[puta madre] Mes Critiques en 2013

[angel.heart]

Hé, c'est mieux que rien. ( même si j'en fait pas pour tout les films que je mate, loin de là... )

[Alegas]

Ouais c'est mieux que rien, mais c'est dommage des fois de se dire que des avis express (bien rédigés en plus) ne manquent pas grand chose pour devenir des critiques référencables.

Ceci dit, angel a le mérite de souvent développer lorsqu'on le lui demande, et ça c'est cool.

[angel.heart]

Tutafé.

À quelques exceptions près...

[Mark Chopper]

:mrgreen:

Hé, c'est mieux que rien.

La taille, ce n'est pas important.

[Scalp]

Et tu parles en connaissance de cause.

[Mark Chopper]

En capotes japonaises, je prends du XL.

Bon, en fait c'est l'équivalent de la taille normale

[Alegas]

Tutafé.

:oops:

À quelques exceptions près...

Il n'est jamais trop tard tu sais.

[puta madre]

Vu que c'est un peu La Chute de l'Empire Romain sur le forum en ce moment, un petit post pour réagir à ton bel effort de critiques
Vais me refaire Démineurs et Zero Dark Thirty prochainement et Twisted Nerve m'intrigue.

Eh, merci, ça fait plaisir ce genre de retour!
Je vais être pas mal pris d’ici début décembre, donc je vais devoir mettre la pédale douce sur les critiques (la prochaine devrait quand même tomber aujourd’hui ou demain), mais ça ne m’empêchera pas de mater des films et de prendre des notes pour de futures critiques!

Les maîtresses de Dracula (Terence Fisher – 1960) : 8/10
Ne vous retournez pas (Nicolas Roeg – 1973) : 8,5/10

Des petites critiques ( ou avis express ), ce serait cool...

Une critique est dans les tuyaux pour ces 2 films, faut juste que je trouve le temps de les rédiger

[puta madre]

Les Révoltés de l'île du Diable

Titre original: Kongen av Bastøy Réalisé par: Marius Holst 2010 Résumé: Le quotidien de prisonniers dans un institut pour mineurs réputé pour sa discipline…

8,5/10

Une bien belle surprise que ces Révoltés de l'île du Diable.
Scénaristiquement, on est en terrain connu, le film reprenant le schéma de nombreux films de prison: l'arrivée des nouveaux prisonniers, la présentation des mesures disciplinaires en vigueur dans l’établissement, les affrontements avec les anciens détenus, les brimades exercées par les gardes, les tentatives d'évasion... L'originalité vient plutôt de son cadre, cet établissement pénitentiaire qui accueille des mineurs étant situé sur une île, et de l’époque où est située l’action, la Norvège de 1915.

Les Révoltés de l'île du Diable tire sa force de la réalisation de Marius Holst. Non seulement la photographie est très soignée, mettant bien en valeur les décors naturels entourant la prison, mais il restitue bien la sensation de froid et l'âpreté des conditions dans lesquelles les prisonniers effectuent leur peine, rendant cet environnement palpable. Et, surtout, en collant au plus près à ses protagonistes, il parvient à nous passionner pour le parcours de ses trois personnages principaux, pour lesquels on va finir par prendre fait et cause.
Ces personnages auraient pu être des clichés ambulants: la victime toute désignée, la tête brulée qui cherche à s'évader à tout prix et le prisonnier sur le point d'être libéré et qui veut finir sa peine tranquille, mais le scénario va creuser leur personnalité, les faisant évoluer face à l'adversité, en insistant sur l'amitié qui va lier deux d'entre eux. Les trois jeunes acteurs qui les interprètent sont particulièrement crédibles, tout comme Stellan Skarsgård qui livre une excellente prestation dans son rôle de directeur dont les beaux discours cachent la lâcheté, ou l’acteur qui interprète le Maître (j'ai pas retenu son nom), un personnage qui profite de sa position pour laisser libre cours à ses plus bas instincts.
Le film est une dénonciation de la cruauté des institutions pénitentiaires, et les tensions entre adultes et enfants vont trouver leur conclusion logique lors du final annoncé dans le titre français. L'épilogue clôt sur une note douce-amère les deux heures passées en compagnie de ces adolescents-prisonniers.
Bref, une nouvelle réussite dans le genre du film de prison.

[Alegas]

À vif

Titre original: The Brave One Réalisé par: Neil Jordan 2007 Résumé: Une justicière dans la ville...

6/10

À vif se distingue par son approche nuancée du thème de l'auto-défense. C'est à la fois sa force et sa faiblesse.

