[Caducia] Mes Critiques en 2013

[caducia]

Gerry

Réalisé par Gus Van Sant Avec Casey Affleck, Matt Damon Long-métrage USA Genre : survival Durée : 01h43min Année de production : 2004

0/10

Synopsis

Deux hommes, nommés tous deux Gerry, traversent en voiture le désert californien vers une destination qui n'est connue que d'eux seuls. Persuadés d'atteindre bientôt leur but, les deux amis décident de terminer leur périple à pied.
Mais Gerry et Gerry ne trouvent pas ce qu'ils sont venus chercher ; ils ne sont même plus capables de retrouver l'emplacement de leur voiture. C'est donc sans eau et sans nourriture qu'ils vont s'enfoncer plus profondément encore dans la brûlante Vallée de la Mort. Leur amitié sera mise à rude épreuve.

Critique

Un des films les plus chiants qui puisse exister.
Attirée par le joli casting, le thème et le réalisateur, ce film est une grosse arnaque, dans le genre 127 heures en 127 fois plus ennuyeux.
Malheureusement l'histoire se basant dans la vallée de la mort, où c'est comme son nom l'indique mortel, il ne se passe rien, les deux personnages principaux dotés d'un charisme d'huitre ne font que marcher à l'aveugle, les dialogues sont rares, mais les rares phrases prononcés frôlent le néant absolu.
Une réalisation très épurée avec quelques plans séquences interminables qui enfoncent le clou sur la lourdeur de la situation. Gus Van Sant souhaite un peu se la jouer Malick avec une sorte d'expérience sensorielle et des réflexions sur la vie...mais c'est totalement raté.
Une non-action en temps réel qui s'étale sur 1h40 pour se transformer en supplice ultime.
Un métrage hyper contemplatif qui se regarde surtout le nombril.

[caducia]

Stardust

Réalisé par Matthew Vaughn Avec Charlie Cox, Claire Danes, Robert De Niro Long-métrage USA Genre : fantastique Durée : 02h03min Année de production : 2007

7.5/10

Synopsis

Il était une fois un petit village anglais si tranquille qu'on aurait pu le croire endormi. Niché au creux d'une vallée, il devait son nom inhabituel - "Wall" - au mur d'enceinte qui depuis des siècles dissuadait ses habitants de s'aventurer dans le royaume voisin, peuplé de lutins, sorcières, pirates volants et autres engeances malfaisantes.

Critique

Un film fantastique inattendu plutôt destiné aux enfants mais qui fonctionne aussi pour les adultes c'est rare. Stardust nous offre de nombreuses qualités : un script bien mené, un casting étoffé pour un multiplicité de persos mais l'histoire reste tout de même très lisible, des effets spéciaux de qualité et bien dosés et enfin une touche d'humour (pas toujours du meilleur gout).

On se laisse rapidement embarquer dans l'histoire par le personnage de Tristan qui est à la base une vilain petit canard qui va se transformer en valeureux guerrier qui inspire une empathie évidente à cause de ses étourderies et son coté candide prêt à découvrir le monde, ce qui n'est en revanche pas le cas pour Claire Danes en mode albinos qui râle tout le temps, un drôle de choix de casting.
Nos deux héros demeurent distrayant avec un "je t'aime moi non plus" constant et des liens amoureux qui vont se tisser au fil de la narration.
Stardust offre de nombreux seconds rôles avec des protagonistes qui ont des apparitions furtives comme Henry Cavill (presque méconnaissable), Peter O'Toole , Rupert Everett...
Quelques stars se prêtent au jeu quittent à se ridiculiser ou à se mettre dans des situations décalées et à contre emploi comme Robert De Niro, Michelle Pfeiffer, Mark Strong... De Niro a vraiment un rôle original totalement assumé qui tire son épingle du jeu et Michelle Pfeiffer est aussi excellente (avec un rôle en continuité avec Les Sorcières d'Eastwick.). Malgré un grand nombre de personnages qui en général embrouillent un scénario, ici chacun apporte une touche à l'histoire grâce aux dialogues loin d'd’être superflus.

L'univers original reste totalement original doté de très beaux effets spéciaux et un design magique qui nous emporte facilement avec ses petits hameaux, ses châteaux luxueux et ses forets aux lumières sublimes.
Un film fluide et aérien aux situations diverses originales qui maintient un ton enchanteur et un peu décalé qui ne laisse pas place à l'ennui avec quelques plans magnifiques qui traite de thèmes universels et donc tout public.
Le film ne mise pas tout sur la magie à tout prix pour en mettre plein les yeux, celle-ci étant réservée aux moments cruciaux pour des revirements de situation, ce qui permet de ne pas placer un CGI à chaque plan.

Un film étincelant qui modernise le conte pour enfants avec une trame qui reste classique mais ses personnages loufoques apportent de la fantaisie.

