[Velvet] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Creeps » Dim 23 Fév 2014, 00:21

Dun' commence à renier Kitano il n'est pas en position de force :D

Dire que sur le côté "mauvais films" de mon étagère il y a des Wachowskis et des Mctiernan :chut:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Dim 23 Fév 2014, 00:26

Si tu regardes bien je ne renie pas Kitano, mais j'élargis mon horizon du cinoche japonais contemporain 8).
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Velvet » Dim 23 Fév 2014, 11:05

Alegas a écrit:Sinon bien ouèj Velvet, elle fait plaisir à lire ta critique (comme quoi on peut tout dire sur un film sans forcément pondre un pavé). :super: :super: :super:


dunandan a écrit:Ben non il est génial ce film, très bonne critique une nouvelle fois :super: (je ne dis pas que t'es mauvais Creeps hein, en ne l'appréciant pas :eheh:)


Merci les gars. :wink:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Dim 23 Fév 2014, 11:34

Pour éviter que ça passe inaperçu :

Creeps a écrit:Dire que sur le côté "mauvais films" de mon étagère il y a des Wachowskis et des Mctiernan :chut:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar elpingos » Dim 23 Fév 2014, 12:02

Jolie critique Velvet :super:
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Grand Budapest Hotel (The) - 8/10

Messagepar Velvet » Jeu 27 Fév 2014, 19:31

The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson (2014) - 8/10


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The Grand Budapest Hotel, ça se déguste, comme un bonbon qui pétille dans la bouche. Avec toutes ces couleurs qui nous sautent aux yeux, toute cette symétrie visuelle presque névrotique mais terriblement jubilatoire, Wes Anderson est sans doute à l’apogée de son style si personnel et imaginaire. On n’est jamais sur notre faim, on en redemanderait presque devant cet univers bon chic bon genre qui nous est représenté telle une maison de poupée, au dessin subjuguant comme toutes ces séquences extérieures sous la neige magnifiques, où tout un tas d’acteurs déambulent telles des marionnettes vivantes. Ce qui est impressionnant, c’est que tout à l’air calculer de A à Z comme souvent chez le réalisateur que cela soit chez les acteurs tous parfaits notamment Ralph Fiennes et Tony Revolori, tout en passant dans la mise en scène tracée au moindre millimètres, puis cette musique raffinée de Alexandre Desplat mais on est à chaque fois surpris, le réalisateur ne cesse d’inventer et de réinventer , tout en permettant à son film de vivre, de ne jamais succomber sous le poids de cet esthétisme survolté grâce à une humilité attendrissante donnant la part belle à une histoire toute simple mais captivante. Derrière cette histoire qui voit un Lobby Boy faire rêver de vieilles dames riches, The Grand Budapest Hotel porte sur des hommes et femmes touchés par la guerre, voyant devant leurs yeux ce monde changeant. C’est génial, parce qu’on suit, le parcours de ces deux compères trépidants, qui vont se lier d’amitié et même de fraternité, qui après la mort d’une vieille dame, se retrouvent avec un tableau sous les bras et une histoire de meurtre et d’héritage à résoudre, pour aussi sauver leur peau.

Le rythme est décadent, on a l’a l’impression que le film se construit devant nous, avec ces personnages à l’humour décalé, cet humour dandy d’une finesse raffinée, aux dialogues ciselés à l’ironie brodée avec des coutures dorées, qui coulent de sources, qui nous donnent un spectacle jouissif où l’on passe par exemple d’une évasion de prison roublarde à une excellente poursuite en luge. Le film passe une vitesse folle, les scènes s’enchainent sans temps mort grâce à un montage parfait, qui assimile période et narration avec une grande fluidité. Les personnages ne font jamais office de tapisserie, au contraire, ils apportent à un film qui ne manque pas de couleurs pétaradantes, une touche toute particulière, sublime de beauté romantique à l’image du petit couple tout beau tout mignon formé par Zero et Agatha mais aussi sombre et violente à l’image du frère détraqué et tueur compulsif joué par William Dafoe. C’est un feu d’artifice continue, à la beauté visuelle extasiante s’appuyant sur ce duo d’acteurs qui est magnifique de complicité, somptueux de spontanéité, et génial d’émotion, comme ce petit moment abrupt où Zero nous raconte sa vie de réfugié. The Grand Budapest Hotel est l’apothéose d’un réalisateur foisonnant d’idées avec une œuvre d’une élégance sans faille, à la poésie subtile.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Jeu 27 Fév 2014, 21:12

Ha la la, ça s'annonce béton ! :super:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Velvet » Sam 01 Mar 2014, 10:56

Bilan du mois de février.


