[Alegas] Mes Critiques en 2013

[Alegas]

C'est une horreur pour savoir quel est le "vrai" titre, d'un côté Allociné dit que le titre utilisé pour le ciné est bien "Et...ta mère aussi !", de l'autre le dvd français a comme titre "Et même ta mère", et en effet d'un autre côté le titre "Y Tu Mama Tambien" est souvent utilisé sur le net, notamment sur sa fiche Wikipédia.
Après, moi je veux bien qu'on mettre le titre original, qui fait moins con, mais va savoir quel titre ils utiliseront lors d'une ressortie BR.

[Scalp]

Trop tard je laisse ce titre, j'ai prévenu pour les titres.

[Alegas]

The Living Daylights (Tuer n'est pas jouer) de John Glen

(1987)

Ni plus ni moins que le meilleur épisode de James Bond depuis Thunderball (qui remontait à plus de vingt ans quand même), une véritable renaissance après la traversée du désert qu'étaient les derniers films avec Sean Connery et la quasi-totalité de la période Roger Moore. Après le départ de celui-ci, l'acteur ayant finalement constaté à quel point il était devenu trop vieux pour le rôle, la production en profite pour donner une toute autre vision du personnage, avec un héros plus humain, mais aussi plus direct et brut dans son approche. Autant dire qu'on se retrouve donc avec l'opposé total du Bond de Roger Moore, et même si l'humour est encore présent par petites touches, force est de constater qu'on est devant un film relativement sérieux du début jusqu'à la fin, ce qui fait vraiment très plaisir à voir. Si l'intrigue est loin d'être ce qu'il y a de plus original, la fraîcheur est tout de même de mise pour un film 007, avec toute un récit sur le trafic d'armes avec comme principal enjeu la Guerre Froide. Une histoire qui rappelle quelque peu celle d'Octopussy, mais avec une volonté de refuser l'exotisme gratuit, ce qui fait que Bond évolue principalement en Europe de l'Est et en Afghanistan (d'ailleurs, tout ce passage fait vraiment penser à Rambo 3, mais en bien).

Quand au traitement de Bond, comme dit plus haut, on change clairement d'orientation de personnage, avec un flegme et un humour britannique moins présent, mais une humanité bien plus mise en avant, d'autant que le récit est question de trahison, et cela donne une séquence plutôt étonnante où Bond tente d'exécuter froidement un général soviétique dans sa chambre d'hôtel. Bien entendu, Bond doit beaucoup au nouvel acteur, Timothy Dalton, qui est loin d'être ce qu'il y a de mieux niveau interprétation pure, mais qui compense largement par une carrure et un faciès qui convient parfaitement à l'orientation nouvelle du rôle. Rajoutons à cela une chanson-titre qui compte parmi les meilleures de la saga, une composition musicale de John Barry qui signe là sa dernière collaboration avec l'agent britannique, une mise en scène de John Glen qui s'adapte parfaitement à l'efficacité demandée et on obtient un James Bond qui arrive de façon très étonnante à changer l'orientation de la série, une orientation clairement bienvenue tant l'espion a été malmené dans un grand nombre des précédentes adaptations. La surprise est d'autant plus étonnante que je gardais un souvenir très moyen de cet épisode, qui est finalement le début d'un véritable renouveau qui trouvera comme point d'orgue les films avec Daniel Craig vingt ans plus tard.

NOTE : 7/10

[Alegas]

Licence To Kill (Permis de Tuer) de John Glen

(1989)

Peut-être bien le Bond le plus atypique à l'époque, et même encore aujourd'hui oserais-je dire, dans le sens où même si certains épisodes ont tentés de l'imiter (le plus flagrant étant Quantum of Solace) ils n'ont jamais réussi à dépeindre aussi bien un 007 vengeur, agissant en toute autonomie. Dans ce film, on a donc le retour de Felix Leiter, qui sera le point de départ d'une vendetta personnelle entre James Bond et le chef intouchable d'un empire de la drogue, vendetta qui signera le départ (momentané, évidemment) de Bond du MI6. Un récit plus terre à terre donc, où Bond doit souvent se débrouiller par lui-même (on a bien les gadgets et des James Bond Girl, mais globalement le héros avance vraiment sans savoir où il va tomber) et qui apporte un vent de fraîcheur sans pareil sur la saga. Si le film a été plutôt mal reçu à l'époque, de par sa violence très présente (de loin le plus osé de la série sur ce point) il est étonnant de constater à quel point il est non seulement l'évolution logique du précédent opus, mais qu'il est surtout le précurseur total de la période Daniel Craig. En cela, Licence to Kill est un film à réhabiliter, et qui s'impose facilement comme l'un des épisodes les plus marquants de la saga, aidé par un Timothy Dalton encore une fois très convaincant (quel dommage que sa participation n'ait pas durée plus longtemps) et une mise en scène de John Glen qui livre là son meilleur travail, ultra-efficace, très bien géré sur les cascades et la montage, et notamment sur le climax final qui est juste dantesque (la seule faute de goût étant le coup du semi-remorque qui évite un stinger). Même niveau bad guy on est plutôt gâtés, avec un très bon Robert Davi et un certain Benicio Del Toro en sous-fifre. Non vraiment, on est en face d'un très bon film, et il faudra encore quelques années aux producteurs de la saga pour se rendre compte qu'ils avaient livrés avant l'heure un métrage qui contenait toutes les clés du succès pour renouveler totalement le personnage de James Bond et le faire rentrer au sein du 21ème siècle.

NOTE : 7,5/10

[pabelbaba]

Bien joué! Ces deux-là ont pourtant été particulièrement traînés dans la boue par les "fans" de la saga, alors qu'au final ils font partie des meilleurs.

