[Dunandan] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Hobbit : la désolation de Smaug (Le) - 7/10

Messagepar Dunandan » Lun 13 Jan 2014, 18:20

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Le Hobbit : La Désolation de Smaug, Peter Jackson (2013)

Ce second opus est celui de la rupture ou presque. Plus sombre que le précédent, tous les instants comiques qui parsemaient l'aventure dans le bouquin, y compris durant les situations les plus dangereuses, ont presque quasiment disparu, montrant ainsi que P. Jackson s'affranchit du modèle original dans sa tonalité (jusque dans la photographie, terne comme les mines des nains), en se rapprochant donc davantage de celle, plus adulte, de sa trilogie du Seigneur des anneaux. Malgré tout, la magie est intacte, du moins esthétiquement parlant, avec Mirkwood, la Cité des elfes, la Cité de la Montagne, ou encore la ville d'Esgorath, tous magnifiquement retranscrits (sauf la baraque de Beorn qui m'a laissé sur la faim, sans enjeu véritable). Une fois encore, PJ a mis à profit les talents de son équipe artistique, on se croirait dans une transposition mobile des illustrateurs Alan Lee et John Howe.

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Par contre, le réalisateur me semble parfois confondre générosité et gourmandise, avec des Cliffhangers à répétition, surtout la partie de cache-cache avec le dragon, que j'ai trouvé interminable et beaucoup moins intéressante que le duel psychologique narré dans le bouquin. Le soucis étant que ça manque de souffle durant les séquences plus calmes, surtout après l'évasion de la troupe de la forêt noire, à la ville du lac, vu que l'action prend le pas sur la caractérisation des personnages. Ainsi certains qui faisaient trois lignes dans le bouquin prennent ici trop d'importance sans rien vraiment apporter, bien que j'en comprenne l'importance sur le papier (par exemple, avec Bard, pour mettre en valeur l'histoire des hommes et au contexte géopolitique qui l'environne, peu développés dans le bouquin), tandis qu'on se contente d'affirmer le côté sombre de Bilbo et de Thorin. Enfin, d'autres semblent être juste là pour le fan-club et l'action, comme Legolas et son acolyte féminin (qui a une idylle non consommée avec un nain, une idée pas si bête si on pense aux notes de Tolkien narrant des histoires d'amour impossibles), là encore tous deux absents du bouquin, mais qui nous régalent de séquences assez jouissives bien qu'un peu abusées dans l'exécution.

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Cependant, le plaisir est toujours là, avec des séquences parfois impressionnantes comme la traversée du fleuve en tonneaux qui est selon moi le gros morceau de bravoure du film, à la fois "fun" à regarder et filmée de manière ingénieuse. Même le fil un peu poussif que déroule PJ avec Gandalf et la révélation de l'identité du Nécromancien passe relativement bien, surtout une fois qu'on sait que cette scène est tirée des notes de Tolkien lui-même. En remplissant donc ces zones d'ombre, il essaie (parfois lourdement, en tous cas plus que dans le premier opus) de lier les deux trilogies. Par contre, je me demande bien comment il va réussir à remplir les 2h30 prochaines, alors qu'il ne reste que 30-50 pages à raconter, à tout casser. Ce troisième épisode sera donc celui de toutes les promesses... j'espère, pas un gros soufflé qui brodera du vide autour de scènes d'action étirées à l'extrême comme j'en ai eu un peu le sentiment avec La désolation de Smaug. Mais ce dernier demeure un très bon divertissement dans le genre de l'Heroic Fantasy, malgré donc son statut du film le moins inspiré des terres du milieu (à l'image de l'OST, ce qui est vraiment dommage tant jusqu'ici on reliait aussitôt un lieu ou des personnages à un thème musical), qui a aussi pour défaut de ne pas fonctionner comme stand alone vu la manière dont PJ a découpé les séquences avec Smaug (ce qui prendra tout sens dans le dernier opus avec la «maladie» de Thorin).