Films:


31) Rushmore de Wes Anderson (1998) - 8,5/10 - CRITIQUE
32) Mea Culpa de Fred Cavayé (2014) - 6/10
33) American Bluff de David O.Russell (2014) - 5,5/10 - CRITIQUE
34) Jacky au royaume des filles de Riad Sattouf (2014) - 5/10
35) Starship Troopers de Paul Verhoeven (1997) - 8/10
36) Showgirls de Paul Verhoeven (1996) - 6/10
37) Dead Man de Jim Jarmusch (1996) - 8,5/10 - CRITIQUE
38) L'heure du loup de Ingmar Bergman (1968) - 9/10 - CRITIQUE
39) La 25ème heure de Spike Lee (2002) - 8,5/10
40) Bug de William Friedkin (2006) - 8,5/10 - CRITIQUE
41) La belle et la bête de Christophe Gans (2014) - 4/10 - CRITIQUE
42) Speed Racer de Andy et Lana Wachowski (2008) - 8,5/10 - CRITIQUE
43) La famille Tenenbaum de Wes Anderson (2002) - 6,5/10 - CRITIQUE
44) Ida de Pawel Pawlikowski (2014) - 8,5/10 - CRITIQUE
45) Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch (2014) - 8,5/10 - CRITIQUE
46) Les trois frères, le retour par Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus (2014) - 0/10 - CRITIQUE
47) The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson (2014) - 9/10 - CRITIQUE
48) Le Vilain de Albert Dupontel (2008) - 7/10

Série:


True Detective Saison 1
Broadchurch Saison 1
Braquo Saison 3

Films 2014 du mois:


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Redécouvertes du mois:


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Bouse du mois:


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Beauté du mois:


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Amy Adams


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Lili Simmons


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Prédateurs (Les) - 7/10

Messagepar Velvet » Lun 03 Mar 2014, 15:56

Les Prédateurs de Tony Scott (1983) - 7/10


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Les Prédateurs est le récit d’un riche couple de vampire, qui passe son temps entre sortie nocturne sanglante et oisiveté lancinante. John va vieillir de façon fulgurante et dès lors, Miriam se retrouve seule et cherche un nouvel ami pour ce long voyage immortel et jette son dévolu sur une chercheuse médicale. Tony Scott s’appuie sur le charisme de ses acteurs, dont la star planétaire David Bowie dont l’aura musicale s’accorde parfaitement avec le film. Mais c’est surtout l’hypnotisante et magnifique Catherine Deneuve dont il est question, qui happe l’écran à chaque fois qu’elle y apparait, touchant son paroxysme dans cette scène centrale, suave et sensuelle entre elle et Susan Sarandon. Les Prédateurs est un film au style baroque à l’image de ce grand appartement aux allures antiques, lieu de oisiveté, de douceur sanglante où déambulent les ombres immortelles d’une communauté reclus sur elle-même. Dans cet appartement, tout est confiné, tout est calme, avec ces grands rideaux qui flottent tels de grandes voiles, ce piano qui sonnent comme le chant du cygne, cette inondation de richesse transfigurent l’imagerie de ce petit couple au spleen phosphorescent et voit le film s’approprier une sorte d’aura presque crépusculaire. Il y a un coté Brian de Palma dans l'esthétisme érotico kitsch de Tony Scott comme le montre cette scène de la douche faisant rappeler Pulsions. Le rythme est lent, peu de dialogues s’incorporent dans cette œuvre suresthétisée aux couleurs fluorescentes. Sensoriel, expérimental, Tony Scott montre sur l’un de ses premiers films, son sens de l’image, reposant sur des effets de style clippesques imaginatifs quoi qu’un peu ringard quand on y regarde de plus près. S’ouvrant sur le son de Bela Lugosi's Dead, cette introduction gothique au montage impressionnant de précision et aux incursions d’images subliminales, où l’on suit ces deux vampires sortant d’une sorte de boite de nuit underground, et ramenant chez eux deux êtres humains pour s’en nourrir grâce à une dague égyptienne, est le point d’orgue des Prédateurs. Tony insère une petite intrigue policière presque sans intérêt préférant par la suite, se pencher plus longuement sur la relation naissante entre Deneuve et Sarando, le vampire et sa « progéniture », qui scelle un lien indissoluble mais pas forcément souhaité du coté de cette femme qui voit une hôte en elle. Cette histoire du temps qui passe, qui laisse des traces indélébiles, est inscrite de façon esthétique mais effleuré de façon narrative, où la psychologie des personnages nous est représentée de façon sibylline. Avec ces regards dans le vide, cette effusion de sang luxuriante, Les Prédateurs est un long métrage « new wave », un récit à la tristesse fine et élégante où Tony Scott se réapproprie le mythe du vampire dans un long métrage qui s’apparente plus à un long clip fantasmagorique s’intéressant beaucoup à son style graphique avec ses tics kitchs et ses digressions visuelles aux contours sensoriels un peu étouffant, tout en délaissant un peu une histoire qui a parfois du mal à décoller et à éveiller les sens aigus de ses protagonistes.
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Miroir (Le) - 9/10