[puta madre]

Facilement dans mon top 5 de la saga, celui-là, et j'aime aussi beaucoup Tuer n'est pas Jouer.
Je te rejoins totalement lorsque tu regrettes que la participation de Dalton n'ait pas duré plus longtemps. J'aurais adoré voir l'évolution qu'il aurait apporté au personnage et à la série.

[Alegas]

BILAN OCTOBRE 2013

Films vus :

Moyenne générale : 7,07

USA : 10
UK : 9
France : 6
Corée du Sud : 1
Espagne : 1
Mexique : 1


272 : Great Expectations, Alfonso Cuaron, 1998, Truc VOSTA : 5,5/10
273 : Stoker, Park Chan-wook, 2013, Blu-Ray VOST : 8/10
274 : Gravity, Alfonso Cuarón, 2013, Ciné VOST 3D : 9/10
275 : Snowpiercer, Bong Joon-ho, 2013, Ciné VOST : 8,5/10
276 : Jeanne d'Arc, Luc Besson, 1999, Blu-Ray VOST : 6/10
277 : Dr. Strangelove Or : How I Learned To Stop Worrying And Love The Bomb, Stanley Kubrick, 1964, Blu-Ray VOST : 8/10
278 : Las Brujas De Zugarramurdi, Alex De La Iglesia, 2013, Ciné VOST : 7/10
279 : Y Tu Mama Tambien, Alfonso Cuaron, 2001, Truc VOSTA : 8/10
280 : Octopussy, John Glen, 1983, DVD VOST : 4/10
281 : La Vie d'Adèle, Abdellatif Kechiche, 2013, Ciné VF : 7/10
282 : A View To A Kill, John Glen, 1985, DVD VOST : 4/10
283 : About Time, Richard Curtis, 2013, Ciné VOST : 7/10
284 : Escape Plan, Mikael Håfström, 2013, Ciné VOST : 5,5/10
285 : The Counselor, Ridley Scott, 2013, Ciné VOST : 4/10
286 : The Living Daylights, John Glen, 1987, DVD VOST : 7/10
287 : I Comme Icare, Henri Verneuil, 1979, Truc VF : 9/10
288 : Frankenweenie, Tim Burton, 2012, TV VF : 5,5/10
289 : Gravity, Alfonso Cuarón, 2013, Ciné VOST 3D : 9,5/10
290 : The Imposter, Bart Layton, 2012, Truc VOST : 7,5/10
291 : Un Singe En Hiver, Henri Verneuil, 1962, DVD VF : 7/10
292 : Licence To Kill, John Glen, 1989, DVD VOST : 7,5/10
293 : Mélodie En Sous-Sol, Henri Verneuil, 1963, TV VF : 7/10
294 : Les Garçons Et Guillaume, A Table !, Guillaume Gallienne, 2013, Ciné VF : 5,5/10
295 : Skyfall, Sam Mendes, 2012, Blu-Ray VOST : 9/10
296 : Take Shelter, Jeff Nichols, 2012, Blu-Ray VOST : 9/10
297 : About Time, Richard Curtis, 2013, Ciné VOST : 7,5/10
298 : Black Death, Christopher Smith, 2011, Blu-Ray VOST : 9/10
299 : Triangle, Christopher Smith, 2008, Blu-Ray VOST : 8,5/10


Découverte du mois :




Autres découvertes marquantes :



Beautés du mois :

Carolina Bang (Las Brujas de Zugarramurdi)


Maribel Verdu (Y Tu Mama Tambien)


Adèle Exarchopoulos (La Vie d'Adèle)


Talisa Soto (Licence To Kill)

[zack_]

Carolina Bang

[Mark Chopper]

Quand je t'entends au sujet du dernier Hobbit au BoMcast, dans lequel tu évoques de nombreux défauts, je ne comprends pas une note aussi élevée que 8. En fait ça me rappelle TDKR l'année dernière : tu donnes l'impression de noter le film que tu voulais voir plutôt que celui que tu as découvert.

En tout cas, c'est l'impression que ça donne.

[Alegas]

Bah non, j'ai juste préféré me concentrer sur les défauts plutôt que d'ovationner le film. Mais ça empêche pas le fait que je le reverrais, que je l'achèterais en BR, etc... Oui, il y a de la déception, ça n'empêche pas le film d'être bon.

[Mark Chopper]

C'est beau d'être fanboy.

[Waylander]

Mon 6.5 est déjà une note de fanboy -que j'assume- bien plus influencée d’ailleurs par l'univers que le film lui-même. Quand je pense que tout le monde s'attendait à mieux que le premier et que sur le net ça ya va les " finalement le premier est peut-être plus sobre, plus sympa, moins con"...

[Mark Chopper]

Je n'ai pas vu les films et je ne pense pas les voir, mais dès le début, on sent que ce projet souffre de l'ego surdimensionné de Peter Jackson qui :

1) a voulu transformer l'adaptation d'un sympathique film pour enfants en préquelle du Seigneur des Anneaux, roman à la tonalité plus adulte ;
2) a souffert du syndrome George Lucas en décidant de pondre une nouvelle trilogie alors que Le Hobbit ne fait que 300 pages.

Un seul gros film, ou deux plus petits, voilà qui aurait été une bonne idée. La matière était là pour offrir un spectacle généreux, mais le remplissage inévitable me fait fuir.

[Alegas]

C'est beau d'être fanboy.

Bah écoute si c'est pour arriver à ce genre de post, évite de commencer un débat sur mon topic, merci.

[Mark Chopper]

Libre à toi de ne pas le reconnaître. Et mon post précédant, il était dispensable également ?

Et sinon, le sens de l'humour sur BoM, il a disparu quand ? C'est général ? Vous avez tous vos règles depuis deux mois ? Putain, chaque post vire au drame.