Bon, je me suis laissé aller à me refaire l'intégrale Hellraiser en quelques jours (
je m'impose de ces trucs parfois!) et le moins que l'on puisse dire c'est que ça décline hyper vite! Clive Barker a du se chopper de belles bouffées d'angoisse. Meme pas sur qu'il ait dépassé le cinquième volet tant le sixième enfonce le clou de la médiocrité avec une apreté presque dérangeante.
Hellraiser, le pacte 8/10: cf. quelques posts ci-dessus.
Hellraiser, les écorchés 8/10: plus je vois cet épisode et plus je me dis que Tony Randel a signé le plus graphique et surtout le plus déviant de la "saga". Suite directe du premier volet, il se permet de creuser, légèrement, le passé d'un Pinhead devenu, instantanément, icone de l'horreur 80's. L'objectif, ici, est d'exploiter à fond la fibre sadomasochiste et d'en retranscrire la terrible douleur infligée par les Cénobites. Malgré quelques sfx obsolètes, le pari est hautement gagné avec une péloche furibarde (
surtout dans sa seconde partie) ou ça charcle considérablement et toujours au service d'un script aussi malin que malsain.
Hellraiser, hell on earth 5/10: fin de la trilogie Barker. Cet épisode entretient de lointains liens faisant le pont avec le docteur Chanard et Kirsty. Mais ça ne durera pas et le projet purement mercantile, utilisant le concept de douleur pour ratisser large, va vite prendre le dessus. Moins poisseux, moins pervers, Hellraiser 3 amorce un virage qui sera fatal pour la suite. On notera malgré tout un dernier tiers sympathique livrant la came.
Hellraiser, bloodline 4/10: pas si mauvais que ça finalement. Un épisode qui tente de revenir aux origines du célèbre cube, façonné par un français (
tiens donc!). Bon après, les délires SF sont de très mauvais gout et bousille complètement la tentative de raviver une mythologie moribonde.
Hellraiser Inferno 5/10: moi j'aime bien cette vielle trogne de Craig Sheffer (
Cabal) qui m'a bien sauvé le film par moments. Coincé dans son délire, il porte le film sur ses épaules et glisse lentement vers un enfer qui lui tend les bras. Malgré une enquete faisant du surplace, Scott Derickson dégaine de biens belles visions infernales (
beurk les jumelles!) pour déboucher sur un final joliment dark et encore une fois à la gloire de l'investissement de Sheffer!
Hellraiser Hellseeker 0/10: faire revenir Ashley Lawrence sonnait comme une bonne idée (
surtout que la grassouillette est devenue bombasse entre temps!) mais voilà l'histoire minable! L'ignoble Rick Botta (
qui précipitera Hellraiser dans les tréfonds de la médiocrité) conserve quelques éléments de Clive Barker pour alimenter son téléfilm ridicule, mal joué et, comble, chiche en barbarque.
Hellraiser Deader 0/10: Rick Botta is back et cette fois ci le tacheron délocalise son bordel en Roumanie pour lier ce qu'il reste de l'univers d'Hellraiser au adeptes du snuff movie. Résultat, le néant, un esthétique dégueulasse et une incompréhension totale et dédaigneuse de l'œuvre de Barker. Ceux qui voudront se rattrapper sur l'horreur en seront pour leurs frais puisqu'on se fade, à peu de choses près, la meme fin que le précédent opus.
Hellraiser Hellworld 0/10: les cénobites sont devenus les stars d'un jeu vidéo à succès...Gasp!!! Dois je continuer? A part se marrer devant l'un des premiers roles d'Henry Cavill, ce huitième épisode est un étron de plus à mettre au crédit de Rick Botta. Nul et dispensable.
Hellraiser révélations 0.5/10:
de la merde...