[Mr Jack] Mes critiques en 2014

[Mr Jack]

Des chiens qui meurent ça intéresse pas trop ma femme, elle préfère encore mater Pretty Woman avec Gere Ou Indy avec Ford qui a quand même un brin de charisme, au moins dans les années 80.

(C'est vrai ça, c'est quoi cet avatar, Mark ? )

[Mark Chopper]

Stephen Chow !

(HS : il me fait peur ton avatar ^^).

Dit-il avec sa japonaise pleine de sang

[dagokhiouma]

Mouais... Richard Gere a l'air plus sympa que Ford qui tire la gueule sans arrêt.

Mate Hachi avec ta femme et tu verras s'il n'est pas sympa (prévoir un mouchoir).

je viens de googler gere + hachi, les photos qui ressortent font peur

[Dunandan]

Stephen Chow !

(HS : il me fait peur ton avatar ^^).

Dit-il avec sa japonaise pleine de sang

C'était pour souligner mon passage en couleurs ... ^^ (il commençait à me déprimer le Kitano)

[Dunandan]

⌲ INDIANA JONES AND THE TEMPLE OF DOOM (1984)
de Steven Spielberg avec Harrison Ford, Kate Capshaw, Jonathan Ke Quan.

Histoire: L’archéologue aventurier Indiana Jones est de retour. Il poursuit une terrible secte qui a dérobé un joyau sacré doté de pouvoirs fabuleux. Une chanteuse de cabaret et un époustouflant gamin l’aideront a affronter les dangers les plus insensés.

Une suite sous forme de prequel surprenante, perturbante, parfois insoutenable mais tout de même indispensable. Le récit reprend par un retour en arrière et débute de manière déroutante par un numéro musical à Shanghai. Indy apparait en costume blanc volé à Humphrey Bogart dans Casablanca, négocie avec les méchants habité par un rictus James Bondien et échappe à la mort puis à la scène à la manière de Scarface (d’Howard Hawks, of course), sur les chapeaux de roues et sous des balles sifflantes. Si la longue première séquence est admirable par son enchainement malin de références cinématographiques, elle délaisse (trop) vite l’exercice pour reprendre les traits du super-héros archéologue et s’engouffrer dans un monde sauvage et cruel qui là aussi, garde en son sein des surprises plus choquantes les unes que les autres. (Gros) Problème, Indy a ramené dans sa sacoche la blondasse superficielle alias l’un des personnages féminins les plus tête à claque qui soit, et se traine le boulet bruyant jusqu’à la fin, l’horreur de ce personnage heureusement compensé par le génial "shorty" (acteur que l’on retrouvera avec autant de plaisir en gamin gadgets dans Les Goonies), gamin orphelin et apprenti super-héros à la casquette des Yankees et au courage hégémonique. Ces trois personnages vont donc s’enfermer dans un piège au tiers du film et dont ils ne sortiront pas jusqu’à la toute fin. Tout de suite on sent la caméra écraser les personnages jusqu’à faire ressortir quelque chose d’oppressant, que l’on devine à potentiel dérangeant. Et l’on est pas surpris quand le récit vacille et Indy change de but. Sa quête n’est plus au profit de l’aventure pure mais enchainée à autre chose, quelque chose de plus noir, de plus enfoui. Et Spielberg ne met pas longtemps à dévoiler son tabou et met très vite les pieds dans le plat.

Comme le reste du film, je suis partagé sur le sujet car si je respecte l’audace et…les couilles du réalisateur d’insérer une dimension humaine et historique forte en abordant les thèmes de l’esclavage des enfants et de la religion aliénant les âmes, je ne peux m’empêcher de trouver ça un brun hors-sujet. Certes, dans l’esprit, c’est admirable, mais se lancer là dedans et laisser de côté l’humour, les codes de l’aventure, la grandiloquence et le divertissement de qualité qui étaient les grandes réussites du premier opus, c’est aussi laisser tomber le personnage tout entier d’Indy qui passe de super-héros à Ghandi sauveur d’enfants. Dérouter le spectateur okay, mais démonter tout un travail en rompant le pacte passé avec lui, c’est plus que déroutant, c’est décevant. Cependant, je n’arrive pas à mettre le doigt sur quelque chose de mauvais dans ce film -boulet féminin mis à part- car si le ventre mou est vraiment mou et vraiment long, il s’en dégage tout de même quelque chose de mystique et de fort. On critique assez souvent Spielberg sur son côté trop commercial de ses oeuvres et surtout sur l’impersonnalité de sa réalisation, mais au moins ici il ose aller à contre courant et emprunter le chemin de la violence visuelle et mentale, en insérant un rapport à la chair et au mal absolu familiers à des réalisateurs de l’époque comme Cronenberg ou Carpenter. Tout cela se conclue par une contradiction personnelle puisque tout en admirant l’audace de Spielberg, je regrette dans le même temps toutes ses promesses lancées dans le premier opus. Et si ce prequel (pourquoi un prequel, d’ailleurs ?) m’a moins tenu en haleine et m’a paru souvent long et insoutenable, il a le mérite de dégager une force mystique puissante propre aux thèmes qu’il soulève, et rien que pour ça il mérite d’être vu au moins une fois dans sa vie.

7.5/10

[osorojo]

Erf ! Je ne trouve pas moi qu'avec ce second film Spielnerg trahisse son premier en abandonnant le indy super héro marrant qu'il y avait esquissé. Ici encore il est marrant, il lui arrive plein de trucs à la con, il est toujours le mec un peu maladroit qui s'en sort en dernier instant en nous faisant un clin d'oeil. C'est vrai qu'il est un peu plus bourrin, genre les rituels sectaires sont assez flipants, mais c'est contrebalancé par des persos bien exagérés qui font rigoler assez souvent. Pour moi il est dans la continuité du premier, c'est juste son thème et les lieux choisis qui sont un peu plus glauques ^^

[Dionycos]

De mémoire, j'ai beaucoup de mal avec la blonde ET le gamin dans ce film. Indy se coltine les 2 sidekick le plus insupportables de la trilogie à mon sens ( le 4, je ne le prends même pas en considération), et ça affaiblit grandement un film qui a tout pour être génial, voire le meilleur de la saga.

[maltese]

Je veux bien qu'on ait du mal avec la blonde qui hurle dans tous les sens (encore que, moi ça me fait marrer), mais Demi-Lune? Vraiment? Ce gamin débrouillard, drôle et absolument pas neuneu? C'est rare pourtant, cfr l'INSUPPORTABLE gamine de Jurassic Park 2.

[Dunandan]

Moi je les trouve rigolos, comme Oso ^^ (sinon ce serait beaucoup trop sombre, ce qui serait anti-Indiana Jones dans l'âme)

[puta madre]

Moi aussi, je le trouve drôle, ce 2ème Indy, l'aspect parodique de Willie étant totalement assumé: c'est un peu l'anti-Marion, ce personnage.

[Mr Jack]

Erf ! Je ne trouve pas moi qu'avec ce second film Spielnerg trahisse son premier en abandonnant le indy super héro marrant qu'il y avait esquissé. Ici encore il est marrant, il lui arrive plein de trucs à la con, il est toujours le mec un peu maladroit qui s'en sort en dernier instant en nous faisant un clin d'oeil. C'est vrai qu'il est un peu plus bourrin, genre les rituels sectaires sont assez flipants, mais c'est contrebalancé par des persos bien exagérés qui font rigoler assez souvent. Pour moi il est dans la continuité du premier, c'est juste son thème et les lieux choisis qui sont un peu plus glauques ^^

Mis à part le fan service sur Indy et deux trois clin d'oeils, je trouve Indy assez terne dans celui là. Même quand le film veut faire de l'humour cf le personnage tout entier de Willie et notamment la scène de drague et d'allusions sexuelles dans la chambre du palace, c'est lourd parce que à l'image de Willie, c'est vain et plat. Après, le duo avec mini-Indy marche d'enfer et c'est ce qui justement contrebalance la lourdeur de Willie. Mais je pense vraiment que Spielby a sacrifié une partie de l'esprit du premier au profit du glauque (j'ai lu dans une autre critique que George Lucas a apporté cette touche et imposé son idée, dans la lancée de Star Wars 5, ce qui confirmerait ce que je pense) et tente c'est vrai par moments de réinsérer sa touche mais ça prend pas parce que Willie est une plaie.

[zack_]

Bien envie de me refaire les deux premiers. J'ai croisé le film l'autre jour à la télé et y a des scènes j'avais même oublié leurs existences vu comment date mes derniers visionnages.

