[Caducia] Mes Critiques en 2013

[caducia]

Ha oui, mais la fameuse erreur de la VF aussi... En VO crois moi la Sandra elle t'arrache des petits frissons avec son Wouf wouf. (franchement)

ça aurait pu marcher cette scène, si le con à l'autre bout avait répondu.
D'ailleurs, le wouf n'est pas universel...selon les pays, les cris sont différents.

[caducia]

Blood Ties

Réalisé par Guillaume Canet Avec Clive Owen, Billy Crudup, Marion Cotillard USA - FR Drame -2013-2h07

7.25/10

Synopsis

New York, 1974. Chris, la cinquantaine, est libéré pour bonne conduite après plusieurs années de prison pour un règlement de compte meurtrier. Devant la prison, Frank, son jeune frère, un flic prometteur, est là, à contrecœur. Ce ne sont pas seulement des choix de « carrières » qui ont séparé Chris et Frank, mais bien des choix de vies et une rivalité depuis l’enfance.

Critique

Franchement pas fan de Guillaume Canet, c'était avec de gros a priori que je suis allée voir ce remake franco-américain, n'ayant pas vu l'original.
On peut dire que le résