[Dunandan] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 03 Jan 2014, 14:32

Je pense vraiment que les Wacho pourraient faire bien mieux que cette scène. Mais avec un autre acteur que Keanu Reeves :mrgreen:

Les gars en face, ça va.

Mais comme Pabel, je trouve le casting de la trilogie à chier. Reeves, Fishburne, Moss : ils sont assez consternants (finalement, ça te laisse bon espoir pour le prochain, le casting reste accessoire avec eux).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Ven 03 Jan 2014, 14:33

Ah bah c'est sur que si les Wacho tournaient avec Donnie Yen ça serait surement autre chose, mais bon critiquer le casting de Matrix et kiffer le jeu de Donnie...euuuh...comment dire ? :chut:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 03 Jan 2014, 14:35

T'as de la chance que je l'ai trouvé à chier dans son dernier film, je peux rien dire :mrgreen:

Ah si : Donnie dans Wu Xia, il encule Keanu sur toute sa carrière.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Ven 03 Jan 2014, 14:36

Dans Wu Xia ouais, je dis rien. Mais pour le reste j'ai jamais été convaincu par Donnie, qui se contente trop souvent du minimum.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Ven 03 Jan 2014, 14:37

En même temps, je n'ai jamais dit que c'était un grand acteur, je reste réaliste. C'est juste qu'il pète la classe et assure dans les fights 8)
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Ven 03 Jan 2014, 14:48

Elle est très bien cette scène, bien découpée, des idées et Keanu ne fait trop mauvaise impression. Deux reproches cependant : l'avoir fait combattre à main nue au début, c'est malheureusement impossible pour un acteur n'ayant pas une maîtrise poussée des arts martiaux d'avoir du charisme dans cet exercice. Autant avec une épée on fait ce qu'on veut, et on peut réussir à faire le kéké easy (voir Chow Yun Fat dans Tigre et Dragon par exemple), autant avec rien dans les mains c'est hyper dur, là un Donnie fera la différence avec n'importe qui, montage génial ou pas.

Et la seconde erreur, c'est d'avoir eu les yeux plus gros que le ventre en utilisant des armes longues (lances, hallebardes, longues massues), là c'est pas de la simple maîtrise qu'il faut, c'est un putain de niveau de dingue, à défaut on a l'air empoté, et tel est le cas des adversaires de Neo qui n'ont pas l'air à l'aise. Ca tue le dynamisme. Même à HK, c'est rare de voir ce genre d'arme bien utilisé. Liu Chia Liang en tant qu’acteur dépotait sans problème, Jackie et Gordon Liu aussi, mais après on fait vite le tour.
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Messagepar Mark Chopper » Ven 03 Jan 2014, 14:49

Jet Li dans Le Maître d'armes ?
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Messagepar pabelbaba » Ven 03 Jan 2014, 14:51

Ouaip, dans Tai Chi Master aussi, avec la scène des bâtons au début. Enfin en gros, les mecs qui n'ont pas eu une carrière pour rien. :mrgreen:
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Messagepar elpingos » Ven 03 Jan 2014, 15:05

Mark Chopper a écrit:Les fans d'action HK se sont bien lâchés :mrgreen: :chut:

Après le jour où y aura de la bonne SF HK on pourra en reparler ... :mrgreen:
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Messagepar Mark Chopper » Ven 03 Jan 2014, 15:08

Tu aimes Prometheus, donc tu n'es pas difficile en SF :chut: :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Ven 03 Jan 2014, 15:13

Ouais je savais que ma critique ferait des émules ... :mrgreen:.

Elpingos vient de me doubler, car je considère aussi que Matrix, c'est avant tout de la SF, qui est donc loin de se résumer à ses scènes d'action (qu'on peut critiquer dans leur pur aspect technique, mais beaucoup moins dans leur mise en scène. Et puis je l'avais déjà fait dans le premier, je ne voulais pas me répéter). Et à ce titre, c'est une sacrée référence du genre (ok déjà vu en littérature mais au cinéma ... - à part peut-être en japanimation - ?).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Kefren » Sam 04 Jan 2014, 00:07

Je reviens sur la scène de baston du chateau que je viens de regarder (juste pour rajouter mon petit grain de sable).
Ouais... bon... C'est quand même tout mou ça. Alors oui, à l'époque c'était peut-être cool, mais ça manque vraiment de patate et de puissance. Le cinoche thai étant déjà passé par là à l'époque, ça souffrait déjà de la comparaison avec des films dans lequels les coups étaient vraiment portés.
Cela dit, cette séquence à une grande qualité : elle reste constamment lisible et n'est pas surdécoupée... et c'est déjà pas mal.

