[elpingos] Mes critiques en 2013

[angel.heart]

Ah bah non, pour moi ça enterre The woman à tous les niveaux.

C'est ( à mon avis ) un des plus beaux films d'horreur de ces 20 dernières années, un des portraits de femmes les plus touchants jamais vu dans le genre, un des plus bel hommages au cinoche d'Argento... Enfin voilà, c'est de la balle !

[elpingos]

Moi je l'ai trouvé moins marquant (il m'a été survendu aussi) que The Woman, moins radical aussi dans son message et son déroulement. Pas prévisible mais bon on sent un peu les choses venir, même si la fin réussit quand même à surprendre efficacement. Côté interprétation, réal, les 2 dépotent, mais disons que le scénar de The Woman, son dénouement et ses idées m'ont franchement scotché.

[zack_]

Grosse déception qui me fait de plus en plus penser que je n'aime pas le cinéma de Baz Luhrmann.

Comme quoi. J'aime pas vraiment Australia, peu Roméo et Juliette et pas du tout moulin rouge et pourtant j'ai aimé celui-ci. Pas mon film de chevet mais un bon moment et une surprise de voir que c'est pas chanté

[Alegas]

PRISONERS
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Denis Villeneuve | 2013 | 6/10

Être comparé aux grands thrillers que sont Seven, Zodiac ou Mystic River, place la barre forcément très haut, en terme d'ambiance, de réalisation et surtout de script. Et Prisoners n'est malheureusement pas à la hauteur de ses modèles.
Le film est bourré de qualités, acteurs/réal sobre et profonde/rythme lent mais efficace, mais ne tient jamais ses promesses. Villeneuve se prend les pieds en milieu de métrage en perdant cet équilibre entre le drame et le thriller, laissant la place un script relativement faible qu'il n'arrive plus à sublimer. Car la noirceur réussie d'une première moitié prometteuse, laisse place à une enquête poussive, bourrée de facilités et d'inertie. Là où Zodiac multipliait les pistes et les points de vue, où Seven s'enfonçait dans une noirceur sublime, où Mystic River atteignait une profondeur Shakespearienne, Prisoners s'avère trop simpliste, dual certes entre le père et le flic, mais la tension s’essouffle et on se désintéresse trop vite d'une histoire et d'un final redouté qu'on devine prévisible. Beaucoup plus finalement comme un Silence des Agneaux, mais sans Lecter ni la même tension viscérale.
Car malheureusement, trop rapidement, l'histoire ne s'éloignera jamais plus d'un balisage imposé et poussif, de pistes dramatiques sur les persos inabouties et d'une résolution archétypale. A l'image de cette superbe scène pourtant, d'une voiture folle lancée sur une route sinueuse qui pourtant arrive sans encombre et trop facilement à bon port. Bien trop lisse au final pour vraiment toucher, et décevant en regard des promesses.
Sur cette histoire ambitieuse sur les disparitions et le renoncement, Villeneuve réussit la moitié de son film mais hélas laisse trop vite filer son enquête. Peut-être lui-même prisonnier d'un script trop artificiel.

[Mark Chopper]

Là où Zodiac multipliait les pistes et les points de vue, où Seven s'enfonçait dans une noirceur sublime, où Mystic River atteignait une profondeur Shakespearienne, Prisoners s'avère trop simpliste

Tout est dit

[Heatmann]

la phrase qui fait redescendre les attente et vais aborder le film moins a bloque .. ( belle formule sinon )

[Scalp]

De toute façon un thriller validé par la team Side Effect faut s'en méfier.

[Alegas]

LES TONTONS FLINGUEURS
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Georges Lautner | 1963 | 8/10

L'anniversaire de ce film culte et la disparition de Georges Lautner m'auront motivé à me refaire une séance et malgré que j'en connaisse chacune des scènes, le plaisir est resté intact. Certes les plus aigris trouveront à redire d'un scénario assez mince, un peu décousu et d'un dernier quart d'heure moins enlevé. Et certes les dialogues de Audiard, excellents, ne servent ici souvent qu'à des allusions comiques et des maximes un peu potaches. Mais la quintessence du film tient dans sa dream-team d'acteurs au service d'un scénario nostalgique, au vitriol et hilarant. Suivre la reprise des affaires du Mexicain par un Ventura énorme, ses prises de bec avec les frères Volfoni, puis leur rabibochage autour d'une bouteille de "Viski", assister au duel intellectuel d'un cartésien de province et d'un jeune bobo intello, tout ça ne fait peut-être pas un film de gangsters réussi mais bien une comédie indémodable sur le thème des valeurs morales et du choc des générations. Et la scène culte de la cuisine, d'une justesse parfaite, de stimuler autant les zygomatiques. Un 50 ans d'âge gouleyant toujours aussi savoureux, qu'il serait honteux de bouder.

[Alegas]

ROBIN DES BOIS, PRINCE DES VOLEURS
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Kevin Reynolds | 1991 | 8/10

Petite critique d'un des ces films qui doit éveiller en chaque trentenaire une douce nostalgie. Robin des bois, version Costner/Reynolds, c'est l'adaptation parfaite du mythe, et l'un des derniers cape et d'épée dignes de ce nom. Reynolds a trouvé le ton juste, apporté des octrois malins, et doté d'une production importante, son film est épique à souhait. Les décors de Sherwood sentent l'humus à plein nez, le cast est classe, diversifié et talentueux, et le film alterne avec justesse les séquences d'humour, d'action et de romantisme. Courage, honneur, amitié, révolte et pyrotechnie, les ingrédients de ce cocktail historique et bucolique sont bien présents et Costner et sa crinière explosent en gentilhomme des bois à l'arc surdoué. Le divertissement est haletant, l'aventure ample et rythmée, et si le film possède aujourd'hui un petit côté kitsch d'actioner so 90s, il ne gâche en rien son gros bonus nostalgique. A déconseiller peut-être aux retardataires d'aujourd'hui, mais en ce qui me concerne, je ne peux que saluer bien bas l'un de ces films d'Aventure avec un grand A, qui a clairement forgé ma cinéphilie pré-adolescente et balbutiante.

[Scalp]

Vu une semaine avant T2 au ciné celui là, m'en souvient encore

[elpingos]

Idem.

[Scalp]

C'était un meilleur enchainement que Malavita et Thor 2.

[Mark Chopper]

Morgan Freeman qui joue autre chose que Morgan Freeman, ça doit choquer ceux qui découvrent ce film.

[Scalp]

Freeman c'est Seven qui a tué sa carrière, enfin il a évolué quand même il est passé de vieux flic/prisonnier à président.

[Heatmann]

culte culte culte culte

un des films que j'ai le plus vue , et je prend toujour maintenant , exactement le meme plaisir , et la , c'est l'un des meilleur plaisir de spectateur devant ce Robin

LA quintessence du film d'aventure populaire pour moi . une super souffle , un rythme entrainant , un super background , un film d'une grande classe , c'est sombre et violent quand ca doit l'etre , le heros est ...... heroique , la musique inoubliable , un film que j'aime et aimerai toujour profondemant , ca tue ( evidement dans mon top 100 )