[Pathfinder] Mes Critiques en 2014

[osorojo]

Je pense qu'il faut que tu revoies Evil dead 2013

[Pathfinder]

T'en démords pas toi!

[osorojo]

C'est juste pour la boutade

[Pathfinder]

Je viens de relire, justement, ta critique du evil dead. Tu ne l'as pas detesté en plus? Hormis le casting qui est, à juste titre, un peu à la ramasse!

[osorojo]

Et non, je ne l'ai pas détesté du tout, j'ai même été agréablement surpris, vu que je m'attendais à une daube ^^ Mais franchement, j'en peux plus des huitres dans ce genre de film, surtout quand aux manettes t'as un mec qui a du talent. C'est dommage, ça aurait pu être un chouette remake, mais on se retrouve avec une belle coquille un peu vide. Des acteurs meilleurs, un peu plus de second degré, et c'était banco ^^

[Pathfinder]

De meilleurs acteurs pas faux ça! Le casting de nanas est juste à pleurer! Sans parler du mec aux cheveux longs! En revanche, pour le second degré, je ne suis pas trop d'accord. J'aime assez l'approche très sérieuse et détaché du délire de Sam Raimi!

[osorojo]

Si tu veux, je remets pas en question ce choix d'être davantage premier degré. Mais le risque de ce genre de parti pris, c'est de perdre en route ceux qui ne sont pas spécialement impressionnés par ce genre de "possession" ou autre. Du coup, pour ma part, j'me suis vachement détaché du film vu que je n'arrivais à prendre "les démons" ni au sérieux ni au second degré (bien foutues par contre les bébêtes ). En fait, j'pense que c'est cet éata entre deux de leur traitement qui m'a gêné. Dans un film comme l'exorciste, alors qu'il accuse le poids des ans, je trouve la possession plus inquiétante par exemple.

[Pathfinder]

The strangers 3/10

Encore un second visionnage qui fait très mal ! Comment ai-je pu trouver, à un instant de ma vie, ce bordel si tendu et si couillu ? Un instant d'égarement, un état second, un lendemain de cuite..?

En effet, le Home invasion de Brian Bertino est un festival d’incohérences. Si le couple qui va dérouiller à l’écran avait eu un minimum de jugeote, le neurone qui fait que tu réfléchis un tant soit peu, rien mais absolument rien de ce qui se déroule à l’écran ne serait possible et crédible. Je sais que le genre horrifique permet de faire avaler de belles couleuvres mais le fait que l’ensemble des protagonistes est mu par une connerie abyssale, celle qui pousse à faire n’importe quoi. Mais alors vraiment n'importe quoi! Et la grosse victime du film sera, à n’en pas douter, l’empathie.

Si l’on fait fi de la crétinerie ambiante, il faut quand même se coltiner le body count le plus rachitique vu depuis un bail sur un écran. En ces temps de slasher hardcore et autres bobines ultra enragées, ce Stranger fait quand même tache. Qu’à cela ne tienne, on arguera la volonté du réalisateur de jouer sur l’ambiance et l’oppression d’un tel acharnement. Mouais… Malmener un couple en crise en bouchant la cheminée, en jouant à cache-cache ou en tambourinant à la porte ne me fait pas faire de l’huile pour autant. Je crois qu’il faut sincèrement reconnaitre que le film est raté et que son budget minimaliste n’était en rien un frein. Le script est ce qu’il est (propice à faire un truc tendu) mais il a été fichtrement mal exploité.

Je préfère renvoyer les fans de ce sous genre vers le seul et unique bon film de Darren Bouseman, Mother’s day. Quoique Motel peut sembler être un palliatif correct…

[angel.heart]

De mémoire, j'avais trouvé ça pas mal.

Il faudrait que je le revois pour, peut-être, libérer une place dans mes étagères...

[Pathfinder]

Tu la libèreras je pense!

[Pathfinder]

Capitaine Phillips 7/10

Pourquoi ai-je l’impression que Paul Greengrass nous ressert sans cesse le même film ?

