[Kefren] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

[Kefren] Mes critiques en 2014

Messagepar Kefren » Ven 03 Jan 2014, 00:22

C'est parti
"Les amateurs s'asseyent et attendent que l'inspiration vienne. Les autres se lèvent et vont bosser"
Stephen King
Avatar de l’utilisateur
Kefren
Gremlins
Gremlins
 
Messages: 93
Inscription: Jeu 02 Jan 2014, 22:22

Simon Werner a disparu - 4/10

Messagepar Kefren » Ven 03 Jan 2014, 01:59

Étant, de nature, assez peu tourné vers le cinéma indépendant made in France, j'étais passé à coté de de ce film qu'un ami s'empressa de me conseiller.
"Tu vas voir, c'est super bien" m'avait-il dit d'un enthousiasme bouillonnant au parfum de tisane de grand-mère, "en plus la musique originale est composée par SONIC YOUTH !!!".
Oubliant de lui préciser que je range SONIC YOUTH dans la même étagère que DAVID GUETTA (entre les tiroirs "j'écoute pas" et "je m'en tape"), j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis lancé dans :

Image

L'histoire de SIMON WERNER A DISPARU... se concentre sur une bande de lycéens versaillais devant faire face à la disparition d'un de leur camarade : Simon Werner. Au fil des jours, les circonstances de cette disparition se font de plus en plus étranges et, pour ne rien arranger, d'autres élèves du lycée disparaissent à leur tour.
S'agit-il d'une épidémie de fugues ou d'évènements plus graves (Suicide ? Assassinat ? Kidnapping ?), le film répondra à cette question en 93min générique compris.

La plus grande qualité du film est incontestablement son ambiance générale. Avec un talent certain, le réalisateur (Fabrice Gobert) parvient à transformer un simple lycée versaillais en un sorte d'aquarium géant, inquiétant et aseptisé au coeur duquel va évoluer une bande de petits poissons plus ou moins sympathiques. Des poissons nommés Alice, Simon, Jérémie ou Luc et qui vont chacun régir de façon différente aux événements étranges qui bouleversent leurs vies lycéennes.
Les couleurs sont rares, la décoration minimaliste et la mise en scène basée sur l'alternances de plans-séquences aux mouvements lents et doux et de plans fixes très biens composés. Le résultat est assez surprenant et, au cour de certaines séquences, on a même dans la bouche un petit goût de "c'est quand même bien foutu son truc" pas désagréable du tout.

Le second point positif du film (qui est aussi un de ses défauts) est son récit fragmenté.
Utilisant ce mode de narration rendu célèbre par RASHOMON (Kurosawa - 1950), Fabrice Gobert s'amuse à ne raconter son histoire que par bribes, découpant son récit en différentes parties dont chacune dévoilera sa part de vérité. On s'amuse à découvrir une même situation de différents points de vu et des vérités deviennent mensonge au détour d'un plan ou d'une discussion que l'on nous avait caché jusque là. Bien que le procédé soit somme toute assez classique, il fonctionne parfaitement tant que sa mécanique ne dévoile pas le fin mot de l'histoire...

Et c'est bien là que je bas blesse : SIMON WERNER A DISPARU... possède beaucoup de qualités narratives et formelles, mais oublie de nous raconter une histoire ayant un but. Tout au long du film, de multiples pistes sont présentées au spectateur, laissant ce dernier imaginer le pire (et ça marche très bien !!!). L'attente de la résolution finale se fait donc de plus en plus difficile à supporter et on a vraiment envie de savoir ce qu'il se passe dans ce foutu lycée de gosses de riches... Mais non... À la façon d'un soufflet pas assez cuit ou d'un gamin auquel on annonce l'heure d'aller en classe, le récit se dégonfle d'un coup lors de sa conclusion. La banalité et la platitude de cette fin oblige le spectateur à se poser la triste question "TOUT ÇA POUR ÇA ???" et à repenser l'intégralité du film pour ce qu'il est vraiment : le récit d'une bande de lycéen ne sachant pas comment réagir face à une situation qu'ils ne comprennent... rien de plus. On comprend alors que le réalisateur ne s'intéresse pas à l'élément déclencheur de son récit (la disparition de Simon Werner) et que la seule chose qui l'interesse est ses personnages... au point de rendre caduque toute sa montée en puissance narrative. À quoi bon installer avec brio une ambiance pesante et inquiétante si c'est pour aboutir sur une résolution plate et terriblement banale ? Pourquoi faire naître autant de fausses pistes excitantes alors que la bonne ne possède aucun intérêt ?

Quelques heures après le générique de fin, on en garde un petit regret, celui d'être passé à coté d'un film qui aurait pu être vraiment différent, qui aurait pu montrer l'adolescence de façon originale et plaçant ses personnages au coeur d'une intrigue forte, à la résolution puissante et inattendue... Au lieu de ça, on nous donne rien d'autre que les tristes vies plates d'une bande d'ados dont, finalement, tout le monde se fout.

