[puta madre] Mes Critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Mar 22 Oct 2013, 15:44

Alors :

Opération peur
Les 3 visages de la peur
Le masque du démon
Le corps et le fouet
Shock
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar puta madre » Mar 22 Oct 2013, 16:00

On en a 3 en commun. :)
En ce qui me concerne, c'est, par ordre de préférence: Le Masque du démon / Le Corps et le Fouet / Danger : Diabolik ! / Les Chiens enragés / Les Trois Visages de la peur
J'ai vu que tu avais ouvert un topic sur Bava. J'irai poser mes notes à l'occasion ;)
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Mar 22 Oct 2013, 16:01

Y a intérêt. :mrgreen: :super:
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Machete Kills - 3/10

Messagepar puta madre » Jeu 24 Oct 2013, 14:41

Machete Kills

Réalisé par: Robert Rodriguez
2013

Résumé: Machete tue...

3/10
Ce genre de bobine semi-parodique et joyeusement foutraque, ça peut être réjouissant quand ça dure 80 minutes, mais avec son heure cinquante, Machete Kills est beaucoup, beaucoup trop long. Le début est marrant, avec quelques scènes vraiment sympa (la pendaison de Machete, la présentation des armes par Amber Heard, la première rencontre avec le président ou l'introduction du Caméléon), mais plus le film avance, plus il devient laborieux. Et juste quand le film semble arriver à son climax lors de la scène dans le repère de Mel Gibson, on en reprend pour encore une bonne demi-heure! Le film propose quand même quelques numéros d'acteur amusants (Charlie...euh Carlos Estevez, Amber ou Demian Bichir) et le Caméléon, c'est un personnage avec un potentiel énorme, mais sous-exploité. Gros reproche: pour un film qui réunit un casting féminin aussi sexy, ça manque singulièrement de boobs! :evil:
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Baise-moi - 0/10

Messagepar puta madre » Jeu 24 Oct 2013, 14:42

Baise-moi

Réalisé par: Virginie Despentes & Coralie Trinh Thi
2000

Résumé: La cavale meurtrière de deux femmes...

:vomi: /10
Bah c'était bien nul. Sur le papier, pourtant, il y avait moyen de rendre trash et rentre-dedans la cavale de ces deux tueuses. Le résultat à l'écran pue l'amateurisme, que ce soit l'interprétation, la réalisation, la musique ou les dialogues. Certaines vidéos sur You Porn ressemblent à du David Lean en comparaison.
Alors oui il y a du cul et on voit des mecs se faire éclater la tête ou le fion à coups de bastos, mais c'est pas ça qui fait un film. C'est laid, provoc juste pour être provoc et ça ne raconte rien. Seul point positif du truc: le calvaire ne dure qu'une heure et quart!
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Runaway Train - 7/10

Messagepar puta madre » Jeu 24 Oct 2013, 15:49

Runaway Train

Réalisé par: Andrei Konchalovsky
1985

Résumé: En Alaska, deux prisonniers s'évadent d'un pénitencier pour se retrouver captifs d'un train sans conducteur lancé à vive allure...

7/10
Revu en salles dans une copie de bonne qualité proposée par Carlotta.
Ça faisait un moment que je l'avais vu et je n'en gardais que peu de souvenirs.

La première partie est celle qui m’a parue la plus réussie: la description de la vie en prison, l'antagonisme entre Manny (Jon Voigt) et le directeur (John P. Ryan), l'évasion, la fuite dans des paysages balayés par la neige et le froid. On y sent bien la patte d'Edward Bunker, présent au générique en tant que scénariste et dans un rôle secondaire (je ne l’avais pas reconnu au départ avec sa boule à zéro), sans compter la citation finale qui renvoie au titre de son livre le plus célèbre. C’est parce que les personnages y sont forts et bien campés qu'on s'intéresse à leur sort par la suite. La partie centrale, où les deux fuyards se retrouvent prisonniers du train, aurait mérité d'être resserrée: il y a un peu trop de scènes dans le centre de contrôle ferroviaire qui nous éloignent du coeur du film, la relation entre Manny et Buck (Eric Roberts) et leur tentative de retrouver la liberté. Heureusement, le dernier quart d’heure clôture admirablement cette histoire en cristallisant les différentes thématiques abordées lors du film, que ce soit la relation entre Manny et Buck, la soif de liberté de Manny, le dépassement de soi, l'obsession du directeur pour éliminer Manny... C'est assez couillu de la part d'un blockbuster de se terminer sur une note intime, presque mystique, plutôt que sur de la destruction à grande échelle.

