Dans les forêts de Sibérie.
J'ai eu du mal à aller au bout, je l'ai fait parce qu'un ami me l'a conseillé. Pour pouvoir en parler, il me fallait le terminer. Curieusement, la dernière partie est meilleure, allez savoir pourquoi. peut être que l'homme qui se vante pendant 300 pages de ne manquer de rien était quand même heureux à l'idée d'aller retrouver les charmes de son Paris d'habitation.
En bref, j'ai pas vraiment adhéré. Une belle écriture, une plume libre qui parvient à enrober du vide de belles figures de style. Au bout d'une centaine de page, on en a marre de tous ces aphorismes un brin hautain. Ou peut être que ce sont ces listes de lecture bien ciblée, ou bien sa façon des les citer à tout bout de champ, qui m'a ennuyé. Je ne sais pas.
Il y a quand même de jolies choses dans cet essai, à savoir les rencontres humaines qui sont joliment narrées. Mais l'ensemble ne m'a pas touché, j'y ai trouvé, assez paradoxalement vu la démarche de l'auteur, un gros manque de spontanéïté qui m'a gêné dès les premières pages.
Et puis bon une retraire de 6 mois, en Sibérie certes, faite de rencontres et de partages réguliers avec de la vodka et des cigares, ce n'est pas vraiment ma conception de l'ermitage.