[Jean-Michel] Mes critiques en 2014

[jean-michel]

Barbe noire le pirate (1952)

Réalisateur Raoul Walsh Acteurs : Robert Newton, Linda Darnell, Genre: aventure

5/10

Les films de pirates, des déclencheurs d'imaginaire, la silhouette d'une voile, d'un bateau puissant rempli de canons, le pavillon noir hissé et ces gueules d'atmosphères qui s'entre-tuent pour une goulée de rhum ou pour un trésor caché.

C'est un univers complet et exotique ou l'abordage est souvent le seul moyen de communication !



Un monde féroce ou le Barbe noire de Raoul Walsh s'illustre d'une manière mémorable. Robert Newton qui joue ce personnage est truculent et sa démesure est ce qui marque le plus le film de la RKO.

Un rire qui fait froid dans le dos, un dos qu'il est peu prudent de tourner au bonhomme. Quand il commence à chanter il est recommandé de s'éloigner....c'est qu'il prépare un mauvais coup !



Son plaisir c'est la mise a mort d'autrui dans d'atroces souffrances et sa fin sera à la hauteur de sa vie...misérable !



Un film plutôt statique et doté de peu d'actions mémorable. Je trouve que ce métrage n'est pas une œuvre forte du genre, le scénario est assez simplet et manque d'envergure. Les grands moyens n'ont pas été sortie et Walsh paraît faire un film de commande sans se donner à fond. Les décors sont médiocres , la qualité du scénario trouve a redire et le divertissement décolle difficilement. C'est lisse, classique et sans surprise.

dans le genre je préfère m'intéresser à la flibustière des Antilles (1951) ou a capitaine blood (1935) ou encore a pavillon noir de Borzage. Capitaine sans peur (1951) et L'aigle des mers (1940) sont également de grands intérêts.

[puta madre]

L'Homme qui en savait trop La scène de l'Albert Hall

Le Hitchcock des années 1950 a peu d'équivalents dans l'histoire...

Il suffit d'ailleurs de comparer cette version de L'Homme qui en savait trop avec l'original des années 30, pour s'apercevoir du progrès accompli par le cinéaste en une vingtaine d'années, et la maestria acqyuise dans ses séquences à suspense, représentatives de son cinéma des années 50 et début des années 60.

Magnifique critique, Kubrick doit être fier de toi
Mon souci avec 2001, c'est que je l'ai vu trop tôt (vers 13 ans) et que ça a été une douleur immense pour moi (la première partie avec les singe a été un des pires moments de ma vie de spectateur de l'époque).
Depuis, je reste sur ce traumatisme et je n'ai jamais osé me remettre devant... Ais-je tors ? Ta critique semble me dire que oui

J'ai connu le même traumatisme: impossible de dépasser la scène sur les origines de l'humanité et je n'ai vu le film en entier qu'au bout de la 3ème vision!! Aujourd'hui, il doit faire partie de mon top 100, et si je le revois, c'est par plaisir. Je te conseille donc de lui redonner sa chance


Sinon, Jean-Michel, je suis d'accord sur ta critique de Barbe-Noire, film que j'avais trouvé assez quelconque.

[Alegas]

Sept mercenaires (les) (1960)

Réalisateur John Sturges Acteurs : Yul Brynner , Steve McQueen, Horst Buchholz, Charles Bronson, Robert Vaughn, James Coburn , Eli Wallach Genre: Western

7/10

six ans après son illustre prédécesseur les sept samourais de kurosawa, John Sturges nous conte la même histoire à la sauce occidentale. Elle a bien pris et grâce au cast efficace qui sera un révélateur de talents elle obtiendra un grand succès.

La première partie du film explique l'engagement, le recrutement des hommes et leurs particularités.

Cette séquence remplie de scènes souvent comiques présente les membres du groupe et la motivation qui les poussent à un combat inégal et dangereux pour peu de pièces sonnantes et trébuchantes. L'honneur et la liberté est leurs valeurs...enfin pour presque tous.

