[Caducia] Mes Critiques en 2014

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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Mer 22 Jan 2014, 09:17

Caducia j'arrive pour l'ennemi intime, je serai moins sévère mais je vais pas faire plaisir à Alegas. J'me suis ennuyé d'une force. Préféré Cloclo c'est la honte mais c'est ainsi même si la photo est magnifique (comme quoi Creeps la trouvé affreuse).
zack_
 

Dallas Buyers Club - 7,25/10

Messagepar caducia » Lun 27 Jan 2014, 23:57

Dallas Buyers Club

Réalisé par Jean-Marc Vallée
Avec Matthew McConaughey, Jennifer Garner


Long-métrage USA
Genre : drame
Durée : 01h57min
Année de production : 2014

7.25/10



Image


Synopsis


1986, Dallas, Texas, une histoire vraie. Ron Woodroof a 35 ans, des bottes, un Stetson, c’est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il lui reste 30 jours à vivre. Révolté par l’impuissance du corps médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels



Critique

Inspiré d'une histoire vraie, le métrage est très prenant de part l'originalité du sujet traité qui soulève de nombreux thèmes de société mais aussi est aussi réussi quand au développement plus intime de personnages.
La narration d'une vraie métamorphose de Ron Woodroof qui d'un beauf cowboy du texan caricatural devient un etre hyper tolérant et combatif face aux injustices du système.
Les deux rôles principaux tenus par 2 interprètes qui sont les rois de la métamorphose physique : Matthew McConaughey et jared Leto (il ne manquait plus que C. Bale pour couronner le tout) offre de belles prestations tout à fait crédible pourtant loin de leurs rôles habituels et on ressent une grande implication de leur part dans leurs rôles respectifs.

Ron Woodroof est au départ un personnage haïssable, un plouc de base, alcoolique et obsédé, macho et homophobe dont la vie bascule par sa séropositivité faisant basculer sa vie avec une estimation de survie de quelques jours. A voir l'état physique de McConaughey qui pèse 40 kg tout mouillé, on ne parie pas 2 sous sur ce cheval, or le métrage est là pour nous démontrer le contraire. Où comment la maladie peut faire rase de tous les préjugés et changer notre vision du monde. Comment un macho ultra-égoiste et étroit d'esprit se prend d'amitié avec un travesti étrange mais si attachant.
Les relations entre protagonistes sont bien restituées grâce au travail des interprètes qui cassent leur image pour ne s' attacher qu'aux attitudes et aux mots.
Le coté psychologique du film est réussi avec une empathie différente pour chaque personnage.

Le film aborde aussi des thèmes plus universels, n'hésitant pas à jouer sur la comédie dans les situations les plus dramatiques, montrant que les personnages trouvent la force de plaisanter avec un certain recul sur leur situation.
On aborde ainsi énormément le lobby des laboratoires pharmaceutiques, de l'accès restreint au médicament (sélection des patients, coût, essais cliniques...) et Ron Woodroof qui ne choisit pas la facilité en s'y opposant par presque tous les moyens : légaux et non légaux.
Les méthodes peu orthodoxes pour arriver à ses fins offre des situations cocasses et rappelle fortement "Catch Me if You can !".

Un film prenant qui trouve toujours le ton juste et se veut à la fois un combat contre la maladie et l'industrie pharmaceutique omni-puissante mais aussi la révélation de la vraie personnalité du héros révélée au contact d'autres malades. Une belle histoire d'amitié entre deux personnages hauts en couleur : un redneck et une étrange créature ayant tous deux la même épée de Damoclès sur la tête.
Même si le film se déroule dans les années 70, les thèmes soulevés restent universels et encore d'actualité.
Jean-Marc Vallée ne veut pas faire pleurer dans les chaumières mais tente de bousculer ou d'émouvoir l'esprit des spectateur, c'est plutôt réussi.
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American Bluff - 6,75/10

Messagepar caducia » Dim 09 Fév 2014, 21:27

American Bluff

Réalisé par David O. Russell
Avec Christian Bale, Bradley Cooper, Amy Adams


Long-métrage USA
Genre : drame
Durée : 01h57min
Année de production : 2014

6.75/10



Image


Synopsis


Entre fiction et réalité, AMERICAN BLUFF nous plonge dans l’univers fascinant de l’un des plus extraordinaires scandales qui ait secoué l’Amérique dans les années 70.

