[Jean-Michel] Mes critiques en 2014

[jean-michel]

Liste : (photo 1 : le grand rex Paris), (photo 2 : le chinese theater Los Angeles)

01) Rivière rouge (la) western de Howard Hawks 8/10
02) El dorado western de Howard Hawks 8/10
03) Les aventures de Robin des Bois (1938) Aventure de Michael Curtiz 8,5/10
04) L'homme qui en savait trop (1956) de Alfred Hitchcock 8/10
05) 2001 l’odyssée de l'espace (1968) De Stanley Kubrick 10/10
06) Barbe noire le pirate (1952) de Raoul Walsh 5/10
07) Sept mercenaires (les) 1960 Western de John Sturges 7/10
08) Un homme de Fer (1949) Film de guerre de Henry king 8/10
09) Memphis belle (1990) film de guerre de Michael Caton-Jones 7/10
10) Capitaine Blood (1935) film de Michael Curtiz 8,5/10
11) Lauréat (le) (1967) de Mike Nichols 8/10
12) Temps modernes (les) 1936 de Charles Chaplin 9/10

Je vous salue, public, et vous fais mes adieux. Les uns diront " déjà " d'autres diront " enfin " , mais ils ne seront sincères ni les uns ni les autres. Sacha Guitry au soir de sa vie

13) Salt (2010) De Phillip Noyce 5/10
14) Chute (la) 2004 De Oliver Hirschbiegel 8/10
15) New York 1997 (1981) de John Carpenter 9/10
16) Johnny Guitar (1954) de Nicholas Ray 7,5/10
17) Triporteur (Le) (1957)de Jacques Pinoteau 5,5/10
18) cerveau (Le) (1969) de Gérard Oury 7/10
19) La Grande Illusion 1937 de Jean Renoir 9/10
20) Maigret et l'Affaire Saint Fiacre (1959) Jean Delannoy 7/10
21) Traversée de Paris (La) (1956) de Claude Autant-Lara 9/10
22) carapate (La) (1978) de Gérard Oury 6/10

Le courage est souvent un manque de perspicacité, tandis que la lâcheté, dans beaucoup de cas, résulte d'une bonne information. Peter Ustinov


23) Fog (1979) De John Carpenter 8/10
24) coup du parapluie (Le) (1980) de Gérard Oury 8/10
25) Radio corbeau (1989) de Yves Boisset 6/10
26) Garou-Garou le passe-muraille (1951) de Jean Boyer 6/10
27) Monsieur (1964) de Jean-Paul Le Chanois 6/10
28) Juge Fayard dit Le Shérif (Le) (1977) de Yves Boisset 8/10
29) Sans mobile apparent (1971) de Philippe Labro 7/10
30) Music box (1989) De Costa-Gavras 7/10
31) Flic Story (1975) de Jacques Deray 8/10
32) A gauche en sortant de l'ascenseur (1988) de Édouard Molinaro 6/10

Ce qui reste du cinéma, ce n'est plus du cinéma. C'est le souvenir, l'odeur et les couleurs d'un autre temps...
Ce sont des visages disparus et éternisés dans leur jeunesse, des lieux détruits depuis.
Aimer le cinéma, c'est se retourner sur sa propre vie et traverser le cimetière de ses rêves, de ses illusions de jadis...
(Le roman du cinéma français - Dominique Borde)

33) Archimède le clochard (1959) de Gilles Grangier 6/10
34) Banzaï (1983) de Claude Zidi 5/10
35) Invasion Los Angeles (1988) de John Carpenter 8,5/10
36) Fanfan la tulipe (1952) de Chistian-Jaque 10/10
37) L’horloger de Saint-Paul (1974) de Bertrand Tavernier 8,5/10
38) Borsalino de Jacques Deray 8/10
39) I comme Icare (1979) de Henry Verneuil 9/10
40) Carrie au bal du diable (1976) de Brian De Palma 9/10
41) Gandhi (1983) de Richard Attenborough 9/10
42) Cloud Atlas (2012) 6,5/10

" Mes films sont très différents de ceux d'Hitchcock et je pense que tous ceux qui ont un cerveau peuvent le voir. " Brian De Palma ....si il le dit!