Ce n'est pas raté, c'est juste dommage.

NOTE : 4/10
Critiques similaires

"Les amateurs s'asseyent et attendent que l'inspiration vienne. Les autres se lèvent et vont bosser"
Stephen King
Avatar de l’utilisateur
Kefren
Gremlins
Gremlins
 
Messages: 93
Inscription: Jeu 02 Jan 2014, 22:22

Re: {Kefren} Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Ven 03 Jan 2014, 02:05

Pour une première critique, c'est sacrément inspiré. Ça promet du lourd pour la suite, en espérant te lire un jour sur Fincher dont on est pas mal fan ici. :super:

Si je peux juste me permettre pour les prochaines fois, il faudrait que tu passes par l'onglet "Critique", et non pas par l'onglet "Répondre". Cela permettra aux modérateurs derrière de confirmer simplement ta critique, la seule chose que tu auras à faire étant de donner le titre du film en vérifiant s'il est déjà dans la base ou non, et indiquer aussi une note sur 10.
Voilà, ça peut paraître pompeux et chiant à première vue comme système, mais tu verras en fait c'est tout simple et intuitif. :wink:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50085
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: {Kefren} Mes critiques en 2014

Messagepar Kefren » Ven 03 Jan 2014, 02:08

Ha ben je peux le faire tout de suite :wink:
"Les amateurs s'asseyent et attendent que l'inspiration vienne. Les autres se lèvent et vont bosser"
Stephen King
Avatar de l’utilisateur
Kefren
Gremlins
Gremlins
 
Messages: 93
Inscription: Jeu 02 Jan 2014, 22:22

Re: {Kefren} Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Ven 03 Jan 2014, 02:09

Indique ta note via l'édit, pour le reste l'équipe s'en chargera, c'est pas compliqué de changer un post normal en critique référencable. :wink:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50085
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: {Kefren} Mes critiques en 2014

Messagepar helldude » Ven 03 Jan 2014, 08:36

Très bien la critique ! Tu m'as presque donné envie de voir le film...avant ta conclusion sur sa conclusion...Dommage...
Avatar de l’utilisateur
helldude
Spiderman
Spiderman
 
Messages: 12294
Inscription: Dim 03 Déc 2006, 19:32

Re: {Kefren} Mes critiques en 2014

Messagepar Velvet » Ven 03 Jan 2014, 09:00

D'accord avec la critique. Le film se regarde aisément, mais le twist final est tellement frustrant et anecdotique...
ImageImage
Avatar de l’utilisateur
Velvet
Batman
Batman
 
Messages: 1710
Inscription: Dim 16 Juin 2013, 17:34

Re: {Kefren} Mes critiques en 2014

Messagepar zack_ » Ven 03 Jan 2014, 11:00

Kefren a écrit:Ha ben je peux le faire tout de suite :wink:

C'est bon j'ai transformé ton post en critique - il est dans la base ;) bien joué
zack_
 

Taint (The) - 7/10

Messagepar Kefren » Ven 03 Jan 2014, 13:19

Les fêtes de fin d'année est est une période difficile : nos télévision débordent de niaiseries en tout genre, les cinémas regorgent de dessins animés full 3D pour les ch'tis n'enfants et l'ambiance général est aux contes de fée vantant les belles valeurs de nos grands-mère ("Tu sais, l'amitié est plus forte que la mort", "La famille c'est important", "Avec de l'espoir, tout est possible", "Je t'aime Lynda, quittons cette vie monotone pour aller faire pousser des chèvres sur les hautes plaines du Larzac").

Et bien fuck tout ça, au feu de père noël et son traineau plein de cadeaux fabriqués par des petits chinois sous-payés et bienvenu dans l'incroyable monde enchanteur de :

Image

THE TAINT, c'est l'histoire de Phil O'Ginny, jeune débile au look ridicule, qui se réveille dans un monde où les hommes - contaminés par un étrange poison - sont devenus des zombies ayant comme seul et unique but la destruction totale de la gente féminine. Au fil de son périple, Phil croisera toute une armée de personnages tous aussi tarés les uns que les autres (la guerrière féministe, les adorateurs de la secte du FIST) pour finir par se confronter à une armée de zombies phallocrates se baladant dans les rues de sa ville, le sang aux lèvres et la bite à l'air.

Image Image

THE TAINT est un direct descendant de BAD TASTE (Jackson - 1987) ou EVIL DEAN (RAIMI - 1981). Tourné à l'arrache et sans matériel par une bande de potes qui voulait seulement faire un film. Chaque image transpire la passion, la déconnade et l'envie de faire n'importe quoi. On pardonnera donc à peut près tout à cette péloche fauchée mais débordant d'amour : l'image moche, les comédiens amateurs, les décors fauchés, les dialogues ridicules, les maquillages, le manque d'argent... tout quoi !!!
Et d'ailleurs, est ce que tous ces défauts en sont vraiment ?