Cependant, il faut bien reconnaitre qu’il gère admirablement le rythme de ses films. Et pas d’exception avec ce Capitaine Phillips ! On se retrouve happé, dès les premières minutes, dans une prise d’otage âpre et particulièrement tendue. La gestion des lieux est, une fois de plus, optimale avec une shaky cam (la marque de fabrique de Greengrass, le seul capable de la dompter) collant bien à l’action. Finalement et comble de l’histoire, il va manquer à tout cela une once d’humanité.

Car il ne faut pas se leurrer, Captain Phillips est une machine bien huilée distillant, à doses calculées, de beaux shoots d’adrénaline. Mais à l’image d’un Tom Hanks appliqué, il y a un je ne sais quoi de déshumanisé dans tout cela. Comme si toute l’équipe avait décidé de suivre scrupuleusement un cahier des charges établi d’avance sans jamais se laisser un peu d’air. Seule la scène finale parvient à capter la souffrance et le choc d’un tel évènement. Et c’est ce moment-là que Hanks choisi pour laisser parler le talent. En deux regards, il rappelle qu’il peut être à tout instant le boss.

Le trailer m’avait bien émoustillé et je dois avouer que je ne suis pas déçu. Il faudrait juste que Greengrass modifie, quelque peu, son plan de carrière au risque de finir par lasser.

[Pathfinder]

A perfect getaway 6/10

J’aime bien revoir, de temps en temps, le mignon et paradisiaque thriller de David Twohy.

Car sous ses atours clinquants se cache un script roublard arrivant judicieusement à bien dissimuler son twist. Twohy prend soin de ne rien dévoiler et il est bien difficile de le prendre en défaut sur la première heure. Tous les couples sont coupables, chacun se renvoyant la balle au travers d’astucieuses mises en situations (j’aime beaucoup la fausse partie de chasse avec le binôme Zhan-Olyphant). A ce titre, Timothy Olyphant est parfait dans ce rôle de baroudeur lunaire increvable. Il vole sans problème la vedette à tous (malgré les quelques minutes magnétiques et badass du débutant Chris Hemsworth) et c’est un plaisir de le voir éclipser la toujours très horripilante Milla Jovovich. Autre gros point fort du film, c’est la réalisation de David Twohy. On sent le bonhomme en totale liberté artistique. Du coup, il expérimente à tout va, rendant son intrigue encore plus ludique. Tout y passe, flash-back ultra stylisé, split screen enragé ou encore de jolies fulgurances craspecs (le coup de la main coupé en deux, j’adore).

A perfect getaway fait donc partie de mes petits plaisirs, ceux que l’on ressort dès que l’on a envie d’une séance pas trop prise de tête, carrée, con-con juste ce qu’il faut et qui file la banane.

[Pathfinder]

Machete kills 0/10

Désolé mais je n'avais vraiment pas le choix.

A vouloir singer de sombres bisseries 80's, Robert Rodriguez l'a enfin pondu sa bouse immonde. Et le résultat ne souffre d'aucunes contestations.

-script merdique
-rythme merdique
-leading cast merdique
-support cast merdique
-bad guy merdique
-sfx merdique

J'ai rarement vu un truc aussi baclé et torché par dessus l'épaule. Les mots me manquent tant j'ai eu l'impression de me faire rouler sur la marchandise. Car le premier Machete avait pour lui une première heure sympathique et un héros gentiment badass. Mais plutôt que d'etre généreux avec cette suite (le budget tronqué n'a pas du aider non plus!), Rodriguez va préférer faire deux choses en meme temps. Faire shooter sa énième séquelle par une partie de sa famille et surtout soigner son carnet d'adresse en préparant un bon barbec dont il a le secret.

Robert Rodriguez n'est plus réalisateur depuis belle lurette. Il s'est plutôt mué en tour opérator pour le tout Hollywood qui croit encore que tourner chez lui est cool. Monumentale erreur! Allez courage, encore Machete kills again et on en parle plus! Restera encore Sin city 2 mais chapeauté à nouveau par Miller donc l'espoir subiste...

Le mois de Janvier n'est meme pas terminé que je tiens déjà ma bousasse de l'année!

[caducia]

tu es dur quand meme.

[Pathfinder]

Putain...Mel bordel...