[Alegas] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar francesco34 » Ven 17 Jan 2014, 17:36

Y'a pas grand chose de réaliste dans les Bond de toute manière à la base :eheh:
Y'a aussi la course en tank, il dépasse le train et lui tend un traquenard dans un tunnel, une vraie formule 1 ce tank...
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Alegas » Ven 17 Jan 2014, 18:51

Non mais les James Bond ok c'est rarement réaliste, mais comme tu le dis avec le coup du tank bah tout le film est comme ça, c'est bourré de raccourcis à la con et autant dans les Moore bah on s'en fout car c'est des comédies, alors qu'ici bah merde quoi.

Dionycos a écrit:et puis cette musique, c'est aussi celle du jeu sur N64, donc c'est mythique :mrgreen:


Ça passe mieux dans le jeu. Ici ça dénote beaucoup trop avec ce qui se fait d'habitude, un peu comme les Beach Boys sur Roger Moore qui fait du snowboard.
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Château de Cagliostro (Le) - 7/10

Messagepar Alegas » Jeu 30 Jan 2014, 23:49

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Le Château de Cagliostro de Hayao Miyazaki

(1979)


Premier long-métrage de Hayao Miyazaki qui commença donc sa carrière sur une pure œuvre de commande. Un étape nécessaire, voire carrément primordiale, pour le réalisateur qui avait encore tout à prouver, lui qui n'avait officié jusque là qu'en simple animateur de séquence. La première chose qui étonne avec ce film, c'est bien évidemment l'absence totale de ce qui fera le sel des grands films du bonhomme par la suite. Alors certes, on y trouve un goût pour l'aventure, voire même par la poésie par le sens du cadre (même si cela se résume à quelques secondes au sein du métrage), mais globalement impossible de certifier qu'un tel film soit réalisé par Miyazaki si son nom n'était pas au générique. On se retrouve donc avec le second film mettant en scène un héros de l'animation de l'époque (et qui deviendra sacrément populaire suite à la sortie de ce second volet), une sorte de gentleman voleur tiré ouvertement du personnage d'Arsène Lupin dont il est censé être l'arrière petit-fils. Dès le début du métrage, Miyazaki annonce la couleur de ce qu'il va proposer dans le film, à savoir une course-poursuite incessante, un véritable déluge d'aventure qui ne s'arrêtera que rarement lors de séquences dialoguées nécessaires pour construire le récit qui, pourtant, reste totalement secondaire tant on ne s'ennuie grâce à ce qui se déroule à l'écran.

En cela, Le Château de Cagliostro est la suite logique du travail de Miyazaki, puisqu'on y retrouve la même cadence, la même folie furieuse que l'on pouvait déceler dans le climax du Chat Botté dont Miyazaki fut le directeur d'animation de cette séquence. On a donc réellement l'impression de revoir ce même climax dans un château encore plus grand, et sur 1H30 de film sur fond de récit classique où le chevalier doit délivrer le princesse (schéma simple et purement assumé par ailleurs). Du pur film d'aventure donc, et il ne faudra clairement pas y chercher plus sous peine d'être déçu, mais les intentions du métrage sont non seulement louables (divertir le spectateur jusqu'au générique) mais sont en plus aidées par pas mal de bonnes idées qui permettent à chaque fois de relancer l'action (notamment tout le passage où Lupin et l'agent d'Interpol doivent s'entraider pour sortir du château). Un divertissement sacrément efficace et plaisant donc, dont le succès permettra à Miyazaki de proposer des œuvres bien plus personnelles par la suite.


NOTE : 7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Alegas » Sam 01 Fév 2014, 18:53

BILAN JANVIER 2014


Films vus :