La réussite du film tient en grande partie aux trois acteurs déjà cités. Jon Voight livre une très belle prestation et fait ressortir la violence sous-jacente de son personnage, qui n'attend qu'une étincelle pour s'embraser. Son look est terrible, avec sa moustache, sa dent en or ou sa cicatrice à l'oeil, et son accent et sa voix nasillarde finissent de le rendre crédible dans son rôle de taulard. Le monologue dans le train, où l'on sent les regrets du personnage dans les conseils qu'il tient à Buck, est très puissante et constitue sûrement ce que j’ai vu de mieux de la part de cet acteur. La scène où il invective l'hélicoptère de Ranken est un peu trop longue, par contre.
Eric Roberts est excellent dans son rôle de chien fou, grande gueule, qui idolâtre Manny avant d'apprendre à connaître sa véritable nature lors de ce périple. Là encore, l'accent adopté par Roberts, ses tics de langage font qu'on y croit immédiatement (lors de la séquence où il ne cesse de répéter "I need shoes", on a envie que Manny lui ferme son clapet). Quant à John P. Ryan, il en impose dans son rôle de directeur de prison sadique. La scène où il enfonce la tête du technicien qui a osé le sermonner dans les chiottes est particulièrement jouissive. L'opposition entre Manny et Ranken est particulièrement fascinante: l'obession de Manny de retrouver sa liberté trouve un écho dans l'obsession du directeur à éliminer Manny à tout prix. Les deux personnages iront jusqu'au bout de leur obsession, avec les risques que cela implique.
La présence d'un élément féminin à bord du train n’est pas super utile, mais sert de catalyseur dans la relation entre Manny et Buck, et le moment où elle demande à ce dernier de la prendre dans ses bras, c'est le genre de moments "humains" qui différencie Runaway Train de pas mal de blockbusters.

Konchalovsky fait de son train un des personnages principaux, que ce soit grâce à son look, ou la façon dont il est filmé comme une force de la nature incontrôlable, qui donne un côté fantastique à l'ensemble. Le réalisateur parvient à rendre palpables les étendues enneigées traversées pendant le film, la sensation de froid étant particulièrement prégnante. Seules les scènes dans le centre de commandement dénotent avec l’authenticité recherchée par le cinéaste. La musique de Trevor Jones fait mal aux oreilles quand il a recours à des synthés qui sonnent affreusement eighties, mais s'avère par moments fort inspirée et rehausse les nombreux plans où l'on contemple le train filer à travers les paysages majestueux de l'Alaska.

Un bon film, qui aurait mérité d'être épuré de ses composantes de film catastrophe pour accéder au statut de grand film.
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Trauma - 5/10

Messagepar puta madre » Ven 25 Oct 2013, 14:50

Trauma

Réalisé par: Dario Argento
1993

Résumé: Une adolescente est témoin d'un meurtre commis pendant une séance de spiritisme...

5/10
Le tout premier Argento que j'ai vu, il y a de cela bientôt 20 ans. A l'époque, j'avais pas trouvé ça fameux et, à la revoyure, je reste sur la même impression.

Trauma pâtit d'un couple de héros bien fades, que ce soit Asia Argento ou un Christopher Rydell plutôt mauvais, malgré l'intention louable de proposer une love story atypique et de leur donner un peu d'épaisseur: l'héroïne souffre d'anorexie et le personnage principal nous est montré dans sa vie professionnelle.
Le reste du casting est constitué de quelques noms qui sont mal utilisés: Piper Laurie et Brad Dourif passent rapidement à la casserole, James Russo a un rôle purement fonctionnel et Frederic Forrest cabotine allègrement. Quant au blondinet binoclard, il s'avère particulièrement agaçant et vient nous niquer le climax.

L'enquête ne démarre réellement qu'après une heure de métrage, pour se terminer au bout de vingt minutes et la découverte de l'identité du tueur relève du gros coup de bol! L'arme du tueur, une guillotine électrique, est plutôt originale mais, du coup, les meurtres sont très peu graphiques: c'était bien la peine de recruter Tom Savini pour nous nous en montrer si peu! Les têtes qui continuent à parler ou à bouger après avoir été détachées de leur corps, j'ai trouvé ça déplacé vu la tonalité sérieuse du film.

