[Tarankita] Mes critiques en 2014

[Dunandan]

[Mark Chopper]

Il est atroce ce film

il faut s'accrocher un peu à la description du contexte qui n'est pas toujours évident (beaucoup de noms de japonais quoi).

Les noms japonais, je maîtrise quand même hein

[Dunandan]

J'ai mon interprétation sur le rythme léthargique de la première partie, qui traduit selon moi le code rituel étriqué de la "noblesse japonaise". Mais après j'ai ressenti une véritable libération lorsque justement la rébellion se met en marche, on entend presque les oiseaux chanter (puis magnifique le dialogue final entre le père et le fils).

Bref le rythme lent (et un peu chiant) de ce genre de film, ça passe très bien pour moi (que je trouve même dans une certaine mesure, justifié, quand justement ça traduit ce sentiment d'enfermement, et que ça aboutit à quelque chose quand même).

Sinon pour le Kudo, c'est vrai qu'on a un bon petit entraînement avec les Fukasaku ...

[Mark Chopper]

La chiantitude n'est pour moi jamais excusée

[Alegas]

Le père de Bertha Thompson, pressé par son employeur de terminer son travail, meurt sous ses yeux. Depuis cet incident, elle voyage dans des wagons à bestiaux, sillonnant l'Amérique de la Grande Dépression. Elle rencontre un jeune syndicaliste qui tente d'entraîner les cheminots à la grève puis un joueur qui porte un revolver. Elle les suit dans leurs aventures.

Deuxième film de Scorsese, Bertha Boxcar, une sorte de Bonnie and Clyde, sous fond de crise de 29. Le film est parfois déroutant dans le sens ou Scorsese passe d'une scène à l'autre sans vraiment de relation propre. Ainsi, au départ du film, on semble un peu perdu, une vague impression de prendre un film en cours de route se fait sentir.
Par la suite MS rentre + dans le vif du sujet: la crise de 29, les ouvriers en grève, une rébellion envers le patronat mènera nos protagonistes à une vie de criminelle. Les personnages sont un syndicaliste, un black, un escrocs et la belle Bertha, fille faisant penser à la libération sexuelle des années 70.
Dommage que le réalisateur ne pousse pas plus loin certaines idées évoquées, comme la maltraitance des noirs ou la peur du communisme. Le film devient plus une histoire courante de bande organisée, braquant tous ce qui se rapporte à la ligne de chemin de fer. Cette ligne de chemin de fer est la pièce maitresse du film. On la retrouve assez souvent avec ces multiples scènes de montée dans un wagon en marche.
Quelque fois fouillis ou s'attardant sur des scènes qui n'en valent pas forcément la peine, Scorsese maitrise quand même très très bien ses plans et mise en scène: connaissant le bonhomme, on se rend bien compte que son style se réalise de temps en temps. En exemple, la scène finale, bien violente, représente le style du réalisateur à travers toute sa filmo: la gloire, la liberté, la chute, la vengeance...
J'ai préféré son premier opus Who's That Knocking at My Door, que je trouve plus "scorsesien" mais Bertha Boxcar se défend correctement, un western dans les années 30, tournant autour de la belle Barbara Hershey, érotique à souhait.

Note: 6.5/10

Filmo Scorsese:
Who's That Knocking at My Door: 7.75/10

[versus]

J ai acheté le DVD hier de celui la.

[Alegas]

Means Street de Martin Scorsese (1973)

En 1973, à New York, dans la petite Italie, Johnny Boy et Charlie, des malfrats à l'affût de combines louches, côtoient les mafiosi qu'ils envient. Pour accéder au haut du pavé, une règle impérative : respecter la loi d'honneur du milieu. Charlie, lui, a ses chances, car il a un oncle mafieux. Mais le problème se pose pour Johnny, un bagarreur inconscient, criblé de dettes. Lorsque celui-ci se procure une arme à feu et commence à faire le malin, ça dérape...

Troisième film de Martin, cette fois ci on rentre dans le vif du sujet, à savoir le style Scorsesien.
Une sorte de Who’s …. ? évolué avec la religion, les gangsters, les délires entre potes…etc mais avec en plus la patte du réalisateur : des ralentis superbes, musique accordée, plan ou mise en scène nickel. Pourtant, il manque quelquechose...
Inspiré directement de sa famille : d’abord de son père et son oncle mais aussi de son propre frère assez turbulent…Ici les personnages de Keitel et De Niro représente bien cette situation : Charlie, en pleine ascension, doit faire face aux déboires de Johnny Boy, sorte de mec impulsif encore ado dans sa tête. Sa remise en question est permanente : Obsédé par la religion chrétienne, il souhaite expier ses fautes et aider son prochain…une sorte de saint dans un monde de gangster comme la définit Scorsese…
L’histoire en soit est intéressante, la réalisation est parfaite mais il manque je ne sais quoi pour en faire un chef d’œuvre. Pour moi ce fut mon deuxième visionnage et même constat : je m'ennuis au bout d'un moment: trop de longueur, manque de rythme par moment, voire de scènes répétitives. Peut-être après avoir vu d’autres films de son réalisateur, on s’attend à trop ?
Les acteurs sont toujours au top, De Niro et Keitel se font plaisir et ça se voit !
Bref, Scorsese affine son style et s’est déjà du grand art. Les prochains films du même style passeront à la vitesse supérieure…