Eli Wallach, Yul Brynner, Steve Mcqueen, Horst Buchholz, James Coburn, Charles Bronson, Brad Dexter et Robert Vaughn. Une distribution qui a de la classe et qui éblouie le spectateur.

Cette étude de caractères est assez bien mené dans sa première partie par un réalisateur qui n'a pas vraiment emporté mon adhésion. Je trouve son style sans envergure, anonyme et terne.

Un Delmer Daves aurait avec cette distribution fait une œuvre autrement plus remarquable et aurait accompagné par sa compétence du western, ce film au firmament du genre.

La dernière partie et surtout le combat final confirme mon impression, une écriture scénaristique qui est efficace plus qu'inspiré, dont la limite est posé par la domestication du genre sans en dépasser les limites.
Elmer Bernstein nous fait encore une magnifique bande musicale sur ce film, un maître dans sa partie.

Des images marquent malgré mon opinion mitigé du réalisateur, les gants noirs de Vaughn, le couteau de Coburn, le visage implacable de Brynner. C'est ce dernier qui aura le mot de la fin :

« Les fermiers ont gagné. Nous avons perdu. Nous perdrons toujours. «

[jean-michel]

Un homme de Fer (1949)

Réalisateur Henry King Acteurs : Gregory Peck, Dean Jagger Genre : Guerre

8/10

Un homme de fer (Twelve O'Clock High) est un film de guerre américain réalisé par Henry King, sorti en 1949. Il a pour sujet les équipages de la Huitième Air Force à l'époque des premiers bombardements sur l'Allemagne nazie à partir de l'Angleterre.

Henry King est un vieux routier et son style sobre et sensible s'accommode plus de l'observation humaine que de l'action. Le début du métrage et le flash-back sur une piste d'aviation abandonnée qui se transforme suite à un panoramique et un coup de vent sur l'herbe en avions B17 en 1942 sur un aérodrome flambant neuf est un monument du genre.

Un film d'homme et une réflexion sur la guerre. Grégory Peck excelle dans ces rôles de héros guerrier poussé à ses limites. Son sens du sacrifice est mise en avant et il incarne parfaitement la mythologie américaine vantant l'honnêteté, le courage et la bravoure. Ce général reprenant en mains une base aérienne en perdition est très bien exposé par l'oeil filmique du réalisateur. Sa force de caractère et sa discipline morale lui permettrons de remettre ses hommes sur le chemin tout tracé de l'honneur. La description finale de son effondrement est choquante tellement elle est brutale !

Le réalisateur place ses caméras à hauteur d'homme et cherche à nous faire sentir la tension, les responsabilités qui incombent a un chef jetant ses subordonnées dans l'oeil du cyclone allemand. Il'y réussi par son talent et son sens filmique. Sa mise en scène est classique, c'est un homme du système depuis longtemps, mais cela l'empêche pas de trouver les plans, le ton nostalgique convenant à son métrage. La souffrance psychologique est le fond de cette oeuvre et seul une séquence vers la fin montre les combats aériens de manière très réaliste avec des vidéos d'époque.

Un film d'intériorité et King est dans son élément lui qui adore le pilotage et est un passionné d'aviation. Un film juste, valorisé par un scénario exemplaire qui capte bien l'essence des évènements et les matérialises par des expressions d'idées, de pensées, de sentiments efficaces.

[jean-michel]

Memphis belle (1990)

réalisé par Michael Caton-Jones en 1990 avec Matthew Modine, Eric Stoltz, Tate Donovan, Billy Zane, Harry Connick Jr

7/10

1943 : la seconde guerre mondiale fait rage. En Angleterre, dix jeunes aviateurs américains s'apprêtent à prendre l'air à bord du bombardier B17 baptisé "Memphis Belle", une forteresse volante chargée de bombes... Pour cet équipage, cette 25e mission est aussi la dernière avant le retour au pays si toutefois ils la réussissent...