- L'image est moche, ok... mais ce n'est pas pire que n'importe quelle production roumaine de Steven Seagal
- Les comédiens sont amateurs, ok... mais tous se donnent à fond et arrivent à nous faire rire grâce à leurs blagues pourris et à leurs cabotinages incessant.

On pourrait continuer longtemps et retourner tous les défauts du film à son avantage pour peu qu'on en accepte le postulat de départ : "c'est n'importe quoi, alors ne vous prenez pas la tête et marrez-vous un bon coup". C'est toujours assez drôle, parfois bien gore, tout le temps irrévérencieux... et ça fait du bien !!!

ImageImage

Alors oui, les fanatiques de l'image pesteront sur la qualité quasi-DV du film, les profs de cinéma clameront haut et fort que ce n'est pas du cinéma ("parce que le cinéma s'est arrêté en 1960") et la grande majorité du public "normal" n'accordera pas une seconde de son temps à cet objet filmique non identifié... Mais les autres... Ceux que la sincérité d'une oeuvre pousse à la tolérance, ceux qui ne rechignent pas à bien se marrer devant un truc tout bizarre sans queue ni tête, ceux-là pourront y trouver leur compte.

THE TAINT est moche, stupide et mal fichu... Mais THE TAINT est génialement drôle, con et décomplexé.
Alors choisi ton camp camarade.
"Les amateurs s'asseyent et attendent que l'inspiration vienne. Les autres se lèvent et vont bosser"
Stephen King
Avatar de l’utilisateur
Kefren
Gremlins
Gremlins
 
Messages: 93
Inscription: Jeu 02 Jan 2014, 22:22

Re: [Kefren] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Ven 03 Jan 2014, 15:18

Ah merde tu donnes envie, mais faudra que je le regarde en solo celui-là :mrgreen: (j'adore ton intro au passage :eheh:)
Avatar de l’utilisateur
Dunandan
King Kong
King Kong
 
Messages: 20671
Inscription: Jeu 08 Sep 2011, 00:36

Re: [Kefren] Mes critiques en 2014

Messagepar Val » Ven 03 Jan 2014, 15:36

J'avais bien aimé Simon Werner pour ma part. Mais je peux comprendre qu'on s'ennuie assez vite si on ne rentre pas dedans.
Avatar de l’utilisateur
Val
Terminator
Terminator
 
Messages: 18461
Inscription: Mer 27 Aoû 2008, 14:51

Re: [Kefren] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Ven 03 Jan 2014, 15:43

Ben dis, c'est cool ça, tu n'as pas tardé à te mettre aux critiques :super:

Avec ta dernière salve, tu nous promets des découvertes bien singulières, ça laisse présager de bonnes choses pour la suite ;)
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 21890
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [Kefren] Mes critiques en 2014

Messagepar zack_ » Ven 03 Jan 2014, 19:13

Je connaissais même pas de nom, ca donne bien envie ce petit DTV :love: Par contre pareil que dunandan, c'est un matage solo qui s'annonce.
Encore un avis qui fait plaisir (et nikel pour l'utilisation de la balise critique).
zack_
 

Re: [Kefren] Mes critiques en 2014

Messagepar Kefren » Ven 03 Jan 2014, 23:21

Le film est même sorti en Blu-Ray (même si ça vaut pas la peine niveau image) !!!
Pour des conditions de visionnage optimales, je préconnise une soirée entre potes, quelques binouses (ou vin, ou wodka...) et roulez jeunesse !!! :super: :super:
"Les amateurs s'asseyent et attendent que l'inspiration vienne. Les autres se lèvent et vont bosser"
Stephen King
Avatar de l’utilisateur
Kefren
Gremlins
Gremlins
 
Messages: 93
Inscription: Jeu 02 Jan 2014, 22:22

Christmas Evil - 6/10

Messagepar Kefren » Sam 04 Jan 2014, 02:31

- Maman, je veux regarder un film de noël !!!
- Ben regarde les Aristochats.
- Je l'ai déjà vu.
- Aladin ?
- Pareil.
- Bon tu me saoule !!! Tiens, je vais te montrer un film avec le papa noël... ça va te calmer direct !!!
- C'est quoi ?
- Ce film, c'est :

Image


Harry est un bon gars. Employé dans une usine de jouet, il effectue le même rituel chaque soir de noël : il pique quelques jouets sur son lieu de travail, se déguise en père noel et part faire sa distribution aux enfants qui en ont le plus besoin.
Mais comme tout personnage intéressant, Harry dissimule un terrible secret : étant enfant, il a été témoin des galipettes effectuées par sa mère avec un homme déguisé en père noel (pas cool), ce qui l'a laissé gentiment traumatisé.
Lorsqu'il apprend que les patrons de sa boite se moquent de lui (on évitera de révéler trop l'intrigue), Harry va littéralement péter câble et se lancer dans une excursion vengeresse au cour de laquelle il va trucider tous les adultes qu'il juge irrespectueux de l'esprit de noel.