Note: 7.5/10

Filmo Scorsese:
Who's That Knocking at My Door: 7.75/10
Bertha Boxcar: 6.5/10

[Alegas]

La belle et la bête de Christopher Gans (2014)

1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce.
Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose.
Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie.
Chaque soir, à l’heure du dîner, Belle et la Bête se retrouvent. Ils apprennent à se découvrir, à se dompter comme deux étrangers que tout oppose. Alors qu’elle doit repousser ses élans amoureux, Belle tente de percer les mystères de la Bête et de son domaine.

Christophe Gans, réalisateur, fan du ciné asiat, osant réaliser des films tel que Crying Freeman ou Le pacte des loups, apprécié des cinephiles Français était attendu de pied ferme pour ce belle et la bête.
Ce film français à gros budget n’est malheureusement pas au top qu’il devrait être. En effet, le gros gros point noir est bien sur et sans surprise l’interprétation des personnages. Premier et énorme faute du film : Léa Seydoux (merci papa, merci papy), sans doute imposée par la production Pathé, bref ne rentrons pas dans les complots mais plutôt décrivons son interpretation : castastrophique !
En fait je n’étais heureux que devant les scènes où elle n’ouvre pas la bouche. Un jeu d’actrice frisant le zéro absolue, sans âme, sans émotions même ses rires paressent forcés. Comment faire un film correct lorsque son rôle principal est aussi nul ? Difficile…
Là ou André Dussolier et Vincent Cassel s’en sortent correctement, on ajoute malheureusement des petits seconds rôles de merde également : les frères et sœurs de Belle sont horriblement nul et devrait retourner à leurs cours plutôt que de réciter bêtement leurs textes…
Mais alors d’où viennent mes points pour cette note ?
Déjà, de son réalisateur, qui prend ses couilles à deux mains pour réaliser ce film visuellement magnifique, inspiré de Myasaki ou Burton. Les décors sont fabuleux, les SFX sont géniaux au point de se dire « Putain, on est capable de ça en France ? », Mais alors pourquoi la France ne sort principalement que des films comiques pourris ?
Ensuite, la mise en scène, ces mouvements de caméras ou travelling qui sortent de l’ordinaire français et qui font du bien !
Enfin, l’histoire qui tient la route, plus ou moins bien racontée (Fuck Seydoux) respectant apparemment le comte. Seul défaut notable : la rapidité de certain passage, la magie entre la Belle et la bête est trop rapide au point qu’on n’y croit pas. Fautes scénaristiques ou d’interprétations ?
Bref, je l’avoue je surnote un peu parce que Gans et sa réalisation/effets visuels, mais putain, erreur de casting monumentale, acteurs et actrices français, jouer n’est pas réciter un texte ou faire du « scène de ménage », merde, quand même !

Note : 6.5/10

Pathé vous impose une actrice de merde!

[Tarankita]

Les trois frères, le retour (2013)

Avant tout début d'écriture de cette critique, je tiens à préciser: je suis un inconditionnel fan des inconnus: j'adore leurs sketchs, j'adore leurs spectacles, j'adore les trois frères, premier du nom.

Après avoir lu moultes critiques tantôt négatives, tantôt positives, c'est avec aucun sentiments particuliers mais plutôt la peur au ventre que je suis allé voir cette suite attendue depuis très longtemps par les fans. Contrairement à beaucoup, j'ai bien aimé les premières 20 mins du film, assez bien écrites, on peux retrouver les 3 persos, ce qu'ils sont devenues etc...et ça fait plaisir.
Ensuite, on commence à se demander comment le film va décoller de là? Le coup de l'huissier leur présentant une fois de plus la note et assez marrant, surtout leurs réactions à chacun.
Par la suite, commence le vrai problème du film: la base est posée, que vont-il faire? Et là malheureusement, on tombe sur un sentiment de déjà vu, mais avec des persos plus vieux. Il reprennent presque chaque passage clé du premier pour en faire un bref clins d’œil mais rien de plus. Et c'est bien dommage!
Une forte impression de démotivation: comme si les fans avaient demandé de refaire certain sketch et eux, s'exécutant, sans forcement y prendre plaisir. Ils souhaitent passer à autre chose, ça se voit, alors pourquoi ne pas l'avoir fait?
Le reste du film est composé de scène par ci, par là, sans aller au bout. Un exemple flagrant: la scène ou Campan doit faire un jeu TV habillé en chien: on nous présente le truc, une critique de ce style de jeu malheureusement d'actualité est présente, puis,... rien, ils s'échappent du sujet presque par abandon, histoire de dire "non, on en peux plus!", à la manière de Bernard dans le film.
Quelque fois, ils vont au bout mais sans grande conviction ou presque frôlant le ridicule...
Autre point très négatif: la fille de Bernard, sorte de wesh wesh du pauvre, énervante à souhait méritant de signer chez Besson. Sur les trois, seul Bourdon fait un peu tache car pas assez sur de lui...
En conclusion, tout y est, une critique de la société actuelle: les wesh des années 90 ne sont + drôles, mais sont devenus + violent,la crise est passé par là et tout le monde se fait mettre par les banques, la mode des cougars, des flics toujours aussi débiles, des gens riche toujours aussi raciste...
Ok, mais les inconnus au milieu de tout ça, on l'air perdu, ne savant juste répéter des sketchs sans grandes motivations.
Pourtant, ils nous font toujours rire et ça, parce qu'ils ont du talent tout simplement. Pas des éclats de rire mais plutôt des sourires mais n’empêche qu'ils sont toujours aussi bon. Le film est dans l'ensemble bon, voir sympathique. C'est juste que connaissant les phénomènes, on ressort frustré, sans vraiment de scènes marquantes dans la tête.
Alors, ok pour leur réformation, mais faite du nouveau ou alors de manière différente! Lachez-vous au lieu de singer le passé.
Et puis merde, malgré ma note, les inconnus forever!

Note: 06/10

[Dunandan]

Une critique qui vient du coeur

Sinon j'ai peut-être une réponse peu satisfaisante, je sais pas, juste une hypothèse : pour un retour de ce genre, à moins de se la jouer indépendants, on ne peut que surfer sur les succès d'hier (dixit les Bronzés ou La vérité si je mens). Bon après le défi ce serait de transcender le cahier des charges ...

[Tarankita]

Une critique qui vient du coeur

Sinon j'ai peut-être une réponse peu satisfaisante, je sais pas, juste une hypothèse : pour un retour de ce genre, à moins de se la jouer indépendants, on ne peut que surfer sur les succès d'hier (dixit les Bronzés ou La vérité si je mens). Bon après le défi ce serait de transcender le cahier des charges ...

Merci!

Oui, ou alors peut-être faire autre chose que les trois frères, mais si c'est pour refaire les rois mages, non merci!

[Alegas]

300: naissance d'un empire (2014)

300, film complétement barré, assumant son taux de testostérone, directement tiré du comics de Miller avait fait bien plaisir. Des guerriers assoiffé de combat, presque invincible resistant à l'armée de Xerses. Ces personnages étaient attachant par le sens du sacrifice, leurs humours, leurs folies: l'armée meurt mais ne se rend pas....
La suite, naissance d'un empire, fait figure de tache à coté du premier: ici pas beaucoup de spartiates, surtout des athéniens, près à se sacrifier mais pas avec la même ferveur...
Déjà le perso principale, Themistocles interpreté par Sullivan Stapleton, fait vraiment pitié à coté d'un Gérard Butler. Aucun charisme, pas vraiment envie de le suivre, bref, on s'en fou de sa vie. Deuxième perso important: Artemisia (et non pas Xerses comme on pourrai le penser), interprété par Eva Green, seul récompense du film, pour ses seins et une scène hot...L'histoire et la transformation de Xerses est vraiment naze et baclé....
Mise à part ça, des batailles incompréhensibles, majoritairement naval, blindé de sang et plus débile les unes que les autres...
En fait cette suite, c'est le premier: même scène, même situation, même scénar, mais en mode DTV....le premier était vraiment sympathique par l'attachement des persos, les scène de batailles,..etc. Alors qu'ici par vraiment de scène marquante ou plutôt comment flinguer le 1er en faisant une suite molle et pas vraiment intéressante avec des perso en carton.
En conclusion, une suite mais sans spartiates....

Note: 4.5/10

Seul scène intéressante du film...

[Alegas]

Apocalypto de Mel Gibson (2006)

Patte de Jaguar est le fils du chef d'une petite tribu forestière. Son destin bascule lorsque leur village est razzié par des guerriers Mayas chargés de rapporter des captifs pour les prochains sacrifices humains de leur cité. Fait prisonnier et emmené de force, Patte de Jaguar fera tout pour survivre et retrouver sa femme et son fils qu'il a cachés pendant l'attaque du village.

Mel dit Mad Mel, prend une fois de plus de gros risque afin de réaliser un film sur la civilisation Maya. Ici, pas de Mayas parlant très bien anglais, pas d’américains, pas la patte d’Hollywood. M.G. le réalise à sa manière, avec ses convictions, ses croyances, sa force et son courage.
Braveheart, fresque fabuleuse sur les révoltes écossaises, interprétant William Wallace, Mel avait déjà montré de quoi il était capable en se lançant ce défi. En effet, chaque œuvre de M.G. est un défi : la passion du christ, mille fois critiqué, était quand même couillu de la part de son réalisateur. Avec Apocalypto il récidive : finançant lui-même son film, faisant appel à des acteurs inconnus originaires du Yucatán, des Amérindiens, des autochtones de Los Tuxtlas et de Veracruz, tourné en maya ucatèque…Franchement, faut le faire.


M.G. montre à travers son film qui l’en veut, donne toute son énergie pour réaliser cette histoire tantôt historique, tantôt survivor. En effet, le film est divisé en 3 parties bien distinctes : une présentation de la civilisation maya, un massacre et enfin la survie.
Le film est parfois proche du documentaire, avec ses magnifiques paysages de la foret mexicaines, ses costumes..etc
Puis on peut revenir facilement dans le thème héroïque avec le perso « Patte de Jagar », qui doit survivre à tout prix, pour sa famille. On retrouve donc les thèmes chers à Mel : la famille, la vengeance, la résistance, l’héroïsme.
D’un point de vue réalisation, rien à dire, de superbe plans, une belle photo, un rythme soutenu malgré sa longueur. On est capturé avec ses pauvres mayas courants droits au massacre, on ressent très bien leurs sentiments de peur.

Revenons maintenant, sur un point essentiel pour ce genre de film : la véracité historique.

“Une grande civilisation n’est conquise de l’extérieur que si elle est détruite de l’intérieur”

Cette phrase résume à elle seule le film. La fin d’une civilisation mais laquelle ? La fin de la civilisation aztèques se procurant des mayas pour leurs sacrifices. Les mayas étant des petits clans éparpillés dans la foret alors que les aztèques était plus comme des citadins, supérieur en nombre et en nouvelle technologie. Le film raconte donc cette domination et la fin des aztèques de par les maladies se propageant partout dans leurs grandes villes. Ils ont donc besoin de sacrifice pour leur Dieu : Quetzalcoatl. Ici, l’empereur de l’époque a tout prévu, il réalise des sacrifices en attendant patiemment la prochaines éclipse. Une escroquerie pour faire croire que grâce à lui, leur Dieu leur a redonné le soleil. La population est enchantée et repart de plus belle. Une boucle qui ne remarchera plus cette fois-ci
Alors certains historiens ont contredit beaucoup de choses (les costumes, les armes,…etc), alors que Gibson s’est entouré de véritable archéologue spécialiste de l’époque (Richard Hansen). Qui a tort? Qui a raison? Peu importe l'important est le film!
Je mets en lien le site que j’ai trouvé qui explique un peu mieux le contexte et l’historique de cette époque :

lien

Beaucoup ont également critiqué la fin: pour Gibson, l'arrivée du christianisme est salutaire pour ses peuples se massacrant les uns les autres. Perso, je ne vois pas cela. Je vois plutôt une page qui se tourne. D'ailleurs, la scène finale ou la course poursuite se termine résume très bien cela: on passe à autre chose. Un « mauvais présage » comme ils le disent. C’est le début d’une autre époque. D’ailleurs, Patte de jaguar, comprend que ses bateaux ne sont pas une échappatoire et dit qu’il faut vivre loin d’eux également, dans la foret, caché et reconstruire qqchose.

En conclusion, on a beau critiquer, Mel réalise un grand film, historique, beau, captivant, couillus mais surtout qui donne envie d’en savoir plus sur cette époque et ses civilisations. Rien que ça chapeau !

Note: 8.5/10

Allez Mel, reviens!

[zack_]

Ce film je l'ai vu en maya non sous-titré - au bout d'une heure je me suis résigné à le recommencer mais avec les sous-titres

[Dunandan]

Et il est train de revenir Mel, mais pas comme on le souhaiterait ... Vraiment une période de merde pour les acteurs qu'on appréciait surtout durant les années 80-90. Seul Stallone s'en sort assez bien, pour les autres c'est franchement inégal, voire mauvais.

Un film que j'ai bien revu à la hausse la seconde fois (même si j'aurais tendance à baisser un petit peu ma note ...)