[Sylclo] Mes critiques en 2014

[sylclo]

Mes critiques 2014.

[Dunandan]

12 Years A Slave
Date de sortie :22 janvier 2014 (2h13min)
Réalisé par :Steve McQueen (II)
Avec : Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch
Genre : Drame , Historique
Nationalité :Américain

Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.
Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave.
Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité.
Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…

Steeve Mc Queen revient sur un thème abordé épisodiquement par quelques réalisations occasionnelles; comme quoi le sujet reste encore sensible,voir d'actualité avec l'ambiance du moment.


Après Hunger, Shame, le style Mac Queen est bien en place, et je dois dire que je ne m'en lasse pas.
Sur un sujet aussi violent, cruel, ce que l'on ressent assez rapidement passe par l'ambiance, l'environnement autour de Solomon. Ce ressenti est du grâce à une superbe mise en scène, aux jeux fabuleux des acteurs, aux mouvements de caméras judicieux, à la luminosité de la photographie.
Tout est dit , montré mais avec retenu, style, sobriété, sans minimalisme, ce qui n'enlève rien à la beauté de l'image, au résultat final.

Sur le fond, le sujet demeure intemporel, c.à d. jusqu'où un individu peut il aller pour survivre ;sommes nous égaux face à certaines épreuves, le rapport entre bourreaux/esclaves (tortionnaires/victimes). Quelles sont les motivations des uns et des autres? Y a t 'il des époques propices à l'asservissement, aux racismes etc... ?
Le film ne répond pas à cette série de questions puisqu'il reprend le roman autobiographique de Solomon Northup ''Douze ans d'esclavage''.

Un petit bémol toutefois: deux plans très lents, sans musique, m'apparaissent, non pas inutiles, mais peut être légèrement trop longs.


Le spectateur reste donc seul juge face au film et à ce récit aussi incroyable que réel, à lui(si il souhaite faire cette démarche) d’essayer de "comprendre" la mécanique humaine qui amène certaine personne ou population à des comportement totalement inhumain.

Ce n'est pas un film militant et pourtant il n'en demeure pas moins un film coup de poing et tant mieux si il dérange ou agace , ce qui est certain c'est qu' il ne laisse pas indifférent.

[sylclo]

Le premier cercle

Date de sortie/ 4 mars 2009(1h34min)
Réalisé / par/Laurent Tuel
Avec//Jean Reno,Gaspard Ulliel,Vahina Giocante
Genre//Thriller
Nationalité//Italien , français

Pour Milo Malakian, ce qui compte, c'est son clan, sa famille, ses racines...le cercle
Alors qu'un casse se met inexorablement en place, une lutte âpre, forcément violente, s'engage entre un père blessé dans son orgueil et un fils qui refuse le poids d'un héritage trop lourd.

Tu regardes les cinq premières minutes , tu t’assoupis 85 minutes , tu reprends le film pour suivre l'ultime instant ou il y a une véritable action et tu as bouclé ce ''putain'' de cercle.( désolé pour l’expression)

Filmé comme une série qui passerai à la télé vers 20 heures, sur la 3, dans le midi de la France et on a presque tout dit sur ce Premier Cercle et le dernier j'espère.

Une mise en scène et un jeu d'acteur sur le même tempo (lent avec quelques soubresauts) donne le rythme ou l'absence de rythme.
On se demande ce que vient faire J.Reno dans cette galère ( en dehors d'encaisser son chèque).

Tout le monde peut se tromper mais cette pale copie de films de parrains, caïds des familles ou clans du grand banditisme en devient ridicule
Les personnages sont caricaturés, les situations ''itou''. Les scènes formatées donnent un résultat lisse, creux, rien qui accroche, qui pourrait captiver .

Gaspard Ulliel pose ou défile plus qu'il ne joue. Il sera sans doute excellent dans St Laurent mais ici... ?

Je ne conseille pas ce film sauf si vous n'avez rien d'autre sous la main.

J'ai fait bref car en rajouter donnerai de l'importance à ce prétendu Thriller (triste leurre).