[padri18]

⌲ INDIANA JONES AND THE LAST CRUSADE (1989)
de Steven Spielberg avec Harrison Ford, Sean Connery, Alison Doody.

Histoire: L’archéologue aventurier Indiana Jones se retrouve aux prises avec un maléfique milliardaire. Aux côtés de la cupide Elsa et de son père, il part à la recherche du Graal.

Il a fallut cinq longues années à Spielberg pour conclure, non pas sa saga, mais sa trilogie de l’archéologue le plus badass de tous les temps. Passé de super-héros à sauveur d’enfants, Indiana Jones retrouve son statut de rock star et son monde rempli de livres, de lunettes rondes et de nazis assoifés de vie éternelle. Cinq ans pour reconstruire le mythe, non pas après l’échec commercial (car le film a eu du succès) mais surtout auprès du grand public, désarmé devant tant de violence et de noirceur. Cette troisième aventure commence donc par une remise à plat et une scène d’introduction étant censée renouer avec le personnage d’Indiana Jones et surtout avec l’esprit du premier opus, qui forgea l’aventurier dans l’histoire du cinéma. Retour en arrière et la cible est identifiée: le Grand Public. Sortent alors de sous terre des signes qui ne trompent pas: la figure juvénile d’Indy, jouée par ce qui était à l’époque une des stars montantes d’Hollywood, River Phoenix (rien que le destin de cet acteur mériterait un article entier mais pour résumer: celui qu’on peut aujourd’hui identifier comme le frère de Joaquin Phoenix était le DiCaprio avant l’heure, qui a malheureusement fini comme Heath Ledger) , puis son némésis et un peu plus tard la figure paternelle, qui est rien d’autre que James Bond, premier du nom. Passé le premier quart d’heure très explicite mais très plaisant, très rythmé, les signes s’enchainent et confirment la volonté du réalisateur de regagner les coeurs de tous les foyers. L’ennemi juré, le nazi, est de retour. Ennemi plus identifié, donc moins terrifiant que la violence rampante liée à l’esclavage qui résolvait à des enfants fouettés dans le deuxième opus. Check. La quête est connue de tous: celle du Graal, l’une des plus universelles. Check. Les pistes sont plus claires et variées, l’humour est plus présent, plus universel lui aussi. Double check. Et même la musique, autrefois répétitive par son refrain, se voit plus travaillée, plus réactive, moins monotone. Bref un exemple du genre. On peut trouver ça facile, feignant, voir malsain, mais je crois surtout y voir un retour à la vraie promesse de cette saga, c’est à dire faire passer le spectacle et le divertissement avant tout: l’aventure, rien que l’aventure.

Reste que si tout cela est d’une efficacité redoutable, on ne peut que constater l’enlisement du film dans cette quête du spectacle avant tout. Le rythme surpasse le réel intérêt de la quête et la relation père-fils est trop appuyée, le jeu avec le spectateur trop explicite. Résultat, l’illusion est intacte et la recette du 1er est plus respectée, mais cela manque de goût, de style et d’originalité. Les références posées dès le départ sont agréables, et si Spielberg n’ose pas jouer avec les codes du Western, il filme les grands espaces avec élégance et insère de jolies analogies (comme la fuite victorieuse des héros à cheval sous le soleil couchant), mais dans l’ensemble cette aventure finale (ou pas) est moins pure, plus genrée, presque trop vulgarisée par rapport à l’opus originel que l’on finit par regretter malgré tout. La conclusion, à l’image du film et de la saga, est spectaculaire et satisfaisante, clot une série de films qui définira à jamais ce que doit être un récit d’aventure porté à l’écran. Ca plus son éclectisme fait de cette trilogie une valeur sure de la filmographie de Spielberg et du cinéma en général.

7.5/10

[Dunandan]

Je l'aime bien aussi (j'ai mis 8 ^^), par contre je trouve la réalisation moins inspirée, voire plan-plan. C'est vraiment la nature de la quête (avec ce petit côté carte aux trésors sur fond historique très sympa) et le duo Ford/Connery qui mènent la danse ici.

[Mr Jack]

Plan-plan t'y vas fort. Mais ça fait partie du manque d'originalité que j'essaie de pointer du doigt. Ça reste quand même efficace