Sa force parce qu'il adopte un traitement plus psychologique de son sujet, laissant voir les séquelles qu'un acte de violence peut avoir sur un individu, que ce soit le deuil, la peur de se confronter aux autres ou à son environnement (alors que le personnage de Jodie Foster nous est présenté comme aimant sa ville au tout début) qui vont se transformer progressivement en désir de vengeance, mais aussi le remords et la prise de conscience que ces actes sont répréhensibles moralement, même s'ils visent des individus dépourvus de morale (lors de la scène dans la voiture avec la junkie, on a vraiment envie que le kidnappeur y passe).
Le scénario pèse le pour et le contre, et nous démontre qu'il n'y a pas de réponse facile à ce genre de situation. Jodie Foster s'avère remarquable dans les différentes phases que traverse son personnage, d'abord amoureuse transie puis tueuse renfermée sur elle-même.
La réalisation de Neil Jordan est plutôt solide, avec quelques belles idées de mise en scène (l'effet utilisé dans le couloir lorsque Foster ne parvient pas à sortir de chez elle, le montage parallèle entre la scène où les deux amants font l'amour et le sauvetage aux urgences, ou bien les plans en contre-plongée à la fin), même s'il abuse de plans inclinés pour suggérer le malaise.
Malheureusement, ce que le film gagne en subtilité, il le perd en viscéralité: À vif se perd dans de longs tunnels de dialogues et s'avère finalement assez peu excitant, voire ennuyeux dans sa seconde partie. Le personnage de flic interprété par Terrence Howard, reflet du personnage de Foster, participe à la lourdeur du film et s'avère finalement peu intéressant en lui-même.

Variation intelligente sur le thème de l'auto-défense, À vif aurait mérité un traitement un peu plus "pêchu". Dans le même genre et sorti à la même période, je lui préfère l'approche décomplexée adoptée par l'excellent Death Sentence.

[puta madre]

Crime à froid / Thriller - A Cruel Picture

Titre original: Thriller - en grym film Titre international alternatif: They Call Her One-Eye Réalisé par: Bo Arne Vibenius 1973 Résumé: Une jeune femme qui s'est fait kidnapper et prostituer va chercher à se venger...

0/10

Sous-titré "A cruel picture", Thriller aurait tout aussi bien pu s'intituler "A boring picture" tant il se caractérise par son non-rythme.

Sur une trame classique de Rape & Revenge movie, le réalisateur n'arrive jamais à rendre son intrigue intéressante, ou son film visuellement stimulant. La première partie est constituée de scènes de sexe filmées en plans fixes et montées en parallèle avec les cours de conduite, de karaté ou de tir au fusil que la protagoniste suit pendant son temps libre (bah ouais, son mac est sympa, il lui laisse une journée de repos ). A aucun moment, on ne ressent aucun malaise, ni empathie pour le personnage principal et les inserts X (avec pénétration et éjaculation!) sont franchement déplacés.
La partie Revenge, pas viscérale pour un sou, se résume à des meurtres au fusil tous réalisés de manière identique, en plans larges et avec des ralentis qui duuuurent. Il n'y a pas que les ralentis qui durent, d'ailleurs: on a droit à une scène de cinq bonnes minutes où l'héroïne conduit sa voiture en envoyant valdinguer dans le décor les véhicules qui arrivent en sens inverse (et qui explosent avant l'impact! ) et un fight avec deux flics qui permet d'aller se chercher quelque chose au frigo si on a un petit creux
Parmi les trucs à retenir, il y a le look sympa de l'héroïne, avec un bandeau qui change de couleur en fonction de la tenue qu'elle porte (les personnages avec un bandeau sur l'oeil, c'est toujours cool!), et une scène d'énucléation relativement efficace.

Réputé comme un fleuron du Rape & Revenge, Thriller est un film qui m'a ennuyé comme rarement.

Pour les modérateurs, Thriller a un titre francais Crime à froid même s'il est plus connu sous on titre international : à voir s'il faut changer le titre dans la Base

[angel.heart]

Qu'on aime pas, je comprends parfaitement. Indéniablement le film a de nombreux défauts.

Mais putain, 0 c'est rude quand-même...

[Mark Chopper]

Il va avoir une moyenne de 1/10 dans la base. Tu sais ce qu'il te reste à faire, Angel (parce que si Papybaba passe par là, il mettra sûrement 0 également ).

[angel.heart]

Bah ouaip, je crois que je suis bon pour le revoir...

[pabelbaba]

Il va avoir une moyenne de 1/10 dans la base. Tu sais ce qu'il te reste à faire, Angel (parce que si Papybaba passe par là, il mettra sûrement 0 également ).

Ca dépend, elle cache ses boobs Christina?