[zack_]

Une très bonne surprise, j'aime pas quand ca tire sur le fantasy mais en faite pas du tout c'est du bon fantastique bien sympa J'ai galéré pour avoir le bluray car pas vendu en édition simple il est en bipack avec avatar le maitre de l'air que j'ai pu revendre (heureusement).

[caducia]

Casanova

Réalisé par Lasse Hallström Avec Heath Ledger, Sienna Miller, Jeremy Irons Long-métrage USA Genre : comédie dramatique Durée : 1 h 48 min Année de production : 2005

6.25/10

Synopsis

Il est le plus grand séducteur du monde. Aucune femme n'a pu résister au charme de cet homme flamboyant, maître des apparences et bel esprit... Jusqu'à aujourd'hui. Pour la première fois de sa vie, le légendaire Casanova se heurte à un obstacle.

Critique

Un film léger qui ressemble à une comédie de boulevard dans son script, plein de quiproquos, avec un cadre du bal masqué vénitien fastueux qui colle tout à fait à la narration. Nous suivons les pas de Casanova interprété par le facétieux Heath Ledger. Le métrage tente d'offrir un nouvel aspect au personnage mythique qui ici est obligé de se trouver une unique épouse, ce qui n'est pas chose facile aux vues des nombreuses tentations qui l'entourent.
Là où d'autres acteurs se sont cassés le nez pour reprendre un personnage séducteur en diable, Heath Ledger trouve le ton juste offrant une certaine crédibilité et un charisme au héros sans cabotiner, ce qui n'est parfois pas facile avec les moumoutes de l'époque.
Un mélange entre film de cape et d'épée, de comédie burlesque et de romantisme.
Le cadre fait parfois carton pâte, mais on y croit dans l'ensemble grâce aux pallacio luxueux et aux vues en extérieur de Venise ainsi qu'aux costumes soyeux.
Une histoire tirée par les cheveux bourrée de chassés-croisés rocambolesques, qui permet de tenir le spectateur en haleine jusqu'à la fin, de très bons seconds rôles (Jeremy Irons , Oliver Platt).
Un film qui n'est en rien sulfureux dans son propos mais qui rejoint plutôt la comedia del arte avec une ambiance festive, une légèreté de ton et ses bouffons. Dommage que la mise en scène ne mette pas plus en valeur les décors et ses personnages avec un travail photographique moyen.
Un film divertissant, moqueur sans être révolutionnaire pour autant.

[puta madre]

Un des films les plus chiants qui puisse exister.

Je ne peux qu'approuver!
Gus Van Sant a accompli l'exploit de faire encore plus soporifique depuis, avec Last Days!

[caducia]

je ne connais pas Last Days...je vais m'en passer aussi.

[puta madre]

Tu peux: c'est tout à fait dispensable!!

[caducia]

Velvet Goldmine

Réalisé par Todd Haynes Avec Christian Bale, Jonathan Rhys Meyers, Ewan McGregor Long-métrage UK Genre : musical Durée : 02h00min Année de production : 1998

4.5/10

Synopsis

A travers l'enquête d'Arthur, un journaliste anglais expatrié à New York, sur une star du Glam Rock, Brian Slade, évocation des années soixante-dix en Angleterre. Arthur explore l'ascension et la chute de Brian Slade qui fut son idole quand il était adolescent à Manchester, son mariage avec Mandy et sa liaison avec Curt Wild, une star de la scène rock américaine. Cette enquête sera pour Arthur l'occasion de se pencher sur son passé, et de comprendre à quel point Brian Slade et Curt Wild ont bouleversé sa vie.

Critique

Immersion au cœur des années 70 en Angleterre dans l'univers particulier du glam rock.
Le film offre un hommage aux stars de l'époque avec de nombreuses références musicales : David Bowie, Peter Gabriel, The Stooges, Lou Reed...avec une BO extraordinaire.
Dans un premier temps, on se laisse aisément embarquer par cette ambiance extravagante qui montre un monde de hippies insouciants où tout est permis. On a donc droit à des tenues hyper provocantes entre punk, drag queens et autres paillettes et corps dénudés. Un monde où tout est permis.
Hélas, la narration, la mise en scène est très brouillon et bordélique avec une narration non linéaire pour une sorte d'oeuvre expérimentale et sensorielle à travers la musiques, les images, la provocation et une volonté de débattre des limites de la liberté, de la sexualité etc...un film qui joue sur l’ambiguïté, hélas les images prennent le dessus sur le propos et le coté émotionnel, ce qui est dommage car le casting de départ est extra mais hyper mal exploité avec des pantins hyper maquillés sans âme et figés.