[Eikichi Onizuka]

Le dernier roi d’Écosse
Date de sortie : 14 février 2007(2h5min)
Réalisé par : Kevin Macdonald
Avec : Forest Whitaker,Gillian Anderson, James McAvoy plus
Genre : Drame, Historique, Biopic
Nationalité : Britannique


Synopsis :

Jeune médecin écossais tout juste diplômé, Nicholas Garrigan débarque en Ouganda en quête d'aventure et décidé à venir en aide à la population.
Sa rencontre avec le nouveau dirigeant ougandais va bouleverser son destin
Séduit par le charisme du chef de l'Etat, le jeune médecin rejoint le cercle présidentiel au sein duquel il mène grand train. Bombardé confident du dictateur, piégé au coeur de la mégalomanie meurtrière d'Amin Dada, Garrigan, témoin d'enlèvements et d'assassinats, devient malgré lui peu à peu complice d'un des plus terrifiants régimes africains du XXème siècle.


Critique :

Je n'ai jamais suivi la carrière du film, simplement à l'écoute des commentaires je ne voyais pas d'intérêt particulier de le regarder .
Après plus de 2H00 je ne vois toujours pas d'intérêt.

Le tout aurait pu me passionner si je ne connaissais pas le parcours d'Idi Amin Dada , J'ai suivi , dans les années soixante dix, l'histoire de l'Ouganda, comme d'autres événements qui secouaient et agitent encore l'Afrique. Effectivement si on est passé a côté de cette période on peut trouver le film intéressant.

Ceci étant dit l'histoire que l'on nous présente serait passionnante si certains paramètres ne faisaient pas référence à une cruelle réalité. En effet l'intérêt principal pour accrocher le spectateur est de faire resurgir le fantôme du dictateur Amin Dada.
C'est ici que ça coince.

L'essentiel du Dernier Roi d’Écosse tourne autour de la personnalité vraiment controversée du médecin Nicholas Garrigan . Les ¾ du film s'attarde sur cet homme, cet être sans intérêt, médiocre, insignifiant, simplement intéressé par les avantages qu'il tire de sa position de favori du dictateur; on passe à côté, tout au moins on effleure, l'aspect véritable d'Amin Dada, la manière dont il est arrivé au pouvoir, son incroyable folie qui l'a amené à commettre les horreurs qui ont marquées l'Ouganda pendant des dizaines d'années.

Forest Whitaker/Amin Dada, deux bons produits d'appel pour au final nous narrer une histoire qui semble permettre à un jeune opportuniste de se refaire une virginité morale (les blancs en général).Une façon comme une autre de ce dédouaner, de ne pas être responsable encore moins coupable.

Je n'ai pas du tout adhéré à la prétendue prise de conscience de ce médecin, si tel était le message que voulait faire passer Kevin Mac Donald. Sa soit disant prise de conscience survient quand il perd ses privilèges, qu'il n'est plus le favori du maître et surtout que sa vie est en danger.

Huit ans de tyrannie,de folie meurtrière (environ 300 000 morts, des milliers de disparus) même romancé ceci aurait dû dépasser le stade d'une apparition sur quelques images.

A titre d'exemple ''La liste de Schindler''," La Vie est Belle" et tout dernièrement ''12 Years à Slave'' abordent de fort belle manière des sujets sensibles, historiques. Le cinéma est riche en exemple de ce genre.


Sur la forme le film est bien fait. Superbe performance de Whitaker et un excellent James McAvoy. La bande son est a la hauteur de la réalisation c'est-à-dire de qualité.

Une bonne réalisation, de bons acteurs mais j'ai été déçu sur la manière avec laquelle a été abordée et traitée cette période de l'histoire ougandaise.

[zack_]

Ça refroidit. Certes je connais pas le vrai personnage mais je comptais le voir au vu des critiques souvent positives, mais là tu repousses mon échéance (pas dur vu que dans ma liste il était déjà loin).

[sylclo]

2 GUNS


Date de sortie
25 septembre 2013 (1h49min) 
Réalisé par: Baltasar Kormákur
Avec: Denzel Washington, Mark Wahlberg, Paula Patton
Genre: Action,Comédie
Nationalité: Américain




Bobby et Stig passent tout leur temps ensemble et mouillent dans des affaires très louches. Ils ne le savent pas, mais ils appartiennent tous les deux à des agences gouvernementales qui leur ont demandé d’infiltrer un réseau de trafiquants de drogue.
Lorsqu’un casse auquel chacun participe pour coincer l’autre tourne mal, Bobby comme Stig sont lâchés par leurs hiérarchies respectives. Ils découvrent qu’ils ont été manipulés… Désormais, tout le monde veut les voir en prison, ou encore mieux, morts. Ils ne peuvent plus compter que l’un sur l’autre, et malheureusement pour ceux qui veulent leur peau, à trop jouer les malfrats, ils ont pris de mauvaises habitudes...