Messagepar Velvet » Mer 05 Mar 2014, 09:27

Le Miroir de Andrei Tarkovski (1974) - 9/10


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Les dernières images de Solaris étaient prémonitoires. L’esprit de Kris qui balbutie et aperçoit le souvenir de sa mère et de sa femme s’entrechoquer dans une sphère temporelle : la mémoire et ses souvenirs propices à l’hallucination. Le Miroir n’est que la continuité de l’observation mémorielle du cinéaste. Sauf que cette fois, il expérimente le procédé sur lui-même. Une évidence qui saute aux yeux, d’une thématique qui hante le réalisateur : le temps et sa divagation dans la conscience. Au lieu d’en faire une finalité, comme dans Solaris, Andrei Tarkovski décide d’en faire un tout, le sujet même d’un récit qui fait interagir l’art et son propre créateur. Andrei Tarkovski délaisse la science-fiction de son précédent film pour s’interroger sur sa vie. Pourtant, le questionnement de Tarkovski sur lui-même n’est pas une première dans son cinéma, surtout après son identification spirituelle au peintre Andrei Roublev. Mais au lieu d’utiliser un double, le réalisateur choisit l’autobiographie. Aussi concrète qu’imaginée.

L’autobiographie chez Tarkovski ne se veut pas linéaire mais labyrinthique. Le prisme de ce genre cinématographique sied au style du cinéaste. Cette transposition architecturale, cette mosaïque de plans s’emboitent comme si tout était aussi cohérent que confus. Synchronisé que désynchronisé. Certes Le Miroir est une œuvre à part dans la filmographie d’Andrei Tarkovski, mais caresse les contours habituels de son cinéma : celle de ne pas tomber dans la glorification ni dans l’observation de l’artiste dans son quotidien. Tarkovski ne se montre pas filmer, tout comme il ne montrait pas Andrei Roublev peindre. Ce qui l’intéresse, c’est le conditionnement, la personne et son contexte qui en découlent. C’est alors que Le Miroir déploie sa magie aussi pudique que centralisée : cette juxtaposition parfaite des souvenirs d’un homme. Une autobiographie qui n’est pas réellement une. Un condensé de souvenirs qui ne lui appartient pas forcément. Le Miroir est un tableau émotionnel, une déclaration d’amour.

Un voyage intime mettant en lumière une mère qui attend avec fébrilité un mari peu présent, un père qui conte des poèmes déchirants, l’incompréhension d’une épouse devant l’absence de son mari ou l’éducation d’un enfant. La vie dans sa banalité mais dans sa dramaturgie la plus commune. Les visages se superposent, les souvenirs semblent se confondre : Aliocha imagine sa mère et sa femme avec le même visage, interprétées par la magnifique Margarita Terechkova. C’est beau. Andrei Tarkovski ne décrit pas une vie dans sa ligne droite mais dessine les traits de plusieurs vies, d’une famille ou de plusieurs familles. Des bouts, des moments, des instantanées qui décrivent une personne, ou une émotion. Comme sa mère qui se demande quel sexe pourrait avoir son prochain enfant. C’est anodin mais ça la renvoie à des choses profondément personnelles. La mémoire compose ses strates s’en se soucier de l’homogénéité. Au contraire, on passe d’une époque à une autre, d’un miroir à un autre.