Un film impressionnant par la qualité des scènes de combat aérien, comme par les drames humains raconté. Un scénario qui colle au plus juste a la réalité guerrière de l'époque et qui nous fait rentrer dans l'intimité d'un groupe de bombardier pendant et en dehors des missions. Une interprétation de tout premier plan qui caractérise parfaitement les différents personnages. L'équilibre est très bien trouvé entre ces périodes de calme et celle d'actions ou l'excitation est à son comble.! La narration nous immerge complètement à l'intérieur de ce microcosme et ont vibre devant leurs infortunes. Un film de guerre spectaculaire et grandiose.

Un film que je trouve authentique et qui ma franchement plu.

[Mark Chopper]

J'ai bien ronflé devant celui-là.

[Hulkiss]

Bah, pourquoi tu t'es réveillé maintenant alors????

Moi j'l'ai bien aimé ce film, en plus, il était inspiré d'une histoire vraie, respect Merci Mr Jones

[Mark Chopper]

en plus, il était inspiré d'une histoire vraie

Et alors ? C'est supposé changer quelque chose en fiction ?

[Hulkiss]

Non, mais pour le coup, c'est une belle histoire et aventure humaine sur un drame historique, le lien de quelques hommes face à l'horreur de la guerre, ça change juste des coups de canons dans tous les sens habituels...
Mais te fâche pas Mark, des berceuses y'en a plein

[Dunandan]

Petit coup de coeur nostalgique pour celui-là car je l'ai vu au ciné (mais pas revu depuis mon adolescence)

[Kakemono]

en plus, il était inspiré d'une histoire vraie

Et alors ? C'est supposé changer quelque chose en fiction ?

Bah oui, un film inspiré d'une histoire vrai est forcément bien tu sais ça quand même.

[Hannibal]

j'ai déjà vu cette scène quelque part...

[Hulkiss]

en plus, il était inspiré d'une histoire vraie

Et alors ? C'est supposé changer quelque chose en fiction ?

Bah oui, un film inspiré d'une histoire vrai est forcément bien.

Merci Kakemono...

[Alegas]

Capitaine Blood (1935)

Réalisé par Michael Curtiz avec Errol Flynn, Olivia de Havilland, Basil Rathbone aventure

8,5/10

Un très bon divertissement, un des meilleurs du genre. Curtiz est l'homme de la situation par son style concordant avec les demandes du studio Hollywoodien qui est d'accélérer toutes les parties du film pour rendre le rythme constant et sans faiblesse. La narration sera rapide, les dialogues simplifiés et le montage énergique. En plus Curtiz est maître par la création de ses décors travaillés et de ses mouvements de caméra.

Le sens du spectacle, la passion du cinéma et de l'image font avancer ce cinéaste et en fait un des meilleurs de l'époque.

Il nourrit son personnage principal (Blood) par l'étude de l'interprétation de Douglas Fairbanks dans le pirate noir (1922).

La forme filmique Hollywoodienne des années 30 passe par la codification des genres, c'est une mécanique bien rodée qui permettra de confronter un film a d'autres oeuvres du même registre. La structure de Capitaine Blood est classique, mais son esthétisme, son traitement par l'image, le style, la lumière, les décors, est très personnel.

Le jeu des acteurs est excellent et pourtant c'est la première rencontre entre Errol et Olivia. Blood est un jeune médecin plein de panache et de courage, entier dans ses convictions et qui est pris par l'exaltation de la révolte. Les méchants sont bien travaillés et oblige notre héros de s'indigner de leurs malignités.



Olivia est Arabella, nièce d'un planteur influent, toute fraîche et pétillante de malice qui tombe sous le charme du jeune homme. L'histoire est accrocheuse, les acteurs pleins de verve et la forme filmique brille de talent.

Un film qui devrait séduire les grands comme les petits, tous prêts à en découdre ! Sus à l'ennemi !

[Dunandan]

Ah c'est bien tu remplis les petits "trous" de notre petit pano "Films historiques/d'aventures" .... et ta critique donne envie (puis j'adore ce genre)