Die Hard 5 : Belle journée pour mourir, de John Moore (2013) L'histoire : John McClane se rend en Russie pour libérer son fils emprisonné. Il apprend que ce dernier est un agent de la CIA et qu'il doit récupérer un dossier pour stopper l'ascension d'un politicien...Tout au long de
Die Hard 5 : Belle journée pour mourir, Bruce Willis (car oui : Bruce Willis ne joue plus que le rôle de Bruce Willis, un vieillard aigri, et non celui de John McClane) ne cesse de répéter qu'il est en vacances... De toute évidence, il n'était pas seul : le scénariste aussi ("l'auteur" de
Hitman, de
X-Men Origins : Wolverine et de
L'Agence tous risques, pour situer son niveau), vu l'intrigue de série B de ce cinquième épisode qui manque de péripéties et qui nous assène une relation conflictuelle père/fils pour les nuls. Sans oublier la directeur de la photographie et le directeur artistique, vu la laideur de l'ensemble, pour ne pas dire la tristesse, tant tout paraît terne et gris, moche comme le pire DTV roumain de Steven Seagal. L'abominable John Moore, en revanche, était bien présent : on reconnaît bien son incompréhension totale de la mise en scène, son incapacité à livrer une course-poursuite cohérente et sa tendance à massacrer les (trop courtes) fusillades torchées avec une
shaky cam cache-misère et un montage ultra-cut (les deux grandes plaies du cinéma d'action des années 2000/2010). Dans un moment de faiblesse, on pourrait pardonner aux tocards responsables de cette purge d'avoir saccagé l'héritage
Die Hard, au point de valoriser le quatrième épisode. Mais il aurait fallu au moins livrer la marchandise, quelques scènes d'action dignes de ce nom... Mais non : tout est plus naze que naze, consternant de bout en bout. Plus de quatre-vingt-dix millions de dollars de budget ? Mais où sont-ils passés ? Et le pire, c'est qu'il y aura un sixième volet. Et comme j'ai grandi avec les (més)aventures de ce cher John McClane, je risque de craquer de nouveau. Pas en salles bien sûr : un DTV roumain, ça se télécharge en Albanie.
Note : 0/10