mais Bong Joon-Ho sait également se montrer percutant quand il faut l'être, et sort l'artillerie lourde lors d'un interrogatoire musclé aussi violent qu'inspiré. Le temps de cette séquence, il abandonne le côté contemplatif de sa mise en scène et la dynamite pour lui apporter la violence dont elle a besoin. le résultat est sans appel, quand les questions s'accompagnent d'un coup de taloche dans la tronche, il fait très très mal.
Bong Joon-Ho est un technicien hors pair autant qu'il sait raconter ses films. Mais il est également un brillant directeur d'acteurs. On avait déjà pu l'apprécier dans le sublime Memories of murder, il réitère ici en offrant à cette mère qu'il met en image un rôle magnifique. Kim Hye-ja peut alors vivre son personnage sans faire de compromis. Elle est complètement habité, le visage tiraillé entre rire, colère et tristesse et irradie à tel point le film que lorsqu'elle le conclut, elle nous laisse littéralement l'âme en peine sur notre siège, séché par une ultime séquence faite d'émotions pures (et quelle mise en scène, avec cette caméra qui la suit entre les bus, c'est magique).
Mother est une nouvelle pépite qui continue de dessiner la belle filmographie de l'un des réalisateurs les plus talentueux en activité. Le cinoche de Bong Joon-Ho, c'est un subtile mélange d'émotions exacerbées et de violence nécessaire, le tout porté par une caméra qui sait choisir la meilleure option pour laisser son sujet exprimer son potentiel le plus total.
Fanboy ? Moi ? Assurément.