Malgré toutes ces réserves, le film parvient quant même à susciter régulièrement l'intérêt grâce au talent visuel du réalisateur (les travellings en vue subjective du tueur notamment), même si c'est parfois un peu too much, comme ce passage où la caméra filme l'action du point de vue d'un...papillon! Le flashback sur les motivations du tueur est passablement ridicule et la musique de Pino Donaggio est, elle, insipide.
Ça se regarde gentiment mais c'est loin d'être ce qu'Argento a fait de mieux.
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Mort-vivant (Le) - 6/10

Messagepar puta madre » Mar 29 Oct 2013, 13:57

Le Mort-vivant

Titre original: Dead of Night / Deathdream
Réalisé par: Bob Clark
1972

Résumé: Un soldat tué au combat revient à la vie et retourne auprès de sa famille...

6/10
Une variation originale sur le thème du mort-vivant, qui intègre discours "social" et éléments de vampirisme (le personnage principal se nourrit du sang de ses victimes pour se régénérer). Le mort-vivant symbolise ici clairement les vétérans du Vietnam, morts psychologiquement, qui n'arrivent plus à se réintégrer à la vie civile après avoir connu les horreurs de la guerre. Quant au personnage du père, qui se vante d'avoir combattu pendant la 2ème Guerre Mondiale, il représente les Américains ne voulant pas reconnaître le traumatisme vécu par leurs soldats.

Sur cette thématique, Bob Clark installe une ambiance inconfortable, malsaine par moments, rendant son personnage principal tour à tour pathétique et repoussant. Le réalisateur se montre également à l'aise dans l'horreur plus classique, avec une scène filmée du point de vue d'une victime, où l'on ignore où se trouve exactement son agresseur et à quel moment il va frapper. Le fondu enchaîné sur le plan de la mère qui prie pour que son fils revienne, et qui se termine en dévoilant le camion qui va ramener le fils à ses parents, est une belle idée de mise en scène qui établit clairement le lien entre les deux événements. Le final, qui appuie le côté cauchemard éveillé du film, réussit à être à la fois dérangeant et émouvant, et se termine avec un très beau plan à la grue. L'amateurisme de l'interprétation rebute au début (les parents en font dix tonnes), mais ce défaut s'estompe petit à petit et les acteurs s'effacent progressivement derrière leur personnage. Une oeuvre pas totalement aboutie, mais réellement intrigante.
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Démineurs - 9/10

Messagepar puta madre » Jeu 31 Oct 2013, 15:15

Démineurs

Titre original: The Hurt Locker
Réalisé par: Kathryn Bigelow
2008

Résumé: Le quotidien de démineurs en Irak...

9/10
Première fois que je le revoyais depuis sa sortie ciné et je me suis à nouveau pris une bonne grosse claque.

S'il y a bien un mot qui définit Démineurs, c'est Intensité, que ce soit celle des situations mises en place ou de son personnage principal. La première scène, qui commence comme une opération de routine pour virer au drame, nous présente d'emblée les risques encourus par ces soldats dans un environnement dangereux où chaque civil est un terroriste potentiel qui peut causer la mort en appuyant sur une touche de son téléphone. Cette scène marque de son empreinte le reste du film, qui sera placé sous le signe de la tension, d'autant plus que le personnage principal n'est pas du genre à s'armer de précautions dans l'exercice de son métier. Dans le rôle du Sergent William James, Jeremy Renner crève véritablement l'écran, trouvant là son plus beau rôle à ce jour. Le scénario va nous le présenter dans un premier temps comme un casse-cou dont les méthodes non-conventionnelles forcent l'admiration, pour graduellement remettre en cause ses actions et le décrire comme un irresponsable, véritable accro au danger, dont les décisions font prendre des risques inconsidérés et finissent par blesser un de ses hommes.

Mais c'est la mise en scène ébouriffante de maîtrise de Kathryn Bigelow qui nous tient cloués à notre fauteuil pendant deux heures. Grâce à elle, l'immersion dans le quotidien de ces démineurs est totale. D'habitude, je ne suis pas friand du style caméra à l'épaule, mais ici c'est toujours clair, on comprend toujours ce qui se passe, comment les actions s'enchaînent, qui est où par rapport à qui, etc., même quand les personnages sont éloignés géographiquement ou situés sur différents niveaux (la scène au siège de l'ONU, sûrement la meilleure du film). Quant à la séquence des snipers, elle fait bien ressentir la sensation de durée, de fatigue, la chaleur... Bref, Kathryn Bigelow nous offre avec Démineurs une véritable leçon de mise en scène.

Le récit s'articule autour de sept scènes-clés, où l'on apprend à connaître les personnages par leurs actes, leurs réactions face au danger, leurs sentiments les uns vis-à-vis des autres. Le film aurait presque pu se passer des scènes de caractérisation (chez le psy, avec le jeune Arabe, la fraternisation à base de coups de poings dans le bide), même si elles offrent une respiration bienvenue entre deux gros morceaux. Je n'ai jamais trouvé le film répétitif mais on peut toutefois lui reprocher d'avoir placé ses scènes les plus fortes (le siège de l'ONU et les snipers, donc) pendant la première heure. Le discours final d'Anthony Mackie (dont la prestation est, elle aussi, remarquable) et le retour à la vie civile sont redondants par rapport au reste, mais rien de bien grave.