Un escroc particulièrement brillant, Irving Rosenfeld, et sa belle complice, Sydney Prosser, se retrouvent obligés par un agent du FBI, Richie DiMaso, de nager dans les eaux troubles de la mafia et du pouvoir pour piéger un homme politique corrompu, Carmine Polito.



Critique

Plutôt décevant de la part de David O. Russell qui de part ses derniers films entreprenait d'aborder des films de façon assez réalistes qui fonctionnaient à merveille surtout sur le coté émotionnel. Ici, on pourra facilement penser que le budget du film est surtout passé dans les nombreux accessoires et breloques clinquantes des 70's qui pullulent.
Malgré un script inspiré de faits réels, l'histoire reste bien peu vraisemblable.


Le look des personnages est donc très marqué et ne passent pas inaperçus, hélas comme ce sont tous des personnages hauts en couleurs, il est difficile de les faire cohabiter, chacun tentant de tirer la couverture à lui, avec de très nombreuses séquences en sur-jeu, American Bluff ne fait donc pas dans la délicatesse des dialogues, des attitudes et des images. Les relations entre les arnaqueurs ne sont pas très crédibles, ne semblent jamais sincères, on ne s'attache pas à eux, si bien qu'on s’ennuie assez rapidement d'autant que l'intrigue est un peu bancale.

Je trouve la réalisation d'assez mauvaise facture, c'est surtout la luminosité qui est étrange, qui ressemble un peu à un mauvais film érotique des années 80, avec des tons jaunes ou roses qui ne mettent pas valeur les acteurs qui parfois ont le teint rougeâtre. Les plans sont assez hideux, souvent de très gros plans soutenus sur les regards et mal cadrés ou des allers et retours fiévreux de caméras inutiles et fatigants.

David O. Russell tente des clins d'oeil à Scorsese avec la séquence avec De Niro mais qui hélas est de très courte durée mais la plus intense du métrage. Enfin, on peut vaguement comparer le personnage de Jennifer Lawrence à celui de Sharon Stone, une blonde plantureuse manipulatrice sous ses airs de fausse idiote mais elle ne lui arrive pas à la cheville.

Reste néanmoins quelques scènes savoureuses étonnantes et cocasses, et de jolies actrices habillées façon Boogie Nights. Trop de moments de flottement et d'égarements entrecoupés de quelques moments de tension bien sentis. Le coté comique et superficiel prend largement le dessus sur l'aspect sombre et dramatique.
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Siberian Education - 8/10

Messagepar caducia » Lun 10 Fév 2014, 21:42

Siberian Education

Réalisé par Gabriele Salvatores
Avec Eleanor Tomlinson, John Malkovich, Peter Stormare


Long-métrage Italie
Genre : Policier , Drame
Durée : 01h43min
Année de production : 2014

8/10



Image


Synopsis


Kolima et Gagarine ont 10 ans et sont amis. Ils grandissent ensemble dans une communauté criminelle en Sibérie. Kolima, influencé par son grand père va tenter de devenir un "honnête criminel", alors que Gagarine choisit un parcours pour s'écarter de la communauté.



Critique

Adapté d'une autobiographie, "Siberian Education" retrace le parcours d'un groupe de gosses livrés à eux mêmes dans la Sibérie à la fois rude par ses conditions climatiques et mais aussi ses lourdes traditions familiales et la société communiste. Les premiers rôles ne sont pas tenus par des acteurs de renom, néanmoins, les jeunes enfants qui mûrissent de façon différente avec la mémé éducation de départ ainsi que des conditions environnementales difficiles sont attachants et crédibles.
Les jeunes doivent apprendre à survivre en milieu hostile, entourés par une violence omniprésente qui les obligent rapidement à perpétuer les traditions de leurs clans à savoir honneur, vengeance au dépend de l'amitié profonde qui les lie.
Comme dans "Les promesses de l'ombre", on nous montre comment les hommes des clans mafieux se constituent une jolie collection de tatouages spectaculaires en souvenir des moments cruciaux de leur vie.
La trame narrative n'est pas linéaire et déroute, entremêlant un présent de soldats en uniformes et parallèlement de déroulement de la vie passant de l'enfance à la maturité.
Les gamins qui nous sont présentés ne sont pas des anges, et tournent rapidement à un univers de criminalité à de degrés divers.
Xenja reste le seul personnage féminin, très atypique, car d'un naturel déroutant, mais il lui manque quelque chose au niveau des neurones pour que tout fonctionne correctement. Un protagoniste qui apporte poésie et des moments de folie qui rendent le métrage unique.
Une ambiance pesante et très sombre, enneigée avec une jolie mise en scène et le poids des traditions transmise par le génial John Malkovich.
Une histoire d'amitié brisée, d'amour impossible portée par de belles images.
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Burn After Reading - 6,75/10

