Ça, pour l'avoir eu bien profond, on l'a eu. Kormakur, ça doit vouloir dire "enculer les mouches" en islandais tellement son film n'atteint jamais l'ampleur espérée, la faute à un rythme digne d'un téléfilm France Télévisions avec Thalassa en sponsor. Alors qu'il tenait un solide fait divers qui aurait pu accoucher d'un survival maritime introspectif, il se contente de nous balancer un naufrage filmé avec les pieds et une errance de 10 minutes top chrono sur 1h30 de bobine. Le reste du temps, on voit le quotidien d'un type avec lequel on a aucune empathie et qu'on aurait aimé voir mourir noyé pour ajouter de l'action et raccourcir le film. Survivre, c'est bien ce que j'ai essayé de faire pendant le visionnage...
1,5/10