Avec cette problématique qui tapisse chacun des plans : le temps qui passe et ses conséquences. Tant pour l’individu que pour la société. Les réminiscences du passé cohabitent avec des images d’archive : la guerre, la Russie, la place de l’art. Ce maelström débouche sur un récit qui instaure son existentialisme par l’incursion du souvenir. Dans une harmonie dysfonctionnelle. Et puis derrière les analyses qui voudraient ramifier tous les points d’ancrage du récit, il est flagrant que l’intérêt dans la propagation de l’émotion est cet éblouissement constant devant cette symphonie picturale aussi naturaliste (incroyable plan de cette plaine sous le vent) qu’horrifique (lévitation) : le plan d’une nuque, d’un chignon, d’une femme au regard lointain qui compte le temps qui passe. Inoubliable.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mer 05 Mar 2014, 13:53

Je lis pas car j'aimerais un jour me faire une rétro de Tarkovski (m'enfin quand le coffret descendra à un prix décent). C'est la première fois que t'en vois un ?

Sinon elle est bien ta critique de Prédateurs. Un oeuvre particulièrement fascinante, mais un poil ennuyeuse, ça se ressent dans ma critique ^^.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Velvet » Mer 05 Mar 2014, 16:42

Oui, première fois que je vois un film du réalisateur. J'avais entendu beaucoup de son "Le Miroir" et je n'ai pas été déçu même si c'est parfois difficile de rentrer pleinement dans le film. Ça me donne envie d'en voir d'autres.
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Re: Grand Budapest Hotel (The) - 9/10

Messagepar Mr Jack » Mer 05 Mar 2014, 23:32

Velvet a écrit:
toute cette symétrie visuelle presque névrotique mais terriblement jubilatoire (...) The Grand Budapest Hotel est l’apothéose d’un réalisateur foisonnant d’idées avec une œuvre d’une élégance sans faille, à la poésie subtile.


100% d'accord avec ça. Un super film. :super:
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Sex & Fury - 7/10

Messagepar Velvet » Ven 07 Mar 2014, 13:35

Sex & Fury de Norifumi Suzuki (1973) BOM CHALLENGE - 7/10


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Son père lâchement assassiné quand elle était tout jeune, Ocho va se mettre en quête de le venger suite aux indices qu’il lui a laissés sur l’identité des meurtriers. Sex and Fury, film de pinky violence, est une œuvre nippone débridée à l’érotisme exacerbé même si cette nudité n’a pas toujours l’effet escompté et n’est pas toujours euphorisante malgré la plastique suave de Christina Lindberg et de la véloce Reiko Ike. Le rythme, en dent de scie, découpe le film entre moments de bravoures trépidants d’idées avec une drôlerie sympathique (cunnilingus mortel) et séquences narratives présentant parfois peu d’intérêts. Entre deux scènes de bastons fulgurantes à coups de sabres et en kimono ponctuées d’une reconstitution d’époques admirable, ou entre deux scènes érotiques lascives mais un peu longuettes vers la fin tant leurs nombres s’avèrent conséquents, le scénario a du mal se décanter malgré cette multitude de personnages. Derrière cette simple histoire de vengeance, se cache une intrigue un peu plus fouillée et tarabiscotée mettant en scène, la corruption d’hommes hauts placés, l’esclavagisme de la jeune Yuki et l’espionnage de Christina se retrouvant aux trousses de son amant. Norifumi Suzuki apporte un soin tout particulier au visuel de son film en y éparpillant tout un tas de créativité esthétique bienvenue comme cette immense scène où l’on voit Ocho se battre nue avec son sabre sortant de son bain contre une dizaine d’hommes. Scène à la fois drôle et terriblement épique se finissant sur un jeu d’ombres dans la neige particulièrement bien pensé. Quelques tics visuels un petit redondants (comme ses multiples zooms sur les visages des protagonistes) s’insèrent mais sont utilisés à bon escient pour finalement donner un côté très western à Sex and Fury à l’image de cette partie de poker au montage parfait entre regard bluffé et image subliminale érotique. La bataille finale acharnée avec une musique blues/folk anachronique redonnera un second souffle pour finir Sex and Fury en apothéose.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 07 Mar 2014, 13:37

La suite est meilleure.

Velvet a écrit:la plastique suave de Christina Lindberg


Prends-en de la graine, Papybaba :mrgreen:
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