[jean-michel]

Rivière Rouge la (1948)

Réalisateur Howard Hawks Acteurs : John Wayne, Montgomery Clift, Walter Brennan Genre: Western

8/10

Dans les années 40 le western devient un genre a la mode. Les stars veulent en faire partie et les plus grands réalisateurs s'y colle. Howard Hawks filme un tableau sur fond d'histoire (l'épopée de la «chisholm Trail» - 5000 têtes de bétail poussées par 30 hommes sur 1500 kilomètres en territoire indien) et comme à son habitude s'intéresse à son microcosme humain en priorité.

Il dédaigne tout ce qui dépasse l'individu et c'est un style qui apparait pratiquement dans tous ses films. Une cécité de l'univers autour de lui qui lui permet d'avancer. Ses personnages dans rivière rouge sont durs, sans concessions, la réalité de la tâche a accomplir pousse à cette dureté et la mort est un fait qui les accompagnent sans les faire dévier de l'objectif, amener les bêtes au lieu de vente.

Les plus forts survivent, la mort est souvent la cause d'un défaut de professionnalisme (le troupeau qui fuit suite à l'erreur d'un cow-boy).

Le cast est prometteur avec des acteurs secondaires familiers des westerns et souvent proche du cercle familier de l'univers de John Ford, d'ailleurs le traitement du paysage est tout à fait fordien. Wayne joue un homme usé par son ambition de richesse et n'écoute personne, sa hargne en fait un personnage peu sympathique. Walter Brennan est un des joyeux lurons du parcours, les scènes comiques passent par lui et la narration de l'aventure sort de sa bouche. Montgomery Clift le beau gosse sera la découverte du métrage et son attachement à son père de coeur (wayne) ne se démentiront pas lors du voyage même si l'autisme du père envers ses employés transformera cette loyauté vers un sentiment plus diffus ou le fils s'aperçoit des failles de son ainé et cherche a les comblés. Le clou du film est cet affrontement final père/fils a Abilene.

l'histoire n'était pas évidente à mettre en oeuvre vu la lourdeur du livre original. Le montage donna lieu a tout un tas de difficultés. Très difficile de porter à l'écran un passage de troupeaux avec le bétail a géré, les hommes à conduire, les combats contre les indiens. Tout cela donne du matériel pour doper l'histoire, mais faire un film assez court pour pas ennuyer le public c'était une autre histoire.

Un film a grand succès et Hawks, qui était un des deux producteurs pouvait s'affranchir de Hollywood, mais son incapacité a juguler les dépassements financiers de son film et son irresponsabilité fiscale réduiront a néant son esprit d'indépendance.

[blackula]

content de te relire parmi les critiques et bon début en plus ...

[jean-michel]

Merci, un film sympa a voir .

[jean-michel]

El dorado (1966)

Réalisé par Howard Hawks, Avec John Wayne, Robert Mitchum, James Caan, Arthur Hunnicutt, Charlene Holt, Ed Asner, Christopher George, Western, USA, 2h06- 1966

8/10

un film qui correspond au monde de Hawks. Ses thèmes favoris y apparaissent. On trouve des personnages enfermés, sous pression, dans un décor confiné, hors duquel ils ne s'aventurent que pour des missions dangereuses dans un monde ennemi .

l'amitié d'un groupe est également un trait régulier dans les films de l'auteur.
le respect entre professionnel est de mise dans ce film quand Wayne abat le tueur en lui disant « tu est trop fort pour qu'on te donne une chance «

El Dorado se démarque aussi pars l'exploitation adéquate du comique de James Caan, un risque vu la jeunesse et le manque d'expérience de cet acteur.
le scénario et l'histoire devait être tout autre que celui filmé, mais Hawks a pris peur de la noirceur du script original surtout que son sens pour attirer le public commençais à être discuté, mauvais signe a Hollywood.