Une équipe un peu disjonctée, un duo sympa, une trame tellement énorme que l'on se laisse convaincre sans trop réfléchir.
Deux tempéraments distincts; un plus posé, sans être trop cérébrale, le second chaud bouillant.
Le duo black & with ne date pas d'hier, de nouveau présent dans 2 Guns il fonctionne assez bien. Les deux compères ont l'air de s'amuser cela nous permet d'en profiter également.
Il bien quelques passages ou le rythme diminue, et pour tenir la distance un côté légèrement brouillon, surtout le final, mais ça passe quand même.

Si l'on choisit ce genre de film c'est pour se divertir avant tout, se détendre, ne pas ''gamberger''; sans être au top niveau et malgré quelques imperfections et un côté désinvolte ici en quelques minutes on est convaincu .

2 Guns ne rentrera pas les anales du cinéma (''pas facile de rentrer dans les anales'...) mais il remplit correctement sa fonction.
J'avais envie de me détendre je ne regrette donc pas ce choix.

[sylclo]

L'attentat


Réalisé par: Ziad Doueiri
Avec: Ali Suliman,Reymonde Amsellem, Evgenia Dodina
Date de sortie: 29 mai 2013(1h45min) 
Nationalité: Français , belge

Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme fait exploser une bombe qu'elle dissimule sous sa robe de grossesse. Toute la journée, le docteur Amine, israélien d'origine arabe, opère les nombreuses victime de l'attentat. Au milieu de la nuit, on le rappelle d'urgence à l'hôpital pour lui annoncer que la kamikaze est sa propre femme. Refusant de croire à cette accusation, Amine part en Palestine pour tenter de comprendre.


A travers les tourments d'un homme rongé par l'amour pour la femme qu'il aime et qu'il croyait connaître on aborde le conflit israëlo-palestinien mais également les relations entre arabes des territoires occupés et ceux vivants en Israël ainsi que les rapports entre arabes israéliens et les juifs d’Israël

Le film se compose de 3 parties assez distinctes. L'intro: la période romantique, le sacre, la reconnaissance. La seconde: le drame, le choc, le cauchemar. La dernière: la quête, la recherche de la vérité, la nécessité de comprendre.
Je mets l'épilogue à part (il ouvre une porte mais en referme d'autres).

Face à un acte irrationnel, surréaliste, ce médecin va d'abord nier l'évidence ensuite douter. Puis vient la colère face aux enquêteurs, la déprime, l'isolement, le rejet de la profession.
Il passe par toutes ces phases avant de prendre la décision de partir à la recherche de la vérité. Il y a cette nécessité de comprendre, pourquoi, comment sa femme a pu commettre cet acte .

On accompagne cet homme perdu, ko, mais déterminé. Nous le suivons volontiers, avec appréhension aller au bout de sa quête.
Ici pas de surenchère dans la violence, le contexte suffit a donner à l’atmosphère cette sensation de danger permanent, de malaise, d'oppression.

C'est un peu à travers le regard de ce chirurgien que le film essaie d'apporter une réponse , de fournir des éléments qui permettront de nous faire, non pas une opinion, mais de nous interroger, nous questionner, obtenir quelques éléments de réponses. Tout comme cet homme nous sommes dépassés par tant de violence, tant d'horreur.

La lumière viendra , doucement. Le voile se déchire, et la réalité se révèle, cruelle, implacable.
Il n'est pas question de juger encore moins de cautionner les actes des belligérants, simplement suivre le cheminement d'Amin ( excellent Ali Suliman).

Sur le fond peu de choses négatives, c'est plus sur la forme, son manque de vigueur, de tonus que ce film m'a légèrement agacé. On a parfois tendance a décroché.
Les apparitions de Siham sont trop répétitives, inutiles, on a très bien compris qu'il était amoureux et fou de chagrin, ici aussi le rythme en prend un coup.

Mais globalement cela vaut la peine d' aller au bout.

[sylclo]

Mémoires d'une Geisha



Date de sortie: 1 mars 2006 (2h20min) 
Réalisé par: Rob Marshall
Avec: Zhang Ziyi, Gong Li, Michelle Yeoh
Genre: Drame , Romance
Nationalité :Américain





Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas.
En grandissant, elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire geisha Sayuri.
Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n'a plus le droit d'aimer reste hantée par l'amour qu'elle porte, en secret, au seul homme qu'elle ne peut atteindre...

