[Jean-Michel] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Jean-Michel] Mes critiques en 2014

Messagepar jean-michel » Ven 10 Jan 2014, 15:40

:super: :mrgreen: oui et puis franchement je pense que l'on passe un bon moment devant ce film! même très ancien dans son sens.
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Re: [Jean-Michel] Mes critiques en 2014

Messagepar maltese » Ven 10 Jan 2014, 17:20

Le meilleur des films de pirates pour moi, très bonne critique :super: La scène du duel à l'épée sur la plage :love:
Et Flynn, dire qu'il n'était quasiment rien avant ce film; quel charisme, et quel personnage! L'écriture d'un Han Solo par exemple lui doit beaucoup.
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Re: [Jean-Michel] Mes critiques en 2014

Messagepar puta madre » Sam 11 Jan 2014, 12:10

J'ai une préférence pour L'Aigle des mers, mais ce Capitaine Blood est un excellent film d'aventures, même si c'est particulièrement destabilisant de voir Errol Flynn sans sa fameuse moustache! :? :mrgreen:
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Lauréat (Le) - 8/10

Messagepar jean-michel » Dim 12 Jan 2014, 14:35

lauréat (le) (1967)

de Mike Nichols avec Anne Bancroft, Dustin Hoffman, Katharine Ross genre : satire sociale

8/10






Ses études achevées, le jeune Benjamin Braddock rentre chez lui, couvert de diplômes. Ses parents donnent une grande réception au cours de laquelle Ben rencontre madame Robinson, une femme mûre. A la fin de la soirée, celle-ci lui demande de la raccompagner. Elle tente de le séduire mais l'arrivée de son mari interrompt le tête-à-tête. Quelques jours plus tard, Ben, toujours vierge, découvre les plaisirs de l'amour avec madame Robinson, dans une chambre d'hôtel. Les parents de Ben, qui ignorent tout de cette relation, incitent leur fils à sortir avec Elaine, la fille des Robinson. Benjamin, réticent au début, va rapidement s'attacher à l'étudiante. Madame Robinson lui interdit alors de revoir Elaine, derechef envoyée dans une lointaine université...







Un bon film rempli d'éléments divertissant. Un amour naissant, une rébellion, une poursuite et un rapt ! c'est fort... sans parler de la séduisante Anne Bancroft (Miss Robinson) en envie de viande fraîche et qui fera tout pour attirer le jeune Ben (Dustin Hoffman) entre ses cuisses. En 1967 ce métrage parut osé et licencieux à beaucoup et ce coup de pied dans la fourmilière du bien pensant, prélude à la libération des mentalités bientôt à l'oeuvre !

Un métrage qui observe le passage initiatique du jeune homme maladroit et peu sur de lui en un homme qui assume ses actes et sa personnalité. Les images poussent à nous demander quelle vie futur attends Ben et quelles péripéties vont forger ce caractère en friche. La jeune et gentille Katharine Ross est bien étonné de se trouver une rivale en sa propre mère !

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Le milieu riche ou évolue notre héros est décadent et pourri, seul les conventions tiennent ce microcosme et derrière des choses peu reluisantes apparaissent. Une Amérique castratrice ou souffle deux sons « The sound of silence et Mrs Robinson « chanté par Simon and Garfunkel.

Le traitement filmique est adroitement mené. Les rapports entre les personnages bien écrits et les interprètes ont de vrais rôles à défendre. C’est pleins de verve, de répliques affutés comme des couteaux et l’esthétisme générale de l’image colle parfaitement aux individus qui si débattent.

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Hollywood en cette décennie a enterré son cinéma classique et un renouvellement ce fait grâce aux anti héros comme Ben un nabot et laisse place presque net à ce nouvel Hollywood qui comme une horde sauvage va envahir l'Amérique ! « faite l'amour, pas la guerre ! M.A.S.H «

Mike Nichols fut très apprécié dans son pays et vilipendé en France ou un critique jugea bon de faire cette diatribe « il représente le triomphe de la facilité et les Américains adorent la facilité. « un poil arrogant de se donner le rôle de procureur du bon gout. C'est bien français cela ! Moi je regarde sa filmographie et plusieurs métrages m'apparaissent d'excellente qualité.
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Temps modernes (Les) - 9/10

Messagepar jean-michel » Mar 14 Jan 2014, 12:25

Temps modernes (les) (1936)

de Charles Chaplin avec Chaplin et Paulette Godard

9/10



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Le dernier film muet de Chaplin et pour moi l'un de ses meilleurs. Satire sociale qui est une critique du capitalisme triomphant qui se construit sur la sueur des ouvriers en peine sur les chaînes d'assemblages des usines.

