[puta madre] Mes Critiques en 2014

[angel.heart]

Sympa mais ça reste un des moins bon Frankenstein de la Hammer.

Enfin, il me reste à découvrir Le retour... et Les horreurs...

73. L'éventreur de New York (Lucio Fulci – 1982) : 4/10

Han ! Comment tu déconnes...

[puta madre]

Oui, y'a juste L'empreinte de Frankenstein qui est beaucoup moins bon.
Les Horreurs de Frankenstein, il a pas une très bonne réputation, mais j'aime bien le côté décadent qui est donné au personnage.
J'ai Le monstre de l'enfer en stock, que je compte voir prochainement.

73. L'éventreur de New York (Lucio Fulci – 1982) : 4/10

Han ! Comment tu déconnes...

Bah les 4 points, c'est pour le gore, le cul et deux-trois scènes sympa, parce que le reste j'ai trouvé ça chiant comme la pluie. Et puis le tueur à la voix de canard, nan, mais franchement, quelle idée à la con

[angel.heart]

Bah y a quand-même l'ambiance du film qui est très réussie. Ça suinte la chatte et le bitume !

[Dunandan]

Un atmosphère animalière quoi.

[puta madre]

Ça on peut dire que ça suinte la chatte!
Mais l'ambiance n'a pas réussi à pallier mon endormissement progressif!

[osorojo]

A ce point là ? J'en ai un bon souvenir moi de ce Fulci, bien généreux

[puta madre]

Effectivement, c'est super généreux, que ce soit dans les meurtres ou lorsque l'assassin se fait exploser la tronche, mais les meurtres sont très peu mis en scène: j'ai jamais trouvé ça ni prenant, ni viscéral. L'intrigue, ça tient plus de Derrick qu'autre chose, et les comédiens sont fort peu charismatiques (y'a que le personnage de la milf qui retient l'attention )

[Alegas]

Panic sur Florida Beach

Titre original: Matinee Réalisé par: Joe Dante 1993 Résumé: Pendant la crise des missiles cubains, un adolescent se rend à une avant-première d'un film de monstres...

8/10

Avec Matinee, Joe Dante dresse le portrait touchant d'un jeune cinéphile trimballé par son père d'une base militaire à une autre et qui trouve un moyen de s'évader en allant voir des films de monstre et en feuilletant les magazines de cinéma qu'il collectionne religieusement. Un portrait qu'on devine autobiographique mais dans lequel tout bon cinéphile pourra se reconnaître.

Matinee, c'est également une déclaration d'amour aux artisans de la série B, une réflexion sur le besoin de l'être humain de créer et d'être diverti, un film sur la magie du cinéma... Dante emballe le tout avec la fantaisie dont il est coutumier, proposant une galerie de personnages marginaux ou loufoques parmi lesquels se distinguent John Goodman, parfait en producteur moitié baratineur, moitié génie visionnaire, mais aussi Cathy Moriarty dans une prestation pince-sans-rire. Le cinéaste signe une belle reconstitution d'époque et parvient à faire ressentir la paranoïa qui s'était emparée des Etats-Unis lors de la crise des missiles cubains. La tournure apocalyptique que prend l'avant-première à laquelle assistent les héros est hautement jouissive, les différents rebondissements s'enchaînant à un joli rythme dans la dernière partie. Dante réussit quelques beaux plans à la steadycam, particulièrement celui lors duquel Goodman explique le plaisir que l'on ressent en entrant dans une salle de cinéma, ainsi qu'une séquence de rêve "atomique" réussie.
La bande d'adolescents sont tous très naturels et ça fait plaisir de retrouver la troupe habituelle de Dante (Dick Miller, Kevin McCarthy, Robert Picardo ou même le réalisateur John Sayles). En plissant bien les yeux, on peut même reconnaître Naomie Watts dans un minuscule rôle!

Une très jolie oeuvre nostalgique, le dernier très bon film de son auteur.

[angel.heart]

Tout pareil.

[puta madre]

Ouf, j'ai encore cru que t'allais me dire que je déconnais

[Mr Jack]

C'est culte ça ! Faut que je le mate un de ces jours

[Alegas]

La Défense Lincoln

Titre original: The Lincoln Lawyer Réalisé par: Brad Furman 2011 Résumé: Un avocat est chargé de défendre un homme accusé d'agression sexuelle...

6,5/10

Un petit polar bien troussé.

Le roman de Michael Connelly dont il est adapté étant tout juste sympa et la bande-annonce laissant présager un téléfilm de luxe, je n'en attendais pas grand-chose. Au final, le film s'avère plus réussi que le bouquin, avançant à un bon rythme et reposant sur un casting solide. Matthew McConnaughey se taille la part du lion, excellent dans son rôle d'avocat plus intéressé par l'argent que par la Justice et qui va se racheter une conscience pour sauver un client condamné à tort. On retrouve la toujours craquante Marisa Tomei et un Ryan Philippe tout juste moyen. On pourra juste regretter que certains acteurs soient sous-exploités, William Macy, Bryan Cranston et John Leguizamo ayant des rôles réduits à peau de chagrin.

L'intrigue est fidèle au roman (il y a juste un élément qui a été supprimé

et qui rendait le personnage de Ryan Philippe encore plus pervers, puisque c'était lui qui avait violé sa mère

), c'est-à-dire hyper-balisée. Quiconque a déjà vu A double tranchant ou Peur primale pouvait griller le twist à la lecture du résumé. Heureusement, le film ne repose pas que sur celui-ci et place la révélation à la fin du premier tiers, déplaçant ainsi les enjeux du récit.

Brad Furman livre une réalisation plutôt inspirée et évite le filmage plan-plan de beaucoup de films de procès. On a droit à un très beau plan séquence à la grue lorsque le personnage de McConnaughey se rend sur une scène de crime, des flashbacks aux styles différents et diverses petites idées de mise en scène qui rendent l'ensemble visuellement stimulant (dont un sympathique travelling circulaire lors du discours inaugural de McConnaughey). L'intrigue est aérée, les différents passages où le héros se ballade en voiture dans Los Angeles créant un contexte urbain appréciable. C'est cool d'avoir un générique de début un tant soit peu travaillé, chose devenue rare de nos jours.

Rien de transcendant donc, mais un polar efficace et bien fait.

[dagokhiouma]

chuis fou, j'mets deux points de plus. ma critique arrive dans quelques semaines

[padri18]

Effectivement le film crève pas d'originalité mais y'a un gros côté feel-good grâce à McConnaughey et une bien jolie bande son (dont un générique bien classe comme tu dis). Je dois pouvoir le pousser à 7,5, voire 8 max.

[puta madre]

C'est agréable à suivre, c'est vrai, mais le côté déjà-vu limité sérieusement le truc: c'est le genre de film dont il ne me restera plus grand-chose d'ici quelques semaines (le temps que dagokhiouma rédige sa critique )