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Une replongée certes en demie teinte, le tout ressemblant à un immense rollercoaster se faisant au détriment du reste, mais la direction artistique est toujours au top (bémol pour la musique).

Note : 7/10
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Dark Crystal - 7/10

Messagepar Dunandan » Mer 15 Jan 2014, 01:13

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Dark Crystal, Jim Henson et Frank Oz (1982)

Dark Crystal, l'une des références de la Fantasy au cinéma, au même titre que Willow, propose une histoire très simple mais qui résume le genre avec une certaine efficacité : la lutte éternelle du bien contre le mal conduisant un jeune orphelin élevé par de sages magiciens à restaurer l'équilibre dans son monde, en ramenant un fragment de crystal à la forteresse des Skeksis, un peuple mourant et effrayant à la forme reptilienne. Mais il se dégage une telle fantaisie dans les créations bien vivantes de John Henson et de Frank Oz, et une telle poésie dans les dialogues, qu'on se laisse porter par la féerie du panorama ainsi parcouru. Ce dernier est en effet peuplé d'étranges marionnettes animées, avec un cadre soigné comme un artwork, qui dotent le tout d'une certaine fraîcheur et d'un petit aspect naïf non déplaisants.

J'ai par contre un peu plus de mal avec l'esthétique de certaines créatures, qui côtoient le sublime et le décrépi, et surtout le rythme très lancinant du long-métrage (à l'image du caractère agonisant des deux peuples antagonistes, les Skeksis et les Mystics), qui laisse parfois échapper quelques soupirs d'ennui. Je pense que j'atteins ici, en dépit de la beauté de certains passages (comme la lente marche funèbre des Mystics), les limites de ma crédulité, à cause d'une animation qui a un peu trop vieilli avec une léthargie dans les mouvements qui mine toutes les scènes d'action (même si elles ne constituent pas le coeur du film), et un corps narratif décidément trop mince, mais qui se termine par une superbe et satisfaisante conclusion à la manière d'un beau conte.

Pour moi, ce film d'animation demeure tout de même une valeur sûre dans sa catégorie, et il est plaisant de voyager avec les protagonistes, de plonger dans ces environnements qui, à l'approche d'un destin où l'ordre des choses peut changer, oscille entre le merveilleux et le crépusculaire, ou de croiser ses nombreuses créatures toutes plus bizarres les unes que les autres. Mais ses artifices faits de bric et de broc, tour à tour charmeurs et repoussants (pour ma part), m'empêchent de le considérer comme un chef-d'oeuvre.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar francesco34 » Mer 15 Jan 2014, 09:42

Déçu que tu n'aimes pas davantage, m'enfin ça reste un des fleurons du genre, d'une poésie et beauté incomparables.
Et cette BO de Trevor Jones, une merveille :love:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mer 15 Jan 2014, 14:06

Je ne pouvais pas mettre moins rien que pour la poésie qui s'en dégage, justement. Mais je pensais que le revoir en BR rajouterais quelques points, ben non, j'ai du mal avec certaines marionnettes et je trouve le rythme parfois un peu chiant, comme je l'ai dit :?.
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Ailes de l'enfer (Les) - 7/10

Messagepar Dunandan » Sam 18 Jan 2014, 00:41

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Les ailes de l'enfer, Simon West (1997)

Toujours sympathique à revoir ce bon petit film d'action des années 90, avec Nicolas Cage au top de sa forme, qui fleure bon le cinéma couillu à la façon Commando. Une référence que j'assume volontiers, car le Cage interprète ici un ex-ranger père de famille qui au grand jamais n'abandonne ses amis, mais dont les gros bras, la barbe mal rasée, et les cheveux longs, trompent ses voisins de cabine d'avion, qui eux ne sont pas très sympathiques. Une telle crème qu'on ne serait pas surpris de voir passer une colombe lorsqu'il marche au ralenti, accomplissant son devoir avant tout pour incarner l'homme de responsabilité qu'il est devenu. Un peu too much, mais on l'aime bien comme ça, à se jouer plus ou moins finement de ses adversaires (avec un petit soupçon d'humour noir lorsqu'il rate son coup) pour sauver le black et la gardienne, versions modernes de la veuve et l'orphelin.