Moyenne générale : 6,39

USA : 16
Japon : 8
Espagne : 4
France : 2
Allemagne : 1
UK : 1


1 : The Secret Of NIMH, Don Bluth, 1982, Truc VOST : 7,5/10
2 : Who's That Knocking At My Door, Martin Scorsese, 1969, Truc VOST : 5,5/10
3 : The Big Shave, Martin Scorsese, 1967, Truc VO : 7/10
4 : An American Tail, Don Bluth, 1986, Truc VF : 4,5/10
5 : Albator - Corsaire De L'Espace, Shinji Arakami, 2013, Ciné VOST 3D : 6,5/10
6 : Lone Survivor, Peter Berg, 2013, Ciné VOST : 6,5/10
7 : Der Name der Rose, Jean-Jacques Annaud, 1986, Blu-Ray VOST : 8/10
8 : Old Boy, Spike Lee, 2013, Ciné VOST : 5,5/10
9 : Touchez Pas Au Grisbi, Jacques Becker, 1954, DVD VF : 5,5/10
10 : La Chispa De La Vida, Alex De La Iglesia, 2011, Truc VOSTA : 7,5/10
11 : The Oxford Murders, Alex De La Iglesia, 2008, DVD VOST : 6,5/10
12 : The Place Beyond The Pines, Derek Cianfrance, 2013, Blu-Ray VOST : 7,5/10
13 : Spy Game, Tony Scott, 2001, DVD VOST : 7,5/10
14 : Goldeneye, Martin Campbell, 1995, DVD VOST : 5/10
15 : The Wolf Of Wall Street, Martin Scorsese, 2013, Ciné VOST : 8/10
16 : Piégé, Yannick Saillet, 2014, Ciné VF : 2/10
17 : Out Of The Furnace, Scott Cooper, 2013, Ciné VOST : 7,5/10
18 : El Dia De La Bestia, Alex De La Iglesia, 1995, Truc VOST : 5,5/10
19 : El Crimen Perfecto, Alex De La Iglesia, 2004, Truc VOST : 7,5/10
20 : The Right Stuff, Philip Kaufman, 1983, DVD VOST : 5/10
21 : Labor Day, Jason Reitman, 2014, Ciné VOST : 7,5/10
22 : Blood Diamond, Edward Zwick, 2006, Blu-Ray VOST : 7/10
23 : 12 Years A Slave, Steve McQueen, 2013, Ciné VOST : 8/10
24 : Le Vent Se Lève, Hayao Miyazaki, 2013, Ciné VOST : 6/10
25 : Carrie, Brian De Palma, 1976, Blu-Ray VOST : 8/10
26 : Mon Voisin Totoro, Hayao Miyazaki, 1988, Blu-Ray VOST : 7/10
27 : Le Château De Cagliostro, Hayao Miyazaki, 1979, Truc VOSTA : 7/10
28 : Nausicaä De La Vallée Du Vent, Hayao Miyazaki, 1984, Blu-Ray VOST : 8,5/10
29 : Le Château Dans Le Ciel, Hayao Miyazaki, 1986, Blu-Ray VOST : 9/10
30 : Le Château Ambulant, Hayao Miyazaki, 2004, Blu-Ray VOST : 4,5/10
31 : The Addams Family, Barry Sonnenfeld, 1991, Blu-Ray VOST : 5,5/10
32 : Lettre à Momo, Hiroyuki Okiura, 2012, Truc VOSTA : 7,5/10


Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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Beautés du mois :

Valentina Vargas (Der Name der Rose)
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Leonor Watling (The Oxford Murders)
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Famke Janssen (Goldeneye)
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Margot Robbie (The Wolf of Wall Street)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar zack_ » Sam 01 Fév 2014, 19:05

J'avais jamais fait le rapprochement que la russe ds Goldeneye était jouée par Janssen, enfin faut dire que j'ai vu le film qu'à sa sortie.
Maintenant j'ai compris pourquoi je me suis mis Oxford Murders de coté :eheh: (même si c'est plus pour De La Iglesia)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Sam 01 Fév 2014, 19:10

Un bon mois dis donc !

Ahh Laputa, l'un de mes préférés de Miyazaki, sans forcer :) Content de voir que tu l'aies apprécié :)

Et j'aime bien ton bilan pépette :bluespit: D'ailleurs, j'me disais que ça manquait aux Bomscars une petite catégorie fun dans le genre :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Alegas » Sam 01 Fév 2014, 21:26

Ouais, très bon mois en ce qui me concerne et qui doit beaucoup aux rétrospectives faites pour le Bomcast. Le Château dans le Ciel c'est juste une grosse claque dans la gueule, à tel point que je m'en veux de ne pas l'avoir découvert plus tôt (ma critique viendra puisque j'ai l'intention de critique tout les Miyazaki).
Pour la catégorie nana je l'avais proposé l'année passée mais ça avait été abandonné, je ne sais plus pourquoi. Au pire, on recommence une CDM des actrices, mais en assumant le fait qu'on vote uniquement pour le physique. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 02 Fév 2014, 03:55

J'suis pour ! :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar caducia » Dim 02 Fév 2014, 09:38

zack_ a écrit:J'avais jamais fait le rapprochement que la russe ds Goldeneye était jouée par Janssen, enfin faut dire que j'ai vu le film qu'à sa sortie.
Maintenant j'ai compris pourquoi je me suis mis Oxford Murders de coté :eheh: (même si c'est plus pour De La Iglesia)


J'aimais mieux quand Janssen avait des formes, maintenant elle est super maigre, c'est beurk !
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Nausicaä de la vallée du vent - 8,5/10

Messagepar Alegas » Dim 02 Fév 2014, 21:08

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Nausicaä de la Vallée du Vent de Hayao Miyazaki