ImageImage


Sorti en 1980 - âge d'or du slasher - et réalisé par Lewis Jackson, CHRISTMAS EVIL aurait pu n'être qu'un film de plus montrant un tueur en série dessouder du crétin à tour de bras... s'il n'était pas imprégné d'un réel message engagé. Car si ce film est assez moche et peu palpitant, on est étonné de constater que son réalisateur n'est en aucun cas interessé par les meurtres ou les effusions de sang. Le bonhomme leur préfère des thématiques beaucoup plus profondes, comme l'exploitation de l'esprit de noel par des capitalistes véreux, la perte de l'innocence des enfants sur l'hôtel du profit, l'acharnement de son personnage principal à retrouver cette innocence à travers une série de meurtres odieux qu'il semble désolé de commettre.
Car non, Harry n'est ni Michael mMers ni Jason Voorhees, il est juste un homme faible moralement qui, tristement, atteint son point de rupture. Cette dimension psychologique parvient à donner à ce personnage une grande humanité et permet une empathie évidente du spectateur à son égard. Le réalisateur inverse donc ici le traditionnel processus d'identification inhérent au slasher, traditionnellement dirigé vers la victime et non le tueur. Un tueur mal dans sa peau, désespéré et dont les motivations sont, au final, compréhensibles (à défaut d'être acceptables). Il résulte de cette démarche un sentiment de tristesse pour ce garçon que l'on voit s'enfoncer dans la folie sans rien pouvoir faire. Le ressenti final à son égard et avant tout de la compassion... et c'est assez rare pour être souligner (combien de fois vous êtes-vous senti en empathie avec tueur de slasher ?).

ImageImage


Bon, soyons honnête, si la démarche première du film est fort louable, elle n'empêche pas à l'ensemble d'être très indigeste. Le film est lent et son rythme peine à se mettre en place durant les deux premiers tiers du récit. Seuls les plus courageux tiendront la distance et pourront profiter des meurtres - plutôt sympathiques - prenant place en dernière partie de film.

Mais c'est le final du film qui lui donne toute sa dimension. Une conclusion jusqu'au-boutiste qui pousse jusqu'à l'extrême la folle logique du personnage d'Harry. Une envolée lyrique - magnifique pour certains, complètement hors sujet pour les autres - qui donne à ce CHRISTMAS EVIL toute sa saveur et termine de nous convaincre de l'extrême pessimisme dont fait preuve son auteur.

ImageImage


Une précédente critique de CHRISTMAS EVIL a été postée sur le forum. L'auteur reprochait au film son manque de meurtres et d'effusions de sang : il était venu chercher un slasher et on lui avait servi un film sans réelle orientation horrifique. Je comprends totalement ce point de vu : si le spectateur s'attend à un bon film d'horreur à l'ancienne, il va être déçu.
Il est d'ailleurs intéressant de se pencher sur la genèse du film et, plus précisément, sur sa sortie.
Les producteurs du film - ayant commandé un slasher au réalisateur Lewis Jackson - tombèrent de leur chaise à la découverte du film terminé. Au lieu de la péloche d'exploitation sensé faire frissoner les adolescents, ils héritèrent d'un pseudo film d'horreur/auteur au propos engagé ne correspondant absolument pas à la cible visée.
Les bagarres entre le studio et le réalisateur furent violentes et les producteurs décidèrent de vendre le film comme un pur slasher (à coup d'affiches tapageuses et de bandes-annonces ne montrant que les quelques meurtres de fin de film). Les spectateurs durent se sentir complètement trahir et arnaqués en sortie de projection.

Image


Pour conclure, je conseillerais aux viendards à la recherche d'hémoglobine de passer leur chemin : ça ne vaut pas la peine de vous infliger ça. Par contre, si vous n'êtes pas effrayé à l'idée de regarder un petit ovni bizarroïde plein de défauts mais imprégné de la volonté de son auteur à faire passer ses idées (exercice plutôt rare dans ce genre), il se pourrait que ce film vous intéresse.
Critiques similaires
Film: Christmas Evil
Note: 3/10
Auteur: angel.heart

"Les amateurs s'asseyent et attendent que l'inspiration vienne. Les autres se lèvent et vont bosser"
Stephen King
Avatar de l’utilisateur
Kefren
Gremlins
Gremlins
 
Messages: 93
Inscription: Jeu 02 Jan 2014, 22:22

Suivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 8 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO