de Joe Dante (1993)
Redécouverte pour moi du film le plus personnel de la carrière de Dante, et que je revoie grandement à la hausse (j'en avais un souvenir sympa).
Hommage au cinéma de genre cher à Dante et à son public, il pioche beaucoup dans les souvenirs persos du réal concernant le jeune héros du film qui avait à peu près son âge à cette époque, et cette même passion (pas mal d'accessoires, dont les magazines Famous Monsters, appartiennent à Dante).
Sur fond de crise des missiles de Cuba, Dante dresse le portrait croquant et tendre d'une petite ville de Floride en effervescence, entre paranoïa de la fin du monde (fondée et concrête à cette époque), et préoccupations des gamins héros du film: flirt et cinéma.
John Goodman campe un réalisateur pour qui le show n'est pas un vain mot, et qui aime son métier comme personne. Croisement de William Castle et d'Hitchcock, il fait ces films de monstres typiques de cette période et de cinéastes comme Jack Arnold, mais dont la projection est agrémentée de délires (rumble rama, atomo vision) qui transforment le ciné en vraie salle de spectacle live. Finalement on est pas si loin de la volonté actuelle d'étendre le film à d'autres sensations comme la 3D où les récents sièges D-Box, mais avec la sincérité en plus.
Goodman est brillant, et il faut voir la scène où il parle à l'équipe du cinéma (caissière, ouvreuse, vendeuse de bonbons...) assemblée avant la projection tel un Général parlant à ses troupes: savoureux! Comme toujours on compte un certain nombre de compères toujours associés à Dante: John Hora à la photo, Goldsmith à la BO, et ses seconds rôles favoris Dick Miller et Robert Picardo.
Les gamins du cast sont très bons aussi, comme toujours chez Dante, et cette ambiance des sixties et de ces fameuses matinees (titre original qui signifie les séances de l'après midi) nous ferait presque regretter de ne pas avoir connu cette période!
Hommage au cinéma de genre cher à Dante et à son public, il pioche beaucoup dans les souvenirs persos du réal concernant le jeune héros du film qui avait à peu près son âge à cette époque, et cette même passion (pas mal d'accessoires, dont les magazines Famous Monsters, appartiennent à Dante).
Sur fond de crise des missiles de Cuba, Dante dresse le portrait croquant et tendre d'une petite ville de Floride en effervescence, entre paranoïa de la fin du monde (fondée et concrête à cette époque), et préoccupations des gamins héros du film: flirt et cinéma.
John Goodman campe un réalisateur pour qui le show n'est pas un vain mot, et qui aime son métier comme personne. Croisement de William Castle et d'Hitchcock, il fait ces films de monstres typiques de cette période et de cinéastes comme Jack Arnold, mais dont la projection est agrémentée de délires (rumble rama, atomo vision) qui transforment le ciné en vraie salle de spectacle live. Finalement on est pas si loin de la volonté actuelle d'étendre le film à d'autres sensations comme la 3D où les récents sièges D-Box, mais avec la sincérité en plus.
Goodman est brillant, et il faut voir la scène où il parle à l'équipe du cinéma (caissière, ouvreuse, vendeuse de bonbons...) assemblée avant la projection tel un Général parlant à ses troupes: savoureux! Comme toujours on compte un certain nombre de compères toujours associés à Dante: John Hora à la photo, Goldsmith à la BO, et ses seconds rôles favoris Dick Miller et Robert Picardo.
Les gamins du cast sont très bons aussi, comme toujours chez Dante, et cette ambiance des sixties et de ces fameuses matinees (titre original qui signifie les séances de l'après midi) nous ferait presque regretter de ne pas avoir connu cette période!
8.5/10