Messagepar caducia » Jeu 20 Fév 2014, 00:12

Burn After Reading

Réalisé par Joel Coen, Ethan Coen
Avec George Clooney, Brad Pitt


Long-métrage usa
Genre : comédie
Durée : 01h35
Année de production : 2008

6.75/10



Image


Synopsis


Osbourne Cox, analyste à la CIA, est convoqué à une réunion ultrasecrète au quartier général de l'Agence à Arlington, en Virginie. Malheureusement pour lui, il découvre rapidement l'objectif de cette réunion : il est renvoyé. Cox ne prend pas très bien la nouvelle. Il rentre chez lui à Georgetown pour écrire ses mémoires et noyer ses ennuis dans l'alcool - pas nécessairement dans cet ordre



Critique

Ayant vraiment détesté la première fois, le métrage retrouve un peu plus d’intérêt à mes yeux, mais reste un Coen mineur, car ici le ton comique très poussé n'est pas totalement assumé. Certes, le casting en or s'en donne à coeur joie, les stars se laissent enlaidir, ridiculiser volontairement avec un coté jubilatoire réussi, néanmoins celà pèche au niveau de scénario qui veut entremêler les destins des protagonistes, mais on garde un sentiment d'inachevé et de personnages superflus pour certains. Brad Pitt en sombre abruti, c'est quand même du vrai gâchis, surtout qu'il ne fait pas très long feu. Tilda Swinton a aussi un rôle assez en retrait et mineur.

Sur les apparences caricaturales, le coté farce rocambolesque est assumé ainsi que les acteurs qui font exprès d'en faire des caisses et ça passe, en revanche c'est surement pour masquer la faiblesse d'un scénario qui ressemble à un Vaudeville amélioré, mais on ne retrouve aucun vrai dialogue percutant, mais quelques des scénettes cocasses qu'on oublie rapidement.

La plupart des personnages mis en scènes sont des gens plutôt ordinaires dont il est facile de s'identifier ou d'exprimer de l'empathie, et c'est la marque de fabrique des Coen Bro' de mettre en avant des quidam ou de sombres idiots et de les voir d'embourber dans leurs décisions peu judicieuses qui les mènent au pire.
Ici, les enjeux restent très limités, histoire de coucheries, de chirurgie esthétique, d'argent facile et restent bien peu captivants.

Un métrage qui mérite une seconde lecture avec une critique sarcastique de la société contemporaine avec une fin très frustrante. Divertissant sur le moment, à voir pour les looks improbables et les quelques situations décallées, mais plutôt anecdotique.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Jeu 20 Fév 2014, 03:16

Tu le notes haut par rapport au contenu de la critique, mais je suis à peu près d'accord sur la note et le statut du film. Par contre je suis bien client de la connerie des protagonistes, contrairement par exemple au truc avec Tom Hanks ou l'autre truc sur le divorce avec Clooney.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Jeu 20 Fév 2014, 08:43

Ma note n'est pas trop basse parce qu'il y a quelques scènes originales et tordantes mais c'est vrai que ça manque de solidité.
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Amazing Spider-Man (The) - 5/10

Messagepar caducia » Dim 23 Fév 2014, 21:38

The Amazing Spider-Man

Réalisé par Marc Webb
Avec Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans

Long-métrage USA
Genre : Comics
Durée : 02h17min
Année de production : 2012

5/10



Image


Synopsis


Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets.