Car Démineurs, c'est du cinéma testostéroné, 100% adrénaline, qui laisse sur le cul et fait vraiment plaisir à voir: des films comme ça, j'en redemande! :love:
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Twisted Nerve - 8/10

Messagepar puta madre » Mer 13 Nov 2013, 14:55

Twisted Nerve

Réalisé par: Roy Boulting
1968

Résumé: Un jeune homme déséquilibré trouve refuge dans la pension tenue par la mère de la jeune femme dont il est épris...

8/10
Sorti de l'anonymat par l'utilisation mémorable qu'avait fait Quentin Tarantino de son thème principal dans Kill Bill vol. 1, Twisted Nerve possède bien d'autres atouts que sa musique.

Martin, dont le frère est trisomique, est pris en flagrant délit de vol à l'étalage. Pour ne pas se faire arrêter, il se fait passer pour un handicapé mental. A cette occasion, il fait la connaissance de Susan, une jeune femme dont il s'éprend. Après s'être fait chasser de la maison familiale par son beau-père, il s'installe dans la pension tenue par la mère de Susan...

Roy Boulting bâtit une oeuvre toute en tension, que ce soit celle de ses passages à suspense (la scène où Martin se cache dans le placard de la cuisine pour ne pas être découvert est d'une efficacité certaine) ou la tension sexuelle sous-jacente. Martin souffre très clairement d'un complexe d'Oedipe, avec une mère qui le chouchoute et un beau-père dont il va planifier le meurtre, et va se retrouver coincé dans cette pension entre une jeune fille innocente (elle ne veut pas coucher avec son copain), objet de ses fantasmes, et une mère hyper-sexuée. Martin va se retrouver prisonnier du rôle qu'il s'est créé, ne pouvant révéler sa véritable identité à Susan, ce qui va accentuer sa frustration et ses pulsions meurtrières. On redoute constamment que Martin ne se dévoile, à la fois pour lui et pour les répercussions de ses actes sur les autres pensionnaires, notamment lorsqu'il est confronté au comportement condescendant du personnage incarné par Barry Foster. La scène où la mère le caresse pour l'exciter, alors qu'elle le croit handicapé, est très osée pour l'époque.

Boulting développe une ambiance captivante, qui alterne passages réalistes et scènes où l'étrangeté de son intrigue est appuyée par l'artificialité des décors ou l'utilisation d'une photographie cotonneuse. Il filme quelques belles scènes nocturnes, avec des noirs très profonds, où seuls les regards des protagonistes sont mis en valeur.
Avec son visage d'enfant qui a mal grandi, Hywel Bennett restitue à merveille les deux facettes de son personnage, faux handicapé et fils à maman aux tendances meurtrières.
Billie Whitelaw et Hayley Mills, respectivement dans le rôle de la mère et de la fille, ne déméritent pas face à lui.
Quant au score de Bernard Herrmann, que l'on entend réorchestrée de différentes manières, difficile de se le sortir de la tête à l'issue du film.

Un grand merci à Quentin pour la découverte... :mrgreen:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 18 Nov 2013, 19:35

Vu que c'est un peu La Chute de l'Empire Romain sur le forum en ce moment, un petit post pour réagir à ton bel effort de critiques :super:
Vais me refaire Démineurs et Zero Dark Thirty prochainement et Twisted Nerve m'intrigue.
I'm the motherfucker who found this place!
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Lun 18 Nov 2013, 19:38

puta madre a écrit:Les maîtresses de Dracula (Terence Fisher – 1960) : 8/10
Ne vous retournez pas (Nicolas Roeg – 1973) : 8,5/10


:super:

Des petites critiques ( ou avis express ), ce serait cool... :D
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar Alegas » Lun 18 Nov 2013, 19:48

Et c'est toi qui dis ça. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Lun 18 Nov 2013, 19:54

Qui dit quoi?

Je suis toujours ok pour donner un avis express, si on me le demande.

Pour les critiques c'est déjà un peu plus chaud vu que ça empiète sur du temps ou je peux mater des films... :oops: :mrgreen:

Mais t'as eu Speed Racer, alors m'emmerde pas !.. :mrgreen:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Lun 18 Nov 2013, 19:56

Angel a pratiquement inventé l'avis express.
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