[Moviewar]

Le Loup de Wall Street

Réalisé par Martin Scorsese Avec Leonardo DiCaprio, Jonah Long-métrage USA Genre : biopic Durée : 02h59min Année de production : 2013

8.25/10

Synopsis

L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez…

Critique

Un film extravagant à la démesure de son héros qui est totalement cartoonesque avec une surenchère de provocations, de very very bad trip, d'idées folles où argent et sexe font loi.
On trouvera de nombreux points de comparaison avec Casino, avec un empire qui se forge à partir de pas grand chose et la volonté incessante d'en vouloir plus, sauf qu'à coté le perso de De Niro faisant dans le sobre par rapport à Jordan Belfort. Des personnages pris dans un engrenage de sensations fortes psychédéliques, d' expériences de plus en plus barrées. Il est amusant de voir que les coursiers mènent une vie totalement dépravées enchaînant prostituées, défonces, partouzes etc...mais qu'ils tentent de conserver une apparence de vie normale avec une bobonne au foyer, qui les engueule comme du poisson pourri quand ils rentrent chez eux. Des mecs aux apparences machos et assurées qui sont au final des gamins qui enchaînent les conneries.
DiCaprio donne de sa personne, avec un loup en totale défonce du début à la fin, ce qui donne droit à des scènes drolissimes tellement les situations sont énormes. Scorsese choisit le ton comique car on ne peut pas s’apitoyer une seconde sur Jordan tant il est imbus de lui-même et sans pitié envers son prochain. C'est pourtant dommage que ce héros n'a pas une once d'humanité ou de sensibilité, car il est difficile de s'identifier et le coté émotionnel glisse comme sur les plumes d'un canard contrairement à Casino qui étant beaucoup plus basé sur le drame familial et beaucoup plus explicatif quant aux mécanismes de réussite.
Il est d'autant plus difficile d'avoir parfois pitié de la déchéance de Jordan que Scorsese élude totalement la partie enfance et jeunesse de celui-ci et nous plonge directement dans l'univers débridé de Wall Street.

DiCaprio fait le show car les rôles secondaires ne sont pas du tout à la hauteur de son rôle de manipulateur insolent.

Pour le role principal féminin, c'est Margot Robbie qui reprend un peu le pendant de celui de Sharon Stone. Hélas, son personnage est formaté et ultra-prévisible (comparable à celui de Amber Heard dans "Rhum express"), une duchesse provocatrice qui ne convoite que les dollars de son mari et ferme les yeux sur le reste. Dommage que Scorsese n'ait pas pu donner plus de profondeur ou d'élément de surprise à cette belle potiche.

Autre déception, le rôle de Matthew McConaughey qui se résume aux simples extraits des bandes annonces, du vrai gâchis. Et un Jean Dujardin qui na jamais été aussi mauvais.

Une surenchère constante qui permet au spectateur de rester stotcher à l’enchaînement des événements étourdissants allant d'obscénités, mauvais gout et hallucinations. Un film plein d'inventivité, aux dialogues ciselés au cynisme efficace pour 3h de débauche frénétique No Limit.

[Mark Chopper]

Petit problème avec ton synopsis Caducia

[caducia]

mais non !

merci

[Mark Chopper]

L'autre film n'a pas le même rythme

[Dunandan]

La Maison des 1000 morts

Réalisé par Rob Zombie Avec Sid Haig, Bill Moseley, Sheri Moon Zombie Long-métrage USA Genre : horreur Durée : 01h27min Année de production : 2007

7/10

Synopsis

Deux jeunes couples se lancent à la recherche du docteur Satan, une légende locale. Surpris par un terrible orage, ils se réfugient dans une mystérieuse demeure où réside une famille pour le moins étrange. Celle-ci se compose de membres adeptes du cannibalisme et de rites sataniques. Le cauchemar peut commencer.

Critique

Petit film d'horreur bien sympatoche au film, au ton "spécial" car on peut dire que Rob Zombie ne fait pas du tout dans la finesse, avec une personnages bien lourdeaux et glauques à souhait mais c'est justement ce qui fait plaisir dans ce métrage, c'est qu'on y va carrément dans le coté malsain. Pas de détour, pas trop de suspense...mais beaucoup de rigolade et de personnages hauts en couleur.
Un hommage au film de genre avec un mix de plusieurs références qui commence par une visite guidée d'un musée de horreur pour un amuse bouche décalé, un vrai régal puis c'est le crescendo vers la dure réalité et une descente aux enfers pour nos héros.
Un film qui se démarque par son ambiance bivalente à la fois pleine d'humour mêlée à l'horreur façon 70's, mais globalement les décors, personnages et effets spéciaux tiennent la route, même si le scénario est ultra cliché.
Il est juste dommage que les "méchants" prennent rapidement le dessus sur la bande d'ados et qu'aucun rôle de gentil soit quelque charismatique pour contrebalancer le Mal et apporter un mini suspense à la narration.
On notera une réalisation quelque peu innovante par des séquences clipesques avec effets de couleurs, de déformations au style hallucinatoire qui s'intègrent bien.
Métrage original de part son ton décalé, son ambiance glauquissime réussie par un effort important apporté aux décors et à la mise en scène. Un humour noir omniprésent qui arrive à nous faire oublier les scènes les plus sanglantes.