Toute cette séquence dans le labyrinthe psychique et environnemental du meurtrier, toute cette crasse, ce décor foisonnant, cette violence latente, cette moiteur pour se finir dans ce sanctuaire mortifère laissant exploser une violence de malade. 20 minutes de pur frisson. Visuellement c'est impressionnant, pour un objet télévisuel, ça frise par moment la perfection. Puis, après, ce plan vertigineux et incroyable sur Rust dans l’hôpital qui regarde l'obscurité de l'horizon. Je suis resté bouche bée. Et ce monologue, qui laisse s’effriter tout le personnage qu'il se crée depuis tant d'années, toute cette introspection psychologique, qui s'évapore pour revenir à la vision qu'il se donne de la vie et de sa douleur première, la perte de sa fille.