[Pathfinder] Mes Critiques en 2014

[Mark Chopper]

Ce twist m'avait consterné. C'est un crachat à la gueule du premier film. Et ça ne tient jamais debout.

Il faut voir l'ensemble comme un Fort Boyard gore.

[zack_]

C'est donc à passe-partout qu'on lui a retiré les pieds?

[Pathfinder]

Ce twist m'avait consterné. C'est un crachat à la gueule du premier film. Et ça ne tient jamais debout.

Pas mieux...

[Pathfinder]

Avis express...


Gravity 5/10: je ne pense pas avoir découvert le film de Cuaron dans les meilleures conditions (tard, fatigue, support albanais pas top). Néanmoins deux choses m'ont marqué, le défi technique absolument faramineux (du coup, j'ai hate de le découvrir en 3D) mais aussi le manque de vie d'un "cahier des charges" beaucoup trop figé. La trauma scénaristique facile de Bullock n'arrange certainement pas les choses. Mais ce sentiment désagréable d'assister à une démo technique (hallucinante de surcroit) m'a souvent sorti du film.


Sherlock Holmes 2 5/10: j'étais visiblement dans un bon jour puisque que le RDJ show ne m'a pas trop gonflé cette fois ci. Pourtant, un Ritchie qui se regarde le nombril avec ses ralentis Matrixiens, un Sherlock "Iron-manisé" et cette erreur de casting ambulante qu'est Noomi Rapace auraient du me rebuter d'emblée. Au final, ça se regarde et détend correctement.


Cartel 3/10: on balance souvent sur les tronches de Stone et De Palma en hurlant au départ à la retraite. Mais l'ami Ridley s'est sauvagemment mis hors jeu (artistiquement, j'entend). Après les mégas déceptions Mensonges d'état, Robin des bois et Prometheus, il semble avoir perdu sa vista et son talent de conteur dans cet ersatz, caricature de film. Ou comment Matrix (putain l'échange sans aucun sens entre Fassbender et Ruben Blades, j'en rie encore) rencontre le monde de la came. Au final, je n'ai absolument rien compris. Fassbender est devenu agaçant en un film. Bardem/Diaz, une scène consternante résume leur accablante contribution. Seul Brad Pitt et son final à Londres surnage de cet agaçant bourbier. Deux faits à retenir donc... Cormack McCarthy ne peut se muer en scénariste à Hollywood du jour au lendemain et Ridley est, à mon sens, fini.

[Mark Chopper]

Entièrement d'accord pour Cartel. Voilà plusieurs fois que Ridley Scott me donne l'impression de se foutre de ma gueule, j'arrête les frais.

La scène du car wash, c'est Ze Facepalm of the year.

[Pathfinder]

Tout a fait!
Je me dis même que 3 c'est trop généreux!

[Alegas]

Hidden 8/10

Deux flics que tout sépare se lancent à la poursuite d'un parasite sauteur adepte de métal, de ferrari et de cul. Un pitch, comme on en fait plus, tout droit sorti de la "sainte" décennie!

Hidden n'a pas donc pris une ride et meme s'il reste très ancré 80's (look, musique, acting, punchlines), son efficacité est intacte. Jack Sholder, réalisateur du Freddy le plus controversé, se lance dans le Buddy movie SF en puisant ce qu'il y a de meilleur dans chaque genre. Et pour s'imposer d'emblée, il propose un gros morceau de bravoure à l'image de cette énorme course poursuite ou la sensation de vitesse file le tournis à mesure que les chocs s'accumulent. Démarré pied au plancher, Hidden ne mollit plus 90 minutes durant. L'aspect fantastique n'apparait que sporadiquement (les sorties de la "créature" sont très bien gérées avec des sfx qui ont encore de la gueule) et laisse suffisamment de place au duo de flics pour les placer en tete de liste des Buddy movies réussis. De ce coté, Michael Nouri impose un sympathique charisme en flic bourru tandis que Kyle machin lui tient la dragée en agent énigmatique du FBI (la séquence ou il est bourré, toute en nuance). Coté action, ça envoie très sérieusement la marchandise. Deux poursuites, du gunfights, des explosions, du lance flammes, l'arsenal est complet et peu importe que le budget soit serré. Le spectacle est plus que généreux.

