La grande lessive, Jean-Pierre Mocky (1968)
Programme familial dont je suis le seul à avoir tenu le coup jusqu'au bout ... La grande lessive est une comédie burlesque (limite vaudeville) très populaire à l'époque (dont le contexte de production est bien présenté dans cette critique plus tolérante que la mienne), avant tout pour son sujet visionnaire (bien que basé sur un fait réel) : une bande de profs décide de bousiller les antennes de télévision car leurs élèves dorment en classe et ne font pas leurs devoirs.
Mais alors que c'était pénible à suivre, à l'image du titre qui ne veut rien dire (ce que le réalisateur confirme d'ailleurs dans une interview, pour se conformer à la tendance selon laquelle il faut composer avec "grand" pour faire croire que c'est un "grand film") ! On dirait que les scénaristes étaient bourrés en écrivant l'histoire car ça part dans tous les sens, alors que l'intrigue pourrait tenir sur un timbre poste. L'esthétique du film est moche, télévisuelle (à la limite pas trop grave pour le genre). Et cela se veut subversif, révolutionnaire, et anarchique dans l'âme mais ça brasse beaucoup d'air pour rien.
Alors que la qualité d'une comédie tient essentiellement à son rythme, ici ce dernier est catastrophique, notamment en passant d'une idée à l'autre sans prévenir. Donc une oeuvre bruyante et hystérique qui a terriblement vieilli, qui vaut le coup d'oeil uniquement pour sa thématique avant-gardiste (mais mal exploitée à part 2-3 idées), ses personnages bien barrés, et quelques gags qui sont si cons et inattendus qu'on en perd son latin.
Mais alors que c'était pénible à suivre, à l'image du titre qui ne veut rien dire (ce que le réalisateur confirme d'ailleurs dans une interview, pour se conformer à la tendance selon laquelle il faut composer avec "grand" pour faire croire que c'est un "grand film") ! On dirait que les scénaristes étaient bourrés en écrivant l'histoire car ça part dans tous les sens, alors que l'intrigue pourrait tenir sur un timbre poste. L'esthétique du film est moche, télévisuelle (à la limite pas trop grave pour le genre). Et cela se veut subversif, révolutionnaire, et anarchique dans l'âme mais ça brasse beaucoup d'air pour rien.
Alors que la qualité d'une comédie tient essentiellement à son rythme, ici ce dernier est catastrophique, notamment en passant d'une idée à l'autre sans prévenir. Donc une oeuvre bruyante et hystérique qui a terriblement vieilli, qui vaut le coup d'oeil uniquement pour sa thématique avant-gardiste (mais mal exploitée à part 2-3 idées), ses personnages bien barrés, et quelques gags qui sont si cons et inattendus qu'on en perd son latin.