C'est un film radical incarné par cette petite silhouette anonyme qui porte un chapeau melon fatigué sur la tête, de grandes chaussures et qui est la tête de turc de tout un chacun.

Mais un homme au combien sympathique à l'homme du commun, car il traverse ses souffrances, ses envies dans ces années 30 en pleine dépression économique.

Image

Tourné après « les lumières de la ville « et avant le « dictateur «, les temps modernes montre la souffrance humaine et le récit est amer et d'une grande négativité. Les gags exhibés sont intelligemment menés et bien placé dans l'histoire. Le rire n'est jamais loin des larmes avec Charlot.

C'est aussi la rencontre de deux solitudes, Paulette Godard jeune fille seule et abandonnée et Chaplin maladroit mais d'une simplicité et d'une humanité touchante.

Toutes ces émotions passent par le prisme de l'oeil de la caméra et le succès montant du petit homme en fera une cible privilégié des biens pensants et d'un microcosme bien installé.

Chaplin à sut crée un personnage d'une grande force expressive et dans ce film, le met en scène de manière explicite et d'une clarté transparente dans le propos.

Le drame passe par son visage et par les images apte à saisir les stigmates de la société américaine des années 30. Il impose son ton, sa vision, un constat d'échec moral d'une société ou l'égocentrisme semble être devenu une vertu.


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Re: [Jean-Michel] Mes critiques en 2014

Messagepar zack_ » Mar 14 Jan 2014, 14:18

Et j'ai même pas posé mon 10! Damned! Je t'approuve!
A l'époque de ma retro Chaplin, j'avais pas BoM, faudra que je me refasse ça, au moins pour le Cirque, Le Kid, La ruée vers l'or et Le Dictateur. Enfin les autres aussi :love:
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Re: [Jean-Michel] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Mar 14 Jan 2014, 14:21

Pas d'Approved, mais le coeur y est :super:.
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Re: [Jean-Michel] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Mar 14 Jan 2014, 17:59

Gros + 1 pour les 2 dernières critiques. :super:
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Salt - 5/10

Messagepar jean-michel » Mer 15 Jan 2014, 13:55

Salt (2010)

de Phillip Noyce avec Angelina Jolie, Chiwetel Ejiofor

5/10

Image


C'est puissant, c'est efficace...c'est sans âme. Du cinéma remâché sur lui-même aboutit inévitablement à l'insipide. Un beau style de brute et tout ce qui se rapporte au déroulement de l'intrigue, au mouvement qui le rythme est sans surprise.
La suite des scènes, la manière dont les personnages se rencontrent anime le métrage mais n'anime pas le feu filmique en nous. Le traitement de l'émotion est tellement ridicule et le réalisateur paraît s'enfuir devant ce genre de scène.
Une écriture du scénario qui est efficace plus qu'inspiré, dont la limite est posée par la domestication du genre sans en dépasser les frontières. Une sorte de fainéantise de l'art ou alors seulement une commande de studio à un réalisateur pour faire du fric avec la vedette a 20 millions de dollars de cachets.
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Re: [Jean-Michel] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mer 15 Jan 2014, 13:59

Tu peux mettre en dessous de la moyenne, tu sais :mrgreen:
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Re: [Jean-Michel] Mes critiques en 2014

Messagepar jean-michel » Mer 15 Jan 2014, 14:00

Bah le respect pour Angelina a pris le dessus! :eheh: :love:

edit: P*** sans arrêt en train de vider le cache avec f5 pour voir toute la page! fait C*** :mrgreen:
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Re: [Jean-Michel] Mes critiques en 2014

Messagepar Mr Jack » Mer 15 Jan 2014, 22:55

Mark Chopper a écrit:Tu peux mettre en dessous de la moyenne, tu sais :mrgreen:


Ah oui, surtout pour une purge pareille :eheh:
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Chute (La) - 8/10

Messagepar jean-michel » Jeu 16 Jan 2014, 09:55

Chute (la) (2004)

De Oliver Hirschbiegel, avec Bruno Ganz...