(1984)


Le premier grand film de Miyazaki, ni plus ni moins. Pour son second long-métrage, le cinéaste peut enfin voler de ses propres ailes et propose un récit qui se démarque principalement par se personnalité évidente. Une qualité du film qui fera néanmoins peur aux producteurs, qui craindront le risque financier au point de demander à Miyazaki de rendre disponible l'univers de Nausicaä en manga afin d'évaluer son potentiel commercial. Heureusement, le succès immédiat donnera raison à Miyazaki qui aura finalement une très grande liberté sur ce second film qui s'impose véritablement comme la première pierre angulaire du style et du message du cinéaste. On y retrouve donc absolument tout ce qui fera le succès de Miyazaki, à savoir un univers original, des thématiques fortes sur le rapport entre l'humain et la nature et l'anti-militarisme, mais aussi un fort penchant pour l'aventure et des personnages héroïques et humanistes.

On se retrouve donc dans un univers créé de toute pièces, une sorte de désolation post-apocalyptique où l'humain est voué à disparaître à cause d'une forêt toxique qui reprend ses droits. On avance donc en terrain totalement inconnu et pourtant Miyazaki pose rapidement et efficacement les bases de cet univers singulier où les civilisations médiévales rencontrent les technologies d'aviation du vingtième siècle. C'est bien simple : le film est tout simplement un modèle de présentation de l'univers et des personnages, et hormis quelques monologues explicatifs en début de métrage, le script est tout simplement inattaquable sur ce point là. L'autre point qui surprend, c'est évidemment le propos du métrage, jamais manichéen. Ainsi, chaque personnage se bat pour une cause que le spectateur peut facilement comprendre, voire adhérer, et l'on peut donc difficilement parler d'antagonisme dans ce film puisque, selon Miyazaki, même les pires ordures sont finalement juste des hommes qui font les mauvais choix face à des situations qui les dépasse.

Si le film est sans doute le premier blockbuster écologique (au point d'influencer ouvertement le cinéma de James Cameron), il n'est pas pour autant résolu à céder à l'écriture facile qui consisterait à poser l'humain comme menace absolue pour la planète. Ici, Miyazaki fait clairement comprendre que c'est l'entente, la compréhension et le respect de l'homme envers la nature qui permettra la paix, une nuance qui peut paraître très commune à l'heure d'aujourd'hui, mais qui est pourtant assez avant-gardiste, surtout dans un film d'animation du début des années 80. Mais Nausicaä, c'est aussi un pur film d'aventure dont le seul véritable défaut formel est de posséder une musique qui vieillit assez mal dans les passages orientées vers l'action. Pour le reste, l’œuvre est un petit bijou, jamais ennuyeux, pertinent, assez incroyable visuellement (notamment sur les séquences aériennes ou le climax final) et d'une inventivité folle. Un très grand film d'animation donc, qui s'impose aisément comme l'une des plus grandes réussites de son auteur.


NOTE : 8,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar nicofromtheblock » Dim 02 Fév 2014, 21:26

Allez, ça mérite un approved.

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar lvri » Lun 03 Fév 2014, 10:11

Super critique pour un chef d'œuvre ! :super:
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Château dans le ciel (Le) - 9/10

Messagepar Alegas » Jeu 06 Fév 2014, 18:43

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Le Château dans le Ciel de Hayao Miyazaki

(1986)


En voilà un film que je regrette amèrement de ne pas avoir découvert plus tôt. On m'avait montré les vingt premières minutes lors des mes premières années d'université et forcément j'avais adoré, pourtant jamais jusqu'à aujourd'hui je n'avais décidé de compléter la vision, à mon grand regret tant ce Miyazaki se place directement comme l'une de ses plus grandes réussites à mes yeux. Ce film, c'est juste un immense cadeau de la part d'un cinéaste généreux qui ne se repose jamais sur ses lauriers, et propose un pur film d'aventure à la rythmique étonnante qui s'avère être un nouveau reflet de la relation entre l'homme et la nature. Plus ludique que Nausicaä, plus rythmé, plus tourné vers le grand public, Le Château dans le Ciel ne ressemble pourtant en rien à une concession de Miyazaki, seulement une évolution logique de son œuvre qui, après tout, n'a jamais repoussé l'idée de divertir avant d'instruire, bien au contraire. En cela, le film est clairement un idéal de l’œuvre Miyazakienne (il est peu étonnant d'apprendre que ce film reste le préféré de son auteur), que ce soit via son univers fortement emprunté à la révolution industrielle européenne (et qui serait lié à Nausicaä si l'on en croit la présence du renard-écureil) ou par son acte final qui renvoie à la peur de la destruction atomique, et donc de l'héritage humain sur Terre. Mais là où Le Château dans le Ciel s'impose véritablement, c'est en tant que film d'aventure à part entière, où l'action commence dès les premiers plans pour ne s'arrêter que rarement. Même la moindre séquence dialoguée est ici au service de l'avancement du récit, sans aucun bout de gras ou personnage inutile.

