| Bad boys 2 |
 Réalisé par: Michael Bay |
| 4/10 |
Revu dernièrement afin de lui une deuxième chance après un premier visionnage, il y a une dizaine d’années, au cours duquel je n'étais pas allé jusqu'au bout.
Il faut reconnaître à Michael Bay un certain talent pour la destruction à grande échelle, avec des poursuites automobiles et une fusillade finale qui se révèlent vraiment réjouissantes. La scène dans le champ de mines à la fin est, elle aussi, efficace en termes de mise en scène. Avec le temps, je m’aperçois également que son montage ultra-cut me gêne moins qu’à ses débuts, et l’ensemble est suffisamment bien rythmé pour qu’on ne s’ennuie pas.
Mais à côté de ça, il faut se farcir un scénario écrit avec les pieds et de l'humour pas drôle: le comique de répétition autour de la piscine qui se casse la figure, Martin Lawrence qui prend de l'ecstasy ou une balle dans le cul, les rats qui niquent (misère
)... Seuls la scène où les deux bad boys intimident le petit copain de la fille de Marcus ou le dialogue "gay" dans le magasin d'électroménager sont parvenus à me faire rire.
Martin Lawrence, c'est l'acteur comique pas drôle par excellence, le méchant est anti-charismatique au possible et la plupart des personnages sont dénués d'intérêt. Seul Will Smith tire son épingle du jeu, plus parce qu'ils a suffisamment de métier, que par ce qu'on lui donne à jouer. Gabrielle Union est pas mal non plus.
Un film bicéphale, qui hésite toujours entre buddy movie bas de front et un traitement plus sombre et adulte (la fin à Cuba notamment, on se croirait dans un autre film). Ça m’a paru moins pénible que la première fois, mais ça n’est définitivement pas un film pour moi…
Il faut reconnaître à Michael Bay un certain talent pour la destruction à grande échelle, avec des poursuites automobiles et une fusillade finale qui se révèlent vraiment réjouissantes. La scène dans le champ de mines à la fin est, elle aussi, efficace en termes de mise en scène. Avec le temps, je m’aperçois également que son montage ultra-cut me gêne moins qu’à ses débuts, et l’ensemble est suffisamment bien rythmé pour qu’on ne s’ennuie pas.Mais à côté de ça, il faut se farcir un scénario écrit avec les pieds et de l'humour pas drôle: le comique de répétition autour de la piscine qui se casse la figure, Martin Lawrence qui prend de l'ecstasy ou une balle dans le cul, les rats qui niquent (misère
)... Seuls la scène où les deux bad boys intimident le petit copain de la fille de Marcus ou le dialogue "gay" dans le magasin d'électroménager sont parvenus à me faire rire.Martin Lawrence, c'est l'acteur comique pas drôle par excellence, le méchant est anti-charismatique au possible et la plupart des personnages sont dénués d'intérêt. Seul Will Smith tire son épingle du jeu, plus parce qu'ils a suffisamment de métier, que par ce qu'on lui donne à jouer. Gabrielle Union est pas mal non plus.
Un film bicéphale, qui hésite toujours entre buddy movie bas de front et un traitement plus sombre et adulte (la fin à Cuba notamment, on se croirait dans un autre film). Ça m’a paru moins pénible que la première fois, mais ça n’est définitivement pas un film pour moi…
le truc, c'est que je l'ai trouvé bien trop long. C'est rempli de bonnes idées, l'intrigue mythologique est évidemment intéressante, mais je trouvais que toutes les scènes duraient, duraient... Bon, je ne suis peut-être pas assez habitué au rythme des films muets, j'ai du en voir 20-25 maximum dans ma vie. Cela dit, je n'ai pas du tout ressenti ça avec 
), mais à la tonalité plus dark, limite dépressive, et moins orientée fantasy, qui sera peut-être à même de te plaire davantage. 
La scénariste Tina Fey (également présente à l'écran dans un rôle de prof) a concocté quelque chose de moins lisse et consensuel que ce l'on pouvait craindre d'un film avec l'ado star. Alors oui, on n'échappe pas à la morale niaise de circonstance, avec mea culpa public (je spoile rien, le film est ultra-prévisible dans son déroulement), mais le ton ironique, voire osé par moments, est appréciable (cf. le spectacle où des ados miment une masturbation 
), Amanda Seyfried qui joue très bien les blondes, Lizzy Caplan ou Amy Pohler en mère de famille envahissante.
T'as regardé trop de nanars dernièrement, ton détecteur de mauvais films s'est détraqué! 
Bravo! On est très en forme, à ce que je vois! 
Un travail d'adaptation était sans doute nécessaire pour porter à nouveau cette histoire à l'écran dans les années 2000. L'idée de placer le scénario dans une société matriarcale n'est pas mauvaise en soi et la scène de l’école, qui diffère légèrement de celle de 1973, laisse augurer un résultat satisfaisant.