Gracile, délicate, soyeuse, lumineuse, légère, avec l'apparence de la fragilité d'une poupée de porcelaine, tenace, déterminée... On pourrait en écrire des tonnes mais cela ne suffirait pas pour rehausser le niveau de ce le film qui ne dépasse pas le stade de l’esthétisme, (ce qui n'est déjà pas mal).
La trame s'avère être une belle histoire d'amour et une approche du monde très fermé des geishas. On pourrait tombé sous le charme de ce film le jour de la St Valentin éventuellement, mais en dehors de cette journée la réalité et la raison reprennent leurs droits.
On se rend rapidement compte que nous avons affaire à une représentation très hollywoodienne de l'univers des geishas.
Le film nous décrit exactement ce que le spectateur ''moyen'' imagine et veut voir sur se monde fantasmer par beaucoup d'hommes et parfois de femmes.

Cette démarche donne un résultat d'un esthétisme indiscutable, une superbe photographie, mais l'image d’Épinal de la geisha est toujours intacte, à la manière du français avec sa baguette son béret, son kil de rouge et son camembert( pour faire court).



L'intrigue amoureuse se déguste comme un pudding arrosé de gélatine à la fraise. On sait d'avance qu’Angélique va retrouver Geoffrey, pardon que Chiyo (puis Sayuri) va retrouver le Président Iwamura Ken, on a juste peur lorsqu'elle jette son mouchoir du haut de la falaise …mais non c'est pas fini.

Les acteurs ont eux aussi autant de mal à entrer dans la peau des personnages que moi dans le film. Bon, peut être que ce soir la je m'étais disputé avec ''Simone'', je ne me souviens plus, mais je n'ai pas du tout accrocher à l'histoire .
Peut être à revoir mais 2h20 ça calme.

''Simone'' vient de ma faire un gros câlin alors je mets la moyenne, je sais c'est pas bien...

[sylclo]

STRAW DOGS


Date de sortie : 2011
Réalisé par : Rod Lurie
Avec : James Marsden,Kate Bosworth,Alexander Skarsgård
Genre : Thriller
Nationalité : Américain


Un jeune couple quitte le pays pour aller s'installer au fin fond des États-Unis. La jeune mariée, originaire de cette petite ville de province, et son intello de mari vont être confrontés à la violence locale.

Les remakes ont un avantage sur les autres films c'est qu'ils ne sauront jamais mauvais( bien entendu il existe toujours des exceptions).

Il y a des films qui ne laissent pas indifférent,au sens positif du terme. Les années soixante dix ont été riches en petits bijoux cinématographiques ; l' Exorciste, Vol au Dessus d'un Nid de Coucou, Midnight Express, Orange Mécanique,Voyage au Bout de l'Enfer, Alien etc... parmi eux les Chiens de Paille de Peckimpah.
J'aurais aimé revoir ce film avant de voir cette nouvelle version. Le film de Peckimpah m'avait profondément marqué, mais cela fait plus de 40 ans et c'est plus sur le ressenti ,sur l'emprunte qu'il a laissé dans ma mémoire que je vais faire référence face à ce remake.
Je ne sais pas si ce remake marquera les années 2010, mais il ne m'a pas totalement convaincu. Le pari était osé de se confronter à la version originale, la barre était très haute, trop haute peut être.

L'intrigue est dans le même esprit, les personnages centraux sont bien en place(quoique on a plus envie de baffer Kate Boswoth que de …faire autre chose).L'action, contemporaine de nos années, est délocalisée(même au cinéma) on passe de l’Écosse au sud des États Unis, en province comme on dit chez nous.

Ce sont tous les signaux qui nous sont envoyés en amont pour nous dire attention un drame se prépare qui annulent en partie le côté angoissant, flippant de cette première partie de film.

Peu de naturel, de spontanéité, beaucoup de surcharge et parfois un peu grotesque( l'idiot du village, la gamine perverse, son père, le coach alcoolique). Cet assemblage hétéroclite ne convainc pas totalement, ne créer pas le climat, l'ambiance angoissante qui précède un drame. La scène du viol est dans la même veine, peut être un ton au dessus grâce à la prestation d'Alexander Skarsgård.