Tout est donc volonté d'efficacité, et cela n'empêche pas pour autant au film d'avoir des moments de grâce assez impressionnants, comme les dix premières minutes, la poursuite en train, le réveil du robot-gardien ou encore et surtout la découverte de Laputa qui est un juste un très gros morceau de mise en scène, où Miyazaki prend à contre-pied le spectateur en lui offrant une révélation lente et basée sur la beauté visuelle et sonore plutôt que quelque chose de soudain et d'épique. Le seul défaut du métrage vient seulement du bad-guy, aux intentions un peu forcées sur l'acte final, mais cela n'empêche pas au film d'avoir un charme indéniable jusqu'au dernier plan, grandement aidé par la composition de Joe Hisaishi qui est certainement la plus belle de toute sa carrière (le thème principal est juste beau à en pleurer). Un très grand film donc, une pièce majeure de l'animation japonaise, et c'est quand même une sacrée honte que d'avoir sorti ce film en France que vingt ans plus tard, car il vaut bien tout les Disney du monde.


NOTE : 9/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Jeu 06 Fév 2014, 18:48

Ah c'est marrant on publie nos critiques de Miyazaki en même temps :mrgreen:.

Je ne lis pas car je vais bientôt le revoir, mais je te donne mon approved par avance ... :super:.
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Demain ne Meurt Jamais - 6,5/10

Messagepar Alegas » Lun 10 Fév 2014, 23:14

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Tomorrow Never Dies (Demain ne meurt jamais) de Roger Spottiswoode

(1997)


Second James Bond avec Pierce Brosnan dans le rôle, et autant dire que le niveau est relevé direct par rapport à un Goldeneye qui souffrait majoritairement de son script absolument risible. Ici donc, on retrouve un pur premier degré, les quelques touches d'humour passent à merveille (et fonctionnent très bien comme 007 qui se marre bien en utilisant le nouveau gadget de sa voiture) et surtout on a un contexte original, à savoir les tensions entre les États-Unis et la force militaire émergente chinoise, le tout sur un fond de toute-puissance technologique post-Guerre Froide, esprit que Goldeneye avait déjà commencé à faire apparaître. Si l'introduction est vite oubliée, le récit principal rentre directement dans le bain avec un bad guy très original puisque ne cherchant ni la fortune, ni le contrôle du monde, seulement les pleins pouvoirs médiatiques. Cela donne donc une menace qui fait avant tout jouer son intelligence (aspect à moitié raté car si le plan est sympathique, les forces déployées contre Bond sont assez communes) et qui permet d'avoir des lieux que l'on n'avait pas vu depuis longtemps dans un James Bond, notamment la Chine. Globalement, le film est de bonne facture, c'est loin d'être un film mémorable au sein de la saga mais le divertissement est bien là, assumé de bout en bout, et avec une volonté de proposer quelque chose de différent par moment même si certains très bons ajouts sont malheureusement trop court (je pense notamment au docteur allemand qui aurait pu faire une excellente menace s'il ne crevait pas cinq minutes après avoir rencontré Bond).

Brosnan est déjà bien plus à l'aise en 007 par rapport au précédent opus, Michelle Yeoh est définitivement un gros plus, non seulement pour ses capacités physiques mais aussi pour son rôle d'agent qui ne démérite pas face à son allié. Enfin, Jonathan Pryce a tout compris au caractère de son personnage et lui donne le surjeu nécessaire pour être à mi-chemin entre une certaine réalité et la folie pure. Dommage seulement que le traitement du personnage le rapproche dangereusement sur le final des gros mégalos de la période Moore, les premières séquences avec le personnage restent donc les meilleures. Les producteurs apprennent de leurs erreurs en virant l'erreur monumentale qu'était Eric Serra à la bande-son, et on a donc le premier film de la saga composé par David Arnold, avec des teintes très modernes qui, hélas, manquent un peu de la magie qu'insufflait Barry. A noter aussi que le film est le premier où le placement publicitaire commence à devenir beaucoup trop marqué, une tare que l'on retrouvera hélas avec encore moins de subtilité dans les futurs opus. Niveau mise en scène, c'est hyper fonctionnel, rien ne ressort véritablement visuellement (hormis peut-être un court travelling latéral assez classe dans l'introduction, ou le HALO jump), ce qui résume donc parfaitement le film, qui se contente d'être un simple divertissement bondien.


NOTE : 6,5/10
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