Mais contrairement à ce que suggère l'affiche, on doit le rythme trépidant de ce film non pas à ses séquences d'action, mais à la formidable galerie de psychopathes qui, en dépit de leur nombre, sont tous parfaitement identifiables grâce à leur gouaille d'allumés, et bénéficient également d'une bonne écriture, jouissifs à suivre (une qualité qu'on retrouva chez S. West avec Expendables 2). Et le scénario ne se contente pas de bêtement opposer les uns contre les autres (matons/flics/prisonniers) selon un schéma manichéen, mais non seulement le flic rétrograde est un gros connard qui rate tout ce qu'il entreprend, mais on nous épingle en filigrane une leçon accélérée de criminalité selon laquelle la société ne reçoit que les monstres qu'elle mérite (j'aime particulièrement le mec qu'interprète S. Buscemi, un personnage bien ambigu et imprévisible, surtout lorsqu'il joue avec la petite fille comme un petit garçon : ça en devient presque malsain).

Donc voilà, ce n'est pas l'un de mes chouchous du genre, mais c'est l'exemple même du divertissement R burné qui ose préférer un bon traitement des personnages qu'à l'action pure (sans oublier un bon sens du rythme). Et ça c'est bien.
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Renaissance - 6/10

Messagepar Dunandan » Sam 18 Jan 2014, 23:03

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Renaissance, Christian Volckman (2006)

Un film d'animation d'une virtuosité visuelle ébouriffante (Paris en ville futuriste, et la patte graphique du dessin qui mélange procédé en N&B et capture de mouvement, ça a vraiment de la gueule), qui n'a d'égal que la médiocrité de son scénario qui se suit avec un intérêt décroissant. En effet, les personnages et le thème principal - contenu dans le titre - sont pauvrement traités, enrobés d'une intrigue faussement compliquée, bien que cette dernière a au moins le mérite de nous tenir par un mystère et un suspens assez accrocheurs, grâce surtout à l'ambiance globale faisant référence à des monuments du genre tels que Blade Runner (pour son aspect visuel mélangeant environnements familiers et architecture futuriste), Dark City (pour ses codes esthétiques et narratifs du film noir), et faisant aussi penser au jeu-vidéo Deus Ex (qui donne lieu à quelques séquences d'action habilement menées avec les gadgets du genre).

Dommage, car il y a tout du chef d'oeuvre visuel dans Renaissance (les amoureux du comic-book graphique pourraient y trouver leur compte), mais ce dernier met trop en avant ses expérimentations formelles, au détriment d'une histoire mature mais frustrante, traitant ses thèmes par-dessus la jambe (surtout celui l'immortalité et les expériences scientifiques sur les enfants), et accumulant les clichés avec les personnages. Et même lorsque ces derniers font face à une remise en question, c'est traité avec une certaine maladresse, sans rien apporter à l'intrigue sinon des scènes (encore) attendues et convenues. Bref, ce n'est pas avec ce film que le cinéma français pourra se faire un nom dans le genre de la science-fiction, mais qui vaut quand même le coup d'oeil (euphémisme), malgré son résultat en demie teinte.
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Vie aquatique (La) - 7/10

Messagepar Dunandan » Dim 19 Jan 2014, 21:35

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La vie aquatique, Wes Anderson (2003)