Bon, je vais me refaire THE RAID pour me remettre en forme :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Sam 04 Jan 2014, 00:19

Enfin l'avantage sur The Raid, c'est que la scène ne dure que quelques minutes, pas 1h40... :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Creeps » Sam 04 Jan 2014, 01:59

Matrix plus j'y pense moins j'aime :chut:
c'était le comentaire constructif du jour
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Matrix Revolutions - 7/10

Messagepar Dunandan » Sam 04 Jan 2014, 03:31

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Matrix revolutions, Wachowski brothers (2003)

Revolutions est certainement le moins bon de la trilogie. Déjà le titre est trompeur, loin d'être réellement révolutionnaire (je joue avec les mots), puisqu'il est la suite directe de Reloaded. Tandis que le premier avait la grande qualité de nous faire découvrir la matrice via le regard de Néo, et d'en garder beaucoup sous la pédale tout en maîtrisant tout ce qu'on nous montrait, et que le second nous fascinait par sa capacité à pousser jusqu'au bout les questions sous-jacentes d'un tel univers bourré de paradoxes, le dernier pourrait se résumer à cette sentence répétée comme un refrain : tout ce qui a un début a une fin (la subtilité étant qu'il n'y en a pas vraiment, révélant le sens voulu et véritable du titre, ce que l'on peut comprendre depuis les révélations de l'Architecte) : Zion doit défendre sa cité, et Néo va affronter Smith pour sauver cette dernière. Ainsi, on ne peut pas vraiment reprocher à ce film son manque de cohérence par rapport aux deux autres. Il en est autrement pour son problème de rythme, puisque l'intrigue arrivant à sa fin, on dirait qu'on nous prépare simplement aux deux moments d'anthologie soulignés plus haut avec quelques redondances ou airs de "déjà vu" (créant des arcs narratifs avec le premier parfois fascinants). Et les choix esthétiques, encore une fois, ne sont pas toujours fameux, comme le passage par la boîte de nuit du mérovingien au look SM (par contre, j'aime bien le combat qui précède même s'il n'est pas totalement original), ou encore Néo coincé entre le monde des machines et celui des humains faisant face à un clodo en guise de maître des lieux (peut-être pour souligner son lien avec ces derniers alors qu'il surclasse l'élu).

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Par contre ce qui m'a autrement intéressé, c'est d'abord son ton, tragique et désespéré (même si on doit du coup se payer des personnages qui font la gueule la majeure partie du temps), comme le dernier acte d'un Space-Opéra, avec comme points d'orgue ces deux puissantes séquences que sont la bataille des Méchas (superbe design au passage, par contre les péripéties ne sont pas toujours palpitantes et un peu pataudes, comme les deux meufs qui s'aventurent trop facilement dans les dédales de la ville) contre les machines, et le combat ultime de Néo contre son Némésis qui donne lieu à un cadre dantesque fabriqué à la mesure de ce dernier : sans vie, homogène, impersonnel, purement fonctionnel (bref comme une Matrice atrophiée). Certes, cela fait bizarre de retrouver une mise en scène à la DBZ, mais elle ne manque pas de souffle, et je l'accepte bien comme démonstration de la puissance pure (qui ne suffira pas justement pour la victoire). Je trouve aussi le passage à la ville des machines magnifique, et réduit encore la frontière entre les deux mondes (la peur des petites machines, la beauté des lieux bien qu'étrange). D'autre part, et c'est pour moi l'un des sens de cette "révolution" (hormis cette conclusion finale à laquelle ni les humains ni les machines ne s'attendaient, qui forme un cycle infini entre les trois épisodes de la trilogie), c'est la participation des destinées individuelles : Néo est peut-être l'élu, mais sans les autres il ne peut rien accomplir (tout n'est pas intéressant, mais j'aime bien cette remise en question de sa toute-puissance, et son humanisme qui fait tout basculer, et ne finit pas d'interroger le bien-fondé de l'équation matricielle). Et c'est aussi là que réside le point commun qui achève de mettre d'accord les deux mondes : chacun remplit sa fonction, jusqu'au bout, machines et humains. Ce n'est peut-être pas révolutionnaire comme dénouement, et même un peu cliché, mais ça fonctionne bien.

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Ainsi, cet épisode est bourré de défauts plus ou moins graves (surtout ses lourdeurs et son rythme inégal). Par contre, si la fin apparaît un poil déconcertante avec ce ciel patiné façon "We are the world", lorsqu'on replace cette dernière dans son contexte et ses intentions, on se rend compte de l'ironie de la chose, et de l'intelligence du récit qui nous invite à revoir toute la trilogie sous un autre angle, comme si rien n'était réellement réel, la matrice comme la réalité elle-même. C'est donc plutôt ambitieux cette fin ouverte (avec quand même moins de questions non résolues qu'au début), et montre aussi à quel point l'intrigue, même démultipliée, a été pensée dans ses moindres détails. On y trouve aussi certainement l'un des meilleurs bad-guy de l'histoire de la science-fiction, d'une complexité rarement inégalée (à part Roy de Blade Runner, je ne vois pas quel personnage peut s'y mesurer), qui parvient même, je trouve, à supplanter Néo dans ce dernier acte, en termes d'intérêt (car il pousse jusqu'à l'absurde la logique de la causalité qui a bien sûr ses limites avec l'amour, l'humanisme, et l'espoir, des principes qu'il ne peut comprendre, et dérèglent les partitions de l'Architecte et de l'Oracle). Pour conclure, il est rare pour un Blockbuster d'y trouver un scénario de SF aussi ingénieux dans ses rouages, doublé d'un divertissement épique. Une prise de risque que les frangins vont rééditer (avec de moins en moins de soutien semble-t-il) avec Speed Racer, Cloud Atlas, et bientôt Jupiter Ascending.
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