[angel.heart] Mes critiques en 2013

[Mark Chopper]

Mais si on doit tous porter pour nom le titre d'un film qu'on aime, c'est mort pour Scalp : il n'aura pas de nom

Ou alors : The Man with no name.

[Scalp]

[angel.heart]

The centerfold girls - John Peyser ( 1974 )

Clement Dunne, jeune fanatique obsédé par la vertu a trouvé un moyen bien personnel de combattre le vice à sa modeste échelle : assassiner des modèles de revues érotiques, les fameuses centerfold girls, qui allongent leur corps voluptueux en pages centrales. Pour cela, il les traque sans pitié, les harcèle au téléphone pour prêcher la bonne parole avant de les égorger au coupe-chou.

Le film se situe quelque-part entre le slasher et le film de psycho killer à la Maniac et propose un schéma narratif réparti en 3 actes bien distinct ( qui peuvent presque être vu comme des sketches ), tous d'une durée similaire, chacun d'eux étant consacré à une nouvelle victime potentiel du tueur.
Le problème c'est que le coté slasher n'est ni fun ni tendu et pas assez généreux pour assurer le spectacle et le coté psycho n'arrive jamais à rendre intéressante la psychologie ( bien trop survolée ) de son tueur ( dont on connaît donc l'identité d'entrée de jeux ), ce qui rend le film rapidement ennuyeux.
Reste quelques scène de meurtres, gentiment inspirées et relativement variées dans leurs mises en scène, où le hors-champ très sobre alterne avec les bonnes grosse giclées de sang venant dégueulasser le cadre.
Dans l'ensemble c'est quand-même pas la joie...

4/10

[angel.heart]

Video Dead - Robert Scott ( 1987 )

Un frère et une soeur emménagent dans la maison où, quelque mois plus tôt, un pauvre bougre s'était fait occire par un zombie tout droit sorti d'une télévision livrée par erreur.

Bah encore une fois c'est pas la joie...
En plus de manquer cruellement de qualités de mise en scène, d'écriture et d'interprétation, le film manque tout simplement de folie et peine à correctement gérer son rythme, s'attardant au-delà du raisonnable sur des personnages vides de toutes substances, ni drôles, ni intéressants, ce qui l'empêche de prétendre au statut de sympathique plaisir coupable...
Dommage, car le pitch était prometteur et je fût agréablement surpris de constater qu'on rentrait très rapidement dans le vif du sujet ( à moins de 10 minutes de métrage, les zomblards sortent déjà de l'écran ), seulement voilà, à deux ou trois scènes près, le métrage sera bien trop mou et étonnement radin ( putain, on est dans les 80's ! Où sont les giclées de sang et les boobs?!... ) pour maintenir l'intérêt du spectateur.
Déçu, je suis...

3/10

[Mark Chopper]

Et voilà, quand on fait les fonds de poubelles

[angel.heart]

Bah ouais, mais ça me manque les bonnes découvertes du bis horrifique des 70 et 80's...

Il doit me rester des bons trucs à découvrir mais pour ça il faut être près à se manger un bon paquet de merdes...

[Mark Chopper]

Non, tu as tout vu. Et tu vas finir par le comprendre dans la souffrance

[angel.heart]

Souffrance, non pas vraiment. Car c'est très rare que je ne trouve rien à sauver dans un film.

Je crois que c'est Joe Dante qui avait dit un truc ( repris par Tarantino ) du style :

"Il y a les gens qui aiment les films. Et il y a ceux qui aiment les films qu'ils aiment. Je fais parti de la première catégorie..."

Je me retrouve bien la-dedans...

[Mark Chopper]

Ah oui ça colle. Les bisounours donc

[angel.heart]

Ça n'est pas comme ça que je vois les choses...

[angel.heart]

Savages

Ouais bah j'ai trouvé ça assez ringard. J'ai été saoulé dès l'intro façon ptit malin et son "Ça n'est pas parce-que c'est moi qui raconte l'histoire que j'y ai forcement survécu et gnagnagna... Pfffff... Le truc archi-relou, putain!...
En terme de mise en scène c'est du petit Stone mais ça tient la route, je m'attendais à un truc assez tape à l'oeil alors qu'en fait c'est relativement sobre, par-contre j'ai trouvé le récit inintéressant au possible, déjà parce-que c'est chaud de s'intéresser à son nullissime trio de personnages principaux et aussi parce-que ça m'a semblé super facile dans l'écriture, les enjeux, les dialogues, la caractérisation des personnages...
Enfin voilà, j'ai pas envi de m'éterniser, je n'ai vraiment pas accroché.
Il me reste à voir Talk Radio , World Trade Center et Wall Street 2, mais pour l'instant ce Savages est ( AMHA ) le moins bon film de son réal.

4/10

( pas la peine de référencer )

[Mark Chopper]

Tu le notes encore plus bas que moi. Effectivement, dès l'intro j'ai été gavé. Et putain ce ménage à trois bidon

Heureusement, Del Toro et Travolta font le show pour éviter le marasme complet.

[angel.heart]

Ouais voilà. Sans Del Toro et Travolta, j'aurais été encore plus sévère...

[angel.heart]

Prédictions

J'avais ( relativement ) bien aimé quand je l'avais vu en salle. Bah je devais être dans un bon jour, en fait je soupçonne même de m'être fait sucer juste avant la séance, c'est la seule explication possible... Parce-que sérieux, ce croisement au rabais entre du Shyamalan et du Spielberg est quand-même bien ringard, moche, mal joué et souvent à la ramasse dans sa mise en scène.
La scène du crash d'avion, filmée en plan séquence, qui, à l'époque avait impressionné beaucoup de monde, bah cette scène est juste ultra-ridicule, autant dans son déroulement que dans sa forme. Pareil pour celle du métro...
Entre ça et les extra-terrestres façon groupe de new wave ou le final bien craignos, y a de quoi avoir le sourire...

Reste la scène de fin du monde, plutôt bien foutue ( et pas moche, contrairement au reste du métrage ) et l'utilisation d'un très beau morceau de musique classique ( il me semble que c'est du Beethoven... ). C'est à peu près tout ce que je trouve à sauver dans ce film qui va vite dégager de mes étagères...

3/10

[Mark Chopper]

Bah je devais être dans un bon jour, en fait je soupçonne même de m'être fait sucer juste avant la séance, c'est la seule explication possible...

Comme avant Cowboys VS aliens ?

La période des sous-Shymalan a produit de sacrés somnifères. Je me rappelle d'un film avec Richard Gere notamment... Enfin, j'ai oublié le titre et l'intrigue, pour dire à quel point c'était fameux.