La vie aquatique est probablement le film le plus déconcertant de Wes Anderson, car rien ou presque ne semble être à sa place avec ces passionnés de l'océanographie et du documentaire, qui se fringuent comme le Capitaine Cousteau mais ne sont des marins que de nom. Le petit plan-séquence (ma scène préférée) qui détaille les différentes parties du bateau en témoigne, avec des activités qui n'ont parfois rien à avoir avec leur fonction première. Mais justement, on retrouve pile-poil l'univers du cinéaste qui s'amuse ici à forcer au maximum la limite entre réalité (car ses personnages font tout au premier degré sans se rendre compte du ridicule de la situation, sauf la journaliste qui en suggère la supercherie) et fake (même les effets spéciaux, qui apparaissent comme "faux", participent au décalage entre ces deux dimensions). Viennent se greffer à côté des scènes parfois graves et violentes, comme pour nous rappeler que tout cela est bien réel en dépit des apparences.

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Ainsi, nous sommes comme plongés dans la tête de Steve Zissou qui semble s'emmerder dans son quotidien (excellent Bill Murray, une fois de plus parfait dans la peau du blasé légèrement infantile), et agit comme un gosse quinquagénaire qui profite de la fortune de son ex-femme pour se créer des aventures qui flirtent souvent avec le futile et l'inutile, pourtant dominées par cette quête sincère de retrouver ce requin-jaguar qui a tué son vieux complice, et cette relation père-fils (interprété par un Owen Wilson qui s'insère bien dans ce monde d'enfants-adultes) qui menace à chaque instant de sombrer elle aussi dans le faux (car on ne sait pas si c'est son vrai fils). Or, ce qui fait le sel du film, à mon avis, c'est cette petite communauté au bonnet rouge ralliée à sa cause mais pour des raisons bien différentes qui se trouvent là un peu par hasard, créant ainsi un mélange très hétérogène (l'indien mais qu'est-ce qu'il fout là ?), en premier lieu le black qu'on ne voit jamais sans sa guitare (il joue du David Bowie en portugais), et le personnage interprété par Willem Dafoe, le plus ridicule du lot (avec son accent allemand et son petit short) mais aussi le plus touchant, car il est le seul à y croire vraiment.

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Ce n'est certainement pas le film de W. Anderson le plus abordable (c'est lent, avare en péripéties), mais je le reverrai probablement à la hausse en le laissant mûrir, car de tous ses films, c'est le plus bizarre, le plus fou, le plus imprévisible, le plus inutile, mais aussi peut-être le plus touchant, car il reflète plus que jamais, dans chacune de ses situations, l'âme de ces grands enfants emprisonnés dans un corps d'adulte qui peinent à s'exprimer correctement dans la réalité, ce qui produit des situations parfois très décalées, insolites, et pleine d'imagination, au coeur d'un quotidien mélancolique qui devient, par cela même, extraordinaire et moins triste.
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Happy Feet - 8,75/10

Messagepar Dunandan » Lun 20 Jan 2014, 02:33

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Happy feet, George Miller (2005)

Attiré par le petit buzz qui traînait autour de ce film d'animation, je tombe des nues. Déjà superbe sur un plan formel (les animaux, l'environnement de l'Antarctique, les humains : tout est réussi), le coeur du propos, bien que simple, est incroyablement riche et universel sur le thème de la différence (et son pendant, le handicap), avec juste ce qu'il faut de conscientisation écologique pour ne pas tomber dans le moralisateur facile. Pourtant le projet était assez casse-gueule de faire danser un manchot (on pouvait craindre un énième traitement infantile à la Disney), mais avec Moulin rouge, il a déjà été prouvé qu'il est possible de réactualiser le genre de la comédie musicale sans faire de fausses notes. Et justement Happy Feet transforme admirablement l'essai en proposant des adaptations de chansons dynamiques, puissantes, reflet de notre culture musicale, et qui ainsi parleront un peu à tous (le choix de Somebody to love de Queen prouve que la sélection est de très bon goût).