Hidden reste donc un film hybride important des années 80 tant il réussit à digérer ses multiples références pour en faire une série B musclée et sacrément maitrisée.

C'te intro!!!!

[angel.heart]

Bon t'aurais pu lâcher le 8 ( d'autant plus que c'est la note que tu as mis au Freddy de Sholder ) mais ton enthousiasme fait quand-même plaisir.

[Pathfinder]

Et merde, au diable l'avarice! Me posais déjà la question mais tu m'as convaincu! Allez 8!

[Mr Jack]

D'accord avec vous sur Cartel, même si Diaz c'est un petit point bonus.

[Alegas]

Eyes wide shut 9.5/10

J'ai beaucoup de mal à poser des mots clairs sur cette expérience. Ultime chef d'œuvre d'une filmographie que je qualifierais de complexe( un film de Kubrick, tu peux autant le détester que l'aduler à chaque vision), Eyes wide shut déploie son intrigue dans l'intimité d'un couple soudainement en proie au doute. S'en suit donc une redoutable remise en question qui va amener le mari (excellent Tom Cruise) à se frotter à la tentation. Cette quete le conduira de prostituées en bars énigmatiques jusqu'à intégrer d'étranges réunions nocturnes. Le tour de force de Kubrick est d'allier les errances du couple au thriller paranoiaque (et oui, il y a bien de ça) teinté de fantastique. Encore une fois, le terme d'expérience prend tout son sens. Le partition musicale est, à ce titre, magistrale. Les quelques notes de piano glace le sang et annonce un danger aussi sournois que latent. Plus je vois le film et plus j'en fais la pièce maitresse du réalisateur. Magnétique, esthétique, hypnotique, rien n'est laissé au hasard pas meme une Nicole Kidman fantomatique qui vampirise l'écran meme par son absence. Je concède évidemment les fautes de gout telles que les flashbacks kitschs. Mais ceux-ci n'altèrent en rien la puissance aussi machiavélique qu'érotique du film.

Le chef d'œuvre de Kubrick...

[Mr Jack]

J'ai pas de "Mr Jack approved" mais le coeur y est

[Pathfinder]

[Pathfinder]

Nixon 8/10

Caché dans l'ombre de JFK, le Nixon d'Oliver Stone n'a pas à rougir, bien au contraire...

Du haut de ses 3h38 (pour le director's cut), il propose une lecture très dense de la présidence Nixon. Et plutôt que de se jeter à corps perdu dans le scandale du Watergate, Stone choisit de narrer toute la vie du président déchu en s'attardant (de façon inattendue mais bien trop lourde) sur les traumas du jeune Nixon. En parallèle, on suit son ascension, les coup bas, la haine naissante pour le clan Kennedy, le lobbying des milliardaires texans (qui l'eut cru? badass Larry Hagman!) et évidemment le Watergate. Le film n'est jamais pénible à suivre (hormis peut etre le coté pathos des flashbacks). A l'instar de JFK, le montage est parfait rendant l'ensemble aussi dynamique que passionnant. C'est encore une fois une leçon de narration que le réalisateur propose. Coté casting, la direction est impériale. Joan Allen et bien sur Anthony Hopkins se bouffent le gros du gateau mais Stone ne commet pas l'erreur de négliger ses seconds roles à l'image des charismatiques James Woods, Powers Boothe (pourtant peu présent), Paul Sorvino et surtout Bob Hoskins en Hoover (quelle présence en 10 minutes de temps!).

Je trouve bien dommage que le film ne jouisse pas d'une plus grande reconnaissance. Car couplé à JFK, il est le complément idéal d'un dyptique flamboyant sur la politique américaine des années 60-70. En tout cas, la redécouverte a été totale pour ce parpaing historique maitrisé de A à Z et talonnant de près la classe absolue du chef d'œuvre sur Kennedy.

Faites passer le mot et (re)découvrez le!

[Dunandan]

Je voulais le voir celui-là mais le DVD n'a pas voulu (et ce n'était même pas au Canada ^^). Pour ce que j'en avais vu c'était très bien .