8/10


Le réalisateur s'est attaqué à un tabou avec ce film. Un allemand parlant du nazisme...chaud ! La critique l'attendait au tournant et pourtant je trouve qu'il s'en sort pas si mal.

L'exercice est périlleux, mais en restant au plus prêt des personnages et en détaillant leurs activités, leurs pensées, leurs pitoyables attitudes cela remet à l'esprit que c'étaient que des êtres humains avec leurs petitesses.

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Comment cette clique a pu entrainer leur pays dans cette folie collective, la crise économique des années 30, la souffrance qui a permis à un charmeur malade de montrer du doigt des responsables ? Cela devrait faire réfléchir au jour d'aujourd'hui avec cette nouvelle crise économique qui sévit...allons-nous, nous aussi, chercher un sauveur ?

On suit cette descente aux enfers d'un reich fait pour durer 1000 ans, pitoyable humanité cachée comme des rats sous terre.

La barbarie qui a motivé ces êtres ne doivent jamais être oublié, le contexte général doit rester à l'esprit et ne dit ton pas que les plus lâches sont les plus sanguinaires. Le fait d'être resté a taille humaine montre ce microcosme en panique et en désespérance et on se dit... juste retour des choses.

Le réalisateur je trouve est à bonne distance, sans complaisance, l'obscurité des sentiments, la violence de ces derniers jours sont bien retranscrite.

Bruno Ganz rend palpable la tension qui ne fait que croître jusqu'à la finalité dramatique. La folie de son personnage est parfaitement rendue. Entouré de personnalités interprété par des acteurs soigneusement choisit, le récit se joue devant nous... une page d'histoire va bientôt se fermer.
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Re: [Jean-Michel] Mes critiques en 2014

Messagepar zack_ » Jeu 16 Jan 2014, 10:37

Tu es raccord pour le challenge de Janvier ;) Tu y participes sans le vouloir :super:
zack_
 

New York 1997 - 9/10

Messagepar jean-michel » Sam 18 Jan 2014, 14:05

New York 1997 (1981)

De John Carpenter avec Kurt Russell, Lee Van Cleef, Donald Pleasance, Ernest Borgnine, Harry Dean Stanton, Adrienne Barbeau

9/10

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Un film très connu. Un réalisateur qui correspond à mon gout cinématographique. Assaut (Assault on Precinct 13), 1980 : Fog (The Fog), 1982 : The Thing, 1983 : Christine, 1984 : Starman, 1986 : Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (Big Trouble in Little China), 1988 : Invasion Los Angeles (They Live)...pour ne cité que quelques-uns de mes préférés. Un réalisateur atypique qui fut souvent à la marge des grands studios par son indépendance d'esprit et par son refus de ce formater à leurs politiques.

Ce film est l'exemple parfait de mes dires, tout passe par l'image, la caméra, les mouvements d'appareils. Son style est épuré, l'inventivité de son imaginaire, ses références parmi les réalisateurs (Howard Hawks et Sergio Léone), en font un de mes auteurs favoris. Un film qui avance dans son propos par un agencement dramatique intelligent des évènements. Le temps du récit est court, l'action doit être rapide, l'anti héros a que quelques heures pour réussir sa mission... ce qui est une riche idée pour pas s'endormir sur le scénario.
L'idée d'enfermer tous les criminels sur l'île de Mahattan est géniale et provient encore de son admiration pour Hawks le roi des lieux fermés.

ImageImage

Le choix de l'interprétation est excellemment fait ! Kurt Russell, Lee Van Cleef, Donald Pleasance, Ernest Borgnine, Harry Dean Stanton, Adrienne Barbeau (Fog) font dans la justesse de ton et leurs énergies dans l'adversité les rendent redoutables.


Mais Snake Plissken c'est lui le centre de l'attention. Ces agissements font qu'une synergie ce déclenche entre la faune diverse de cette île prison. Les raisons d'agir de chacun se mettent en branlent et Snake (Kurt Russel) calme les ardeurs des plus bruyants !

L'éclairage joue un rôle également et participe à l'atmosphère agressive par son ombre et sa lumière. La musique accompagne ce film de manière originale par sa tonalité très spécifique qui permettra de reconnaitre le film.

ImageImage

Carpenter disait : « En France, je suis un auteur, en Allemagne, un réalisateur, en Angleterre, un réalisateur d'horreur et au Etats-Unis, un looser. «
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