Il préféra suivre une histoire qu'il savait mettre en oeuvre de manière efficace et n'hésita pas à piller les idées de Rio Bravo faisant souvent du rabâchage. La seule scène importante gardé du scénario original est celle ou Thornton (Wayne), se croyant attaqué, blesse un jeune homme qui se suicide pour échapper à la souffrance.

La mort, l'honneur, la droiture, l'intrigue et les personnages copies directement ou presque Rio Bravo mais l'expression filmique y ait tout aussi de qualité.

Hawks pour convaincre Mitchum de jouer le film lui dit :

« il n'y a pas d'histoire, c'est juste vous et duke «

Hawks donna à olaf wieshorst le rôle de l'armurier qui fournit le fusil de mississipi, anecdote cet homme fut également celui qui donna les peintures servant de fond au générique du film.

Un tournage détendu ou le réalisateur ne donna pas de signe de tension, Hawks et Wayne s'entendaient comme larron en foire et l'équipe de qualité s'occupa de tous les détails.

Le cast tout à fait équilibré est un point fort de la réalisation et même John Ford pourtant malade viendra faire un tour sur le tournage.
James Caan dit d'Hawks « je l'adorais, il devint une image paternelle et faisait ce qui lui plaisait, ce qui rendait les choses agréables pour lui et pour les autres aussi»

36 jours de tournages à Tucson et le film rapporta beaucoup d'argents, en 12eme place du box office de l'année. Les ressemblances avec Rio Bravo échappèrent complètement à la critique.

[zack_]

Ça chôme pas en plus. Bon retour a toi

[jean-michel]

Merci.

[puta madre]

Howard Hawks, un excellent choix pour ton retour aux critiques!
La rivière rouge fait partie de mon top 3 Hawks, et de mes western préférés, avec un des meilleurs rôles (à contre emploi) de John Wayne.
Je n'ai plus trop de souvenirs d'El Dorado, par contre (alors que je l'ai vu plus récemment!)
Je comprends mieux maintentant ton message dans La coupe du monde des filmos

[jean-michel]

oui j'étais dessus c'est pour cela...lool mais en général je suis plutôt cinéma classique et cinéma des années 80...john Hugues , et ferris Bueller ah ma jeunesse!!

[osorojo]

Ca fait plaisir de te voir de retour aux critiques Jean-Mi !

J'ai bien envie de découvrir la rivière rouge du coup

[jean-michel]

Fait gaffe quand même mes gouts c'est assez spécifique...mais je crois que scalp avait bien aimé rivière rouge et en général il disait de mes films vue des "films de merde"!!

[Rascar]

El Dorado se doit d'être dans une DVDthèque qui se respecte, d'autant que je suis
un mordu de JW, c'est peu dire
Bien que je n'aie rien lu à ce propos je me demande si la franche picolade n'a pas régné sur le set,
Wayne et Mitchum, hm hm... d'autant que c'est une partie non négligeable du scénar'
J'ai été ravi de trouver récemment la version remasterisée BluRay, hop dans l'armoire

[jean-michel]

oui c'est la version en blu ray que j'ai vue! superbe! j'achète en dvd principalement la collection rko (les derniers reçu hier, pavillon noir et barbe noire le pirate de Borzage et walsh) et aussi pas mal de films français oublié de la collection gaumont a la demande. Et Wayne et ces soirées whisky et l'autre Mitchum qui se noyait dedans cela a du lever le coude plus d'une fois durant rio bravo! loool
Montgomery Clift n'a pas réussi a s'intégrer au soirées Wayne alcool durant la rivière rouge, il partait en ville de son coté! ils étaient pas copains mais s'appréciaient professionnellement! ( a ce que j'ai lu!)


dvdpascher jean-michel

[Mark Chopper]

Jean-Michel, il te faut un avatar... Mais lequel ?

[jean-michel]

a oui! j'avais mis une photo de la forêt d'émeraude! là je vais y réfléchir!