[Jean-Michel] Mes critiques en 2014

[puta madre]

Un topic en grand besoin de soutien!

[jean-michel]

Un topic pour vieux!!!

Si jamais ça t’intéresse, j'avais créé la bio Jean Gabin:

Gabin

coool!!!

[jean-michel]

carapate (La) (1978)

Réalisé par Gérard Oury acteurs : Pierre Richard, Victor Lanoux, Raymond Bussières, Claude Brosset, Jacques Frantz, Claire Richard, Blanche Ravalec, Bernard Granger, Robert Dalban, Adrien Cayla-Legrand, Christian Brincourt, Yvonne Gaudeau, Jean-Pierre Darras

6/10

Résumé :

En mai 1968, un avocat, Jean-Philippe Duroc, quitte Paris afin de rendre visite à son client en prison, Martial Gaulard. Accusé de meurtre, il lui annonce que son pourvoi en cassation a été rejeté, faisant de lui un condamné à la peine capitale. Alors qu'il apprend la terrible nouvelle, une mutinerie éclate : Gaulard en profite pour s'échapper, entraînant avec lui, son pauvre avocat dans une véritable course poursuite.


Critique :

Un film assez mineur de Gérard Oury même si l'action est bien présente. Le talent du réalisateur pour croquer les personnages et les situations est affirmé. Le duo que tout oppose Pierre Richard, Victor Lanoux fonctionne correctement dans une suite de péripéties plutôt bien tournés et avec des moments de franches rigolades.
Les évènements de Mai 68 en fond est une bonne idée pour cette fuite en avant et le couple bourgeois qui cherche à récupérer sa roll royce remplis de richesses, est un excellent fil rouge pour le récit.

Un vaudeville pas si insouciant que cela, qui aborde sans le paraitre la peine de mort. Le message politique est clair et bien mis en évidence par le scénario concocté par la fille de Gérard Oury, Danièle Thomson.

Un film qui évite la vulgarité et ou Pierre Richard continue à évoluer dans un personnage ahuri, mais volontaire et capable de déclencher les pires catastrophes et d'énerver tous ceux qu'il croise à l'écran. Un acteur qui a un grain de folie.

Du cinéma de divertissement qui reste conventionnel et sans nouvelles formes. Une farce populaire qui malmène et se moque de l'esprit français de l'époque. Malgré le peu de surprise qu'apporte ce genre de métrage c'est quand même drôle sans être crétin, mouvementé, mais pas hystérique. Du cinéma populaire qui fit un excellent score au box office (2,8 millions d'entrées).

[jean-michel]

Fog (1979)

Réalisé par John Carpenter Avec Adrienne Barbeau, Jamie Lee Curtis, Hal Holbrook, Janet Leigh Film américain. Genre : Epouvante-horreur Durée : 1h 30min.

8/10

Résumé :

Le film est une histoire de fantômes où se passent de mystérieux événements, y compris des meurtres horribles, sur un étrange brouillard lumineux qui s'étend sur la terre.

Critique ;

Un réalisateur attaché à un genre le fantastique, qui l'éloigna des feux de la célébrité. Un style visuel reconnaissable par sa pureté, son éclairage, sa photo. Pour lui les dialogues sont au service de l'image, donc les mouvements de caméra font passer l'action.

Fog fut un film à problèmes par sa complexité d'atmosphère, difficile à mettre en œuvre et également par le budget riquiqui qui obligea a restreindre le développement de l'ensemble.

Les fantômes qui sortent du brouillard, c'est une sacré bonne idée qui fait monter l'angoisse aidée par une bande musicale exemplaire. Le récit est d'une grande puissance dans l'intention et cette histoire de vengeance de l'au-delà sur une petite communauté côtière est un régal à suivre.

L'interprétation est de qualité même si les personnages ne sont pas creusés, après tout c'est la fluidité des différentes étapes de l'histoire qui concentre les efforts de la production. Les personnages sont là pour subir les attaques et c'est tout !

Du cinéma direct et efficace et si j'osais je ferais un parallèle avec The Mist (2007) Adaptation de la nouvelle Brume de Stephen King, le brouillard d'où sortent des monstres, l'endroit clos comme dans les films de Hawks que Carpenter admire...

[dagokhiouma]

masochiste va !! tu le veux ton p'tit Scalp rageux sur ton topic

[Dunandan]

Bah c'est bien Fog. N'en déplaise à certains, Carpenter fait partie de ces cinéastes qui, avec un tout petit budget, arrive à faire de la pelloche intéressante (en gros, un peu de fumée, une intrigue accrocheuse, une maîtrise du cadre, et le tour est joué ).

[jean-michel]

Oui j'ai toujours aimé Carpenter moi! et scalp j'avais l'habitude de son verbal écrit genre "film de merde!" sur mon topic a l'époque

[Dunandan]

Moi aussi ça me manque un peu (et pas que sur mon topic ... ). M'enfin il manquait parfois "juste" les arguments, histoire qu'il y ait un débat derrière.

[jean-michel]

Bah moi je m'en moquait un peu! c'est du ciné et je me fâche pas pour cela, et encore moins quand c'est du virtuel!! suffisamment de choses qui me fâche dans la vie sans en rajouter des superficiels!

[jean-michel]

Coup du parapluie (Le) (1980)

Réalisé par : Gérard OURY Avec : Pierre RICHARD , Maurice RISCH , Valérie MAIRESSE , Gérard JUGNOT , Gordon MITCHELL , Dominique LAVANANT , Christine MURILLO , Axelle ABBADIE

8/10

Résumé :

Grégoire Lecomte, acteur raté, se retrouve confondu avec un dangereux tueur à gages dont il est chargé du nouveau contrat : tuer à l'aide de la pointe d'un parapluie un riche industriel ...

Critique :

L'histoire est intéressante et part d'un constat réel sur la manière de tuer de services spéciaux de l'est. L'intention est drôle et le traitement efficace malgré que Gérard Oury est perdu sa mère au début du tournage.

Un film qui séduit, le traitement comique est bien mené. Tout ce qui se rapporte au déroulement du récit, au mouvement qui le porte est efficace et fluide. La suite des scènes, la manière dont les personnages interagissent anime le métrage et permet à l'histoire de se mettre en place.

Pierre Richard interprète le rôle principal, un acteur anonyme et déjanté. Le réalisateur voulait reformer le duo du film « la carapate » qui avait bien marché, mais ce fut pas possible. Malgré tout cela l'interprétation est de premier ordre avec un plus pour Valérie Mairesse dont le style m'épate « j'élimine !» dit t-elle avec les yeux froids.

Les décors et surtout la reconstitution à Epinay sur seine de l'hôtel ou la « baleine » fait sa soirée est esthétiquement parfaite et visuellement spectaculaire. Les chorégraphies mises en place pour que l'utilisation de l'ensemble ce fasse sans anicroche sont redoutablement opérés. Gags et autres péripéties s'accumulent et rythme agréablement cette comédie invraisemblable ou les cadavres sèment la route de notre anti héros.

Les quiproquos engrange l'amusement et voir Pierre Richard en assassin malgré lui est hilarant. Tueurs, pervenches, filatures, espionnage, mafia, sécurité du territoire, tous ce petit monde s'entremêlent et s'entrechoque dans une violence parodique extravagante. Des gueules à faire peur entoure le spectacle incarné par des acteurs qui doivent être très malheureux dans leurs vies !...

[jean-michel]

Radio corbeau (1989)

GENRE :Policier DURÉE :95 MIN REALISATEUR : Yves Boisset ACTEURS :Claude Brasseur, Pierre Arditi, Christine Boisson, Evelyne Bouix, Roger Planchon

6/10

Résumé :

Tous les jours, à la même heure, les ondes radiophoniques d'une petite ville jurassienne se retrouvent inondées de révélations douteuses sur plusieurs de ses habitants. Une enquête ne tarde pas à commencer...

Critique :

Yves Boisset nous plonge dans un petit village de province ou tout paraît si calme. La vie ce passe tranquillement et d'un coup une émission radio sort de terre et ce met à émettre sur toutes les bassesses humaines qui sont à l’œuvre derrière les persiennes des maisons. Le réalisateur sera encore l'auteur d'un film et passera ensuite vers le côté sombre, la télévision.

Quel est le but? Est-ce une personne morale scandalisé par ces atteintes à l'ordre établi et qui veut rétablir l'ordre social rompu par le crime ?. Une vendetta contre les gens en vues ? L'histoire est en tout cas bien ficelée et porte les germes des drames à venir.

La loi du talion apparaît de plus en plus certaine au fil du récit « tu donneras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, meurtrissure pour meurtrissure «.

Personne ne sortira indemne de cette aventure, mais ne dit ton pas que le néant apporte aux hommes la délivrance d'une existence qui répugne.

Un petit village qui n'est peut-être qu'un léger vernis de civilisation appliqué sur un solide fond de barbarie. Le vernis saute par la faute des dénonciations radiophoniques et le microcosme humain, vengeur, va se mettre en marche.

Le réalisateur spécialiste des sujets qui fâchent (l'Attentat (1972), l'affaire Ben barka, Dupont Lajoie (1974), le racisme, le Juge Fayard dit « le shérif « (1976), l'intrusion de la politique dans le judiciaire, crée un métrage simple et sans effets et prend soin de s'attaquer à tous les édiles organisant cette petite ville provinciale.

Le style est efficace et terre a terre et Claude Brasseur, Pierre Arditi, articule autour d'eux tous les évènements dramatiques. Les bas du front qui polluent dans cette population sont abjectes et suscitent l’écœurement, cela me rappelle beaucoup les petites gens coupables de Dupont Lajoie. Même méchanceté, lâcheté, veulerie.

Brasseur acteur populaire surtout par son rôle dans la série télé « Vidocq » joue juste et reste en retrait pour mieux observer de manière sarcastique cette faune agissante. Arditi lui rentre dans l'habit de ce policier de manière tranquille, austère et applique la justice...dans tous les sens du terme !

Bon ce métrage n'est pas non plus une œuvre extraordinaire, c'est un petit film dénonçant les turpitudes humaines, mais deux acteurs plaisant entourés de quelques seconds rôles efficaces et d'une histoire intéressante et nous voilà parti pendant 1h 30.

[puta madre]

De Radio Corbeau, j'ai souvenir d'un truc mou qui, visuellement parlant, tenait plutôt du téléfilm.

[jean-michel]

Oui tu a raison mais j'aime beaucoup Brasseur et Arditi sans parler de beaucoup des seconds rôles que l'on retrouve dans pas mal de productions françaises que j'ai pu voir. Pour cela le 6. Merde je change la note! je voulais mettre 6!!

[jean-michel]

Garou-Garou le passe-muraille (1951)

réalisé par Jean Boyer avec : Bourvil, Joan Greenwood , Raymond Souplex, Gérard Oury D'après l'oeuvre de Marcel Aymé Scénariste Michel Audiard

6/10

Résumé :

Leon Dutilleul, petit fonctionnaire exploité par son entourage professionnel et personnel, se rend soudainement compte qu'il est capable de passer à travers les murs. Sur les conseils de son ami Gen-Paul, il utilise d'abord son pouvoir pour se venger de ses bourreaux. Mais les choses se compliquent lorsqu'il tombe amoureux de Susan, une jolie jeune femme complice de cambriolages. Décidé à la remettre dans le droit chemin, il se laisse entraîner dans une spirale dangereuse...



Critique :

Un film gentiment léger et plutôt convenu dans sa mise en scène. Deuxième film pour le réalisateur avec Bourvil dans cette même année, en effet Le Rosier de Madame Husson (1950) avait permis à ces deux-là de se découvrir. Une comédie populaire qui mise sur le talent de Bourvil, ces pitreries, sa naïveté, sa sincérité, pour faire rire les gens.
Une nouvelle de Marcel Aymé qui fut scénarisé par le presque débutant Audiard qui louait le sens de la poésie mêlée à un humour original de l'auteur.

Un gros travail, car il fallut rajouter moult aventures pour tirer un film des quelques lignes de la nouvelle tout en essayant d'en garder l'esprit et le ton.
Marcel Aymé fut satisfait de la tournure du scénario et donna son feu vert.
Un film qui aujourd'hui fait sourire, mais je lui trouve un charme désuet, une élégance dans l'aspect. Les effets spéciaux sont à leurs débuts et pourtant ils ne ternissent pas la globalité du projet.

Du cinéma ou les personnages sont bien typés et assez singuliers et qui sont bien placés dans l'avancement du récit. Les années 50, une décennie qui débute tranquillement et qui vie encore sur ses acquis, bientôt réveillé par la nouvelle vague qui va venir houspillé et bousculer la hiérarchie de la « qualité française «.
Je ne me suis pas ennuyer comme je n'ai pas débordé d'admiration, un film vu souvent enfant et qui est resté dans ma mémoire.

[jean-michel]

Monsieur (1964)

de Jean-Paul Le Chanois avec Mireille Darc, Jean Gabin, Noiret, Dialogue : Pascal Jardin, Genre : comédie

6/10

résumé :
Veuf inconsolable, un riche banquier s'apprête à se jeter dans la Seine mais une femme l'en empêche : c'est son ancienne femme de chambre, Suzanne, tombée dans la galanterie. Elle lui révèle que l'épouse pleurée le trompait éhontément. Le banquier laisse croire à son suicide et décide de disparaître. Changeant d'identité, il se fait embaucher comme maître d'hôtel chez un riche industriel, M. Bernadac, où Suzanne, passant pour sa fille, sera la femme de chambre. Monsieur se révèle un valet de grand style mais perçoit vite quelques troubles dans le ménage Bernadac. Le fils Bernadac tombe amoureux de Suzanne qui répond à son sentiment. Monsieur arrange les choses : Alain épousera Suzanne, désormais fille adoptive d'un banquier.

critique :

Une comédie de boulevard centré sur le personnage que joue Gabin. C'est sans prétention, mais cela atteint son but... divertir !
Jean-Paul Le Chanois est un de ces réalisateur que la nouvelle vague avait pris en grippe par son style convenu et traditionnel. Cet ancien assistant de Jean Renoir était un des cinéaste attitrés de Gabin. Il fait son travail correctement, qui est de mettre en valeur notre ancienne vedette nationale.

Un film causant, un peu bavard mais parfaitement écrit par Pascal Jardin, un bon auteur d'adaptations pour le cinéma. Un film gentil ou la morale est sauvegardée même si la légèreté des moeurs est bien installé dans cet environnement bourgeois. Gabin, Noiret, Darc, un trio qui mène la barque de cette qualité si française. Gabin est un acteur qui s'enveloppe de son rôle et l'adapte à son être. C'est le personnage qui vient à lui. Enfermé dans son mythe, conforté par un public fidèle, l'acteur profite d'un numéro d'acteur réglé comme du papier a musique. Que beaucoup de l'actions passe par la mise a table ne m'étonne pas, Gabin et Noiret sont de fin gourmets !

Noiret dans sa cape de capitaliste gentil à déjà les qualités qui lui ouvrirons les portes du vedettariat, naïf, exubérant, maniant le bon mot, profitant de son physique imposant dans une élégance esthétique.

Mireille Darc essaie d'exister au milieu de ces deux cadors mais difficile de rivaliser sur le ton de la comédie. La belle, mince, intelligente jeune femme va bientôt trouver ce qui va la faire connaitre, le polar loufoque ou l'actrice excellera dans la fausse candeur délicieusement coquine et un peu canaille.

Le film comporte de beaux moments , la vision de cette famille riche cherchant un socle pour affermir son unité est marrante à suivre, les situations sont bien amenées et le récit avance assez vite. Je ne me suis pas ennuyé et c'est déjà bien !