Critique

On efface tout et on recommence. Hélas, Marc Webb ne fait pas de merveilles avec le rebot de la franchise, se voyant obligé de nous représenter Peter Parker, son enfance difficile, comment il devient Spiderman et ses problèmes d'ados...Où comment perdre à peu près la moitié du film à tourner en rond avant qu'il se passe quelque chose sans apporter aucune originalité, l'impression d'avoir déjà vu ça 100 fois.
Là où Sam Raimi avait apporter une grosse touche d'humour et de situations décalées mettant de grands coups dans la toile d'araignée, quitte à déranger les fans de comics de base, cette version reste très insipide avec une grand part de romance où l'identité du héros est rapidement révélée à sa dulcinée, ce qui casse encore plus le mystère de cette love story impossible.
Le coté introductif de la saga originelle permettait d'introduire un minimum de psychologie et de noirceur au personnage, ici la première partie est tout simplement soporifique.

Le jeune Andrew Garfield qui se révèle plutôt convainquant dans d'autres métrages est ici ridicule et n'a pas l'impression d'y croire. On en serait à regretter Tobey McGuire et sa drôle de bobine qui avait un coté très maladroit auquel on s'était habitué.
Un script méga formaté et boiteux, sans aucune surprise, avec un méchant lézard totalement loupé, caricatural.
Seuls les effets spéciaux assurent un max, mais il faut attendre vraiment trop longtemps avant d'en voir la couleur et les scènes d'action manquent de peps, se révèlent d'une grande banalité.
Un opus bâtard qui ne joue qu'à moitié le coté comique, dont on ne retient aucun scène magistrale ou dramatique. Les deux seuls acteurs valables sont rapidement éclipsés.
Une mouture insipide qui pourra divertir les très jeunes ou les fans aveugles du super-héros.
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Grand Budapest Hotel (The) - 8,75/10

Messagepar caducia » Dim 02 Mar 2014, 21:24

The Grand Budapest Hotel

Réalisé par Wes Anderson
Avec Ralph Fiennes, Tony Revolori, F. Murray Abraham


Long-métrage USA
Genre : comédie
Durée : 01h40min
Année de production : 2014

8.75/10



Image


Synopsis


Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle.
La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.



Critique

Le cinéaste Wes Anderson impose encore une fois son style et son univers décalé, à l'ère des effets spéciaux démonstratifs et du 16/9 ème, le cinéaste prend le contre-pied avec un format carré, ses travellings mythiques et un aspect "bricolage" et fait maison qui cache un travail de titan.
Son Grand Budapest Hotel est comme une maison de poupée où règne l'ordre et la symétrie, implanté dans un pays imaginaire, théâtre des aventures du duo de choc M. Gustave et Zéro, ou bien l’élève et son maître en action.
M. Gustave se doit d’être le modèle pour le jeune candide, pourtant ce dandy complexe est irrésistible et bourré de très nombreux défauts, qui cherche avant tout à s'enrichir en employant les pires bassesses, un petit coté raciste et d'une extrême rigueur irraisonnée,hyper vaniteux, tout en gardant un flegme britannique implacable, incarné par un Ralph Fiennes impeccable.

Un personnage qui se veut impeccable sur son apparence, mais qui au fond est loin d’être un modèle de vertu, qui aime déclamer de poèmes et ponctuer ses phrases de jurons en tous genres, entre deux formules de politesse magnifiquement tournées.

A ses cotés, son apprenti "Zéro" (Tony Revolori) qui comme son nom l'indique part de zéro, avec un jeune acteur prometteur.
Un tandem de choc très attachant, naïfs et farfelus, emplis de maladresse dans lequel est facile de s'identifier.

Le film se déroule en grand partie au sein de l'Hotel qui a un rôle central qui est présenté à la belle époque comme un hôtel de luxe où tout est millimétré avec une vision quasi sacrée du service client et du raffinement, mais aussi dans sa phase de déclin où celui-ci a plutôt un aspect à la shining d'un établissement à l'abandon.

Le script est assez élaboré avec beaucoup d'histoires imbriquées avec une partie introductive qui nous laisse entrevoir les coulisses de l’hôtel et ses "traditions". Le film gigogne permet ainsi de faire cohabiter une foule de personnages avec un casting hallucinant qui coexistent néanmoins assez bien, avec quelques apparitions éclair des acteurs fétiches du réalisateur et d'autres plus marquantes. Pour un résultat, très fluide qui malgré le coté alambiqué reste totalement lisible.
Les personnages évoluent dans un univers kitsch à souhait élaborée avec une grande minutie et un sens du détail unique, et des éléments cartoonesques par petites touches, passant de la comédie à la tragédie en un instant.
Le réalisateur joue sur la comédie de situations et de répétition, des dialogues ciselés raffinés. Les changements de tons et de rythme, la surprise, l'inventivité est constante. Une atmosphère élégante matinée de gags triviaux.
Un film qui joue sur la fibre nostalgique, le temps qui passe et la transmission et quelques clins d’œil historiques.