Heureusement on arrive à la partie finale et le film semble se reprendre, trouver la bonne mesure pour nous offrir quelques minutes bien saignantes et angoissantes mais pas trop gores. Un assaut final ou la violence s'exprime chez tous les protagonistes.
Deux acteurs émergent du casting, James Mardsen et Alexander Skarsgard.Ils sont remarquables dans leur rôle respectif, avec un petit plus pour Alexander Skarsgard.

Si il ne m'a pas totalement emballé Straw Dogs n'en demeure pas moins un thriller sympa.

[osorojo]

Putain, le miscast pour Kate Bosworth déja. J'ai pas vu le film, mais j'suis sur que je l'imaginerai partout avec un surf si je le mate

[Mr Jack]

Marsden et Skarsgård c'est pas non plus des modèles de subtilité

[sylclo]

Le Baiser mortel du dragon


Date de sortie: 1 août 2001(1h38min) 
Réalisé par: Chris Nahon
Avec: Jet Li,Bridget Fonda,Tchéky Karyo
Genre:Arts Martiaux , Action , Thriller
Nationalité: Français , américain

Un haut dignitaire chinois corrompu doit être arrêté. Liu Jian, un officier des services secrets de Hong-Kong, se rend à Paris pour prêter main forte à l'inspecteur Richard qui est en charge des opérations. Ce qui était apparemment une simple formalité pour Lui Jian va devenir un véritable cauchemar...

J'étais passé totalement à côté de ce film lors de sa sortie, c. a d. indifférent, bof... j'aurais du rester sur cette dernière impression et ne pas m'infliger une telle punition en le revisionnant une seconde fois.


Ce n'est pas parce que tu as un orchestre avec des centaines de musiciens que tu sauras interpréter la plus belle des symphonie. Sobriété rime souvent avec beauté et le talent sans la qualité de la pratique n'est qu'une sale manie.

Comment transformer et foutre en l'air une bonne idée de polar? c'est simple tu fais appel à deux tourmentés du cerveaux qui se shoote au ketchup toute la journée et tu obtiens le Baiser Mortel du Dragon( j’exagère mais la Nahon/Beson ils ont abusé).

En quelques minutes il ne reste plus rien de la base de la trame du polar, on part dans le délire de la gesticulation,des coups de flingues dans tous les sens, n'importe où, sur n'importe qui, du grand n'importe quoi. On se retrouve face à un flic français, ''donc ripoux'', psychopathe de surcroît et intouchable.

Les invraisemblances existes au cinéma puisque c'est du cinéma. Bien amenées, bien ficelées on se laisse entraîner, bluffer, on se prend au jeu, mais alors la impossible d'adhérer une seule seconde à se ramassis de bouffonnerie. Tout est prétexte pour tirer dans le tas pour éliminer Liu Jiang (y compris pour l'inspecteur Richard de tuer ses propres hommes en toute impunité !!!).

Parlons en de Tchéky Karyo( inspecteur Richard) il en fait des tonnes. Il a la gâchette facile, de toute manière il cumule à lui seul tous les vis, toutes les tares de tous les flics pourris.
Non d'un chien on est à des années lumières du Bad Lieutenant de Ferrara (magistralement interprété par Harvey Keitel). Killer Joe n'est pas mal dans le genre ripoux. Effectivement c'est une autre approche du cinéma, du divertissement, du respect du spectateur.

Quelques belles cascades, des combats avec clins d’œil à Bruce Lee, un Jet Li qui navigue au milieu de ce grand bazar, Cyril Raffaelli lui donnant la réplique permettent de supporter les 1H38 d'agression sonore et visuelle. Quant à Bridget Fonda elle se sort honorablement de ce bourbier.

Ce Baiser Mortel du Dragon plaira peut être à quelques inconditionnels mais vous l'avez compris pour ma part ce n'est pas le cas.

''Et dire que j'étais détendu avant de le regarder ''.

[zack_]

Ou alors Sylclo il faut aussi se shooter au ketchup
J'avais pas détesté, une production Europa pour moi qui se regarde pas mal - enfin selon mes souvenirs

[Dunandan]

De toutes façons les Jet Li, vaut mieux se contenter de ses films HK, même si on est loin ici de ses plus mauvais dans le genre.

[zack_]

J'avais trouve fun the one dans lequel il se bat contre lui même