Ensuite, l'intrigue ne se contente pas de se reposer sur son thème de départ (déjà très fort), mais nous fait part d'une petite initiation qui développe, outre celui du handicap, un autre thème pas si évident à mettre en oeuvre pour un grand public, surtout les enfants, à savoir celui des croyances religieuses et de son pendant, la superstition. Le manchot n'est donc pas différent des autres uniquement par son incapacité à chanter, mais aussi par le désir de croire en lui-même, ce qui le pousse à assouvir sa curiosité de découvrir le fonctionnement du monde qui l'entoure, et ainsi de comprendre ce qui se déroule réellement derrière la disparition de leur nourriture, des poissons, que ses congénères expliquent par un credo sectaire (mal chanter, c'est déranger l'harmonie, ce qui revient à offenser le dieu Manchot).

Très rythmé, Happy Feet fourmille aussi de scènes extrêmement émouvantes, comme l'introduction qui pourrait être un résumé chantant du sens de la vie et de la création, ou cette conclusion pleine d'optimisme par rapport à la manière dont les dimensions humaine et animale peuvent interagir, puis dépasser, voire sublimer les barrières qu'on posait au départ. Voilà, c'est hyper mignon tout en se démarquant de la production habituelle par son propos simple et intelligent sur des thèmes variés et universels. Un véritable feel-good movie en puissance.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Lun 20 Jan 2014, 02:41

Ça fait plaisir. :D

dunandan a écrit:mais avec le Moulin rouge, il a déjà été prouvé qu'il est possible de ré-actualiser le genre de la comédie musicale sans faire de fausses notes.


Hum... :chut:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Lun 20 Jan 2014, 02:45

Ben ouais j'aime beaucoup, moi :mrgreen: (il était même à un moment donné dans mon Top 100). Mais bon, ce que je voulais surtout dire, c'est que l'adaptation "moderne" de la musique est tout à fait possible sans être de mauvais goût ou adressé seulement aux fans du genre de la comédie musicale (ce que Happy feet est en grande partie).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Lun 20 Jan 2014, 06:41

Et oui, c'est très bien Happy Feet. Et Moulin Rouge aussi.

Et genre le Luhrmann c'est la seule comédie musicale sans fausses notes. Geeeeenre.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Hulkiss » Lun 20 Jan 2014, 09:30

C'est là où l'on voit que le charme Kidman opère bien ..... :mrgreen: "Diamonds are a girl's best friend"...
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Re: Vie aquatique (La) - 7/10

Messagepar francesco34 » Lun 20 Jan 2014, 10:05

dunandan a écrit:Ce n'est certainement pas le film de W. Anderson le plus abordable (c'est lent, avare en péripéties), mais je le reverrai à la hausse en le laissant mûrir


C'est exactement ce qui s'est passé pour moi, il vieillit très bien en tête, et à chaque vision je le revoyais à la hausse avec un bonheur croissant :super:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Lun 20 Jan 2014, 13:40

Oui c'est le plus non-sensique et le plus absurde de ses films (même si on retrouve encore une fois ses thèmes fétiches de la paternité non assumée, de la communauté hétérogène, et de ces adultes-enfants qui agissent un peu bizarrement), alors je pense qu'il faut un peu plus de temps pour accepter ses extravagances, et le meilleur exemple que j'ai trouvé pour appuyer mon propos :
la scénariste du documentaire qui est là, juste pour montrer ses nichons :lol:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Lun 20 Jan 2014, 17:49

Alegas a écrit:Et oui, c'est très bien Happy Feet. Et Moulin Rouge aussi.

Et genre le Luhrmann c'est la seule comédie musicale sans fausses notes. Geeeeenre.


Je ne crache pas entièrement sur Moulin Rouge. Je lui reconnais des qualités, notamment au niveau de certaines de ses réappropriations des chansons et ses interprètes. Mais l'hystérie de la chose à tendance à m'agacer et je trouve ça très bordélique dans ses chorégraphies.
Mais de mémoire je lui mets la moyenne.
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