CHICAGO P.D. (Bad cop, good cop)
Chez nous en VO-STFR
Créée par Dick Wolf (Deux flics à Miami, New York police judiciaire)
Acteurs : Jon Seda, Tania Raymonde, Scott Eastwood, Sophia Bush, Jason Beghe
Quelques têtes déjà apparues ailleurs sur les écrans...
Je viens d'entamer la vision de cette nouvelle série US. Une petite dernière parmi des tas d'autres. Dans le même genre ? On pourrait le dire mais peut être que le canevas va évoluer au cours des épisodes. C'est musclé dès le départ, les flics sont remuants, souvent border line, les traficos (la plupart latinos ou blacks) sont super-méchants. La mise en scène est rapide, sèche, les dialogues fusent au point qu'à certains moments les sous titres ont du mal à suivre et, à moins de bien connaître les différents grades ou interconnexions de la police américaine, qui commande qui n'est pas toujours clair. Pour l'instant on en est à l'épidode 02. À voir plus avant donc...ou à abandonner.
Synopsis:
Hank Voight, un flic passé par la case prison pour affaires illicites, arrivé comme par miracle à la tête d’une unité d’élite composée de quelques têtes brûlées, et censé coincer les pires gangsters de Chicaco. Chicago PD affiche clairement sa filiation, de sa mise en scène caméra à l’épaule à son côté choral, en passant par une volonté de sortir au maximum dans la rue. La présence au générique de quelques routiers comme Jason Beghe dans le rôle de Voight, ou de talents mieux exploités ailleurs (Jon Seda, qui peine à tenir le niveau après The Pacific et Treme) est rassurante.
À la différence de modèles déjà parus, Chicago PD se complaît dans les stéréotypes, et sacrifie la crédibilité de ses personnages au nom de leurs apparences, souvent photogéniques. Le plus développé d’entre eux, Voight, réussit à ne pas tomber trop bas du côté du ripou, mais son humanité est soulignée à traits maladroits, notamment quand il prend sous son aile un gamin tenté d’échapper à une vie de gangster. Loin d’être honteuse ou désagréable, la série manque tout simplement de subtilité. Comme si la télé américaine grand public ne pouvait plus proposer de bons polars bien écrits, qu’elle devait à tout prix les formater.
Trailer:
PS: c'est mon premier post à ce sujet, si y a des gaffes dites-le moi
j'irai dans le coin avec un bonnet d'âne