Voyage rocambolesque, fourmillant de minutie, ultra soigné, excentrique et surréaliste, une fable burlesque qui ne laissera pas indifférent le spectateur au coeur des grands palaces à l’ancienne.
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Broken Arrow - 3/10

Messagepar caducia » Mar 04 Mar 2014, 20:54

Broken arrow

Réalisé par John Woo
Avec John Travolta, Christian Slater, Delroy Lindo


Long-métrage USA
Genre : action
Durée : 01h48min
Année de production : 1996

3/10



Image


Synopsis


Le capitaine Riley Hale, pilote d'essai dans l'armée américaine, est en fervente admiration devant le major Vic Deakins, avec lequel il fait équipe. Sa ferveur est stoppée net le jour ou, en mission ultrasecrète a bord d'un bombardier furtif B-3 qui transporte deux missiles à ogives nucléaires opérationnels, Deakins le menace d'un pistolet et l'ejecte de l'appareil a la limite de l'Utah et de l'Arizona..



Critique

Un film d'action qui a extrêmement mal vieilli, qui avec le recul se veut aussi passionnant et sophistiqué qu'un épisode de Walker Texas Ranger avec quelques pétarades en plus.
Des acteurs complètement à la ramasse. Travolta qui cabotine un max, pas du tout crédible. Christian Slater toujours aussi fade et le rôle féminin offert à une actrice de seconde zone (Samantha Mathis) qui permet de mettre en valeur les personnages mâles en jouant encore plus mal qu'eux, et qui n'apporte vraiment aucune touche de sensualité ou de finesse.
John Woo sort l’artillerie lourde pour l'époque, avec des explosions à tout va, de belles maquettes de trains et d'hélico qui s'enflamment, des scènes d'action au ralenti, des fights bien ridicules pas du tout crédibles et des dialogues moralisateurs ras des pâquerettes.
Un résultat très amateur au final, scénario ultra calibré sans rebondissement, personnages pas du tout attachants, avec une musique pompeuse omni-présente et le petit refrain qu'on nous recase toutes les 2 minutes. Il ne manque que les belle colombes pour couronner le tout.

Seul point positif, les décors naturels du Nevada qui sont magistraux, en revanche les décors des tunnels de la mine font bien carton pâte et pitié.

Un summum de la bêtise est atteinte dans les dialogues, les combats font très amateurs avec une anticipation des coups ultra visible, et un mec qui met 3 plombes à dégoupiller sa grenade. On a hâte de voir la fin de ce calvaire cinématographique.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Mar 04 Mar 2014, 22:40

Déjà à l'époque c'était moyen, triste pour Slater qui finira plus dans la série B que le blockbuster.

Il ne manque que les belle colombes pour couronner le tout.

Les gardera l'année d'après pour Volte Face :super:
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar padri18 » Mer 05 Mar 2014, 00:24

Sur ce coup là je dois être le seul du forum à l'aimer ce Broken Arrow. Certes j'ai beau y voir des défauts, le score de Zimmer et la rivalité Travolta/Slater fonctionnent bien chez moi.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Mer 05 Mar 2014, 00:29

Clair que le score de Zimmer est bien kiffant.

Pour ma part j'ai très peu de souvenir du film ( mise à part la musique, donc... ) mais je compte bien me choper le Blu Ray histoire de me rafraîchir la mémoire... :D
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Mer 05 Mar 2014, 08:19

La musique est très prenante moi aussi je m'en souviens encore elle fait partie du top 100, en voilà un nouveau top a faire!
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Mer 05 Mar 2014, 19:38

padri18 a écrit:Sur ce coup là je dois être le seul du forum à l'aimer ce Broken Arrow. Certes j'ai beau y voir des défauts, le score de Zimmer et la rivalité Travolta/Slater fonctionnent bien chez moi.


Moi aussi j'aime beaucoup mais là ils le balancent toutes les 30 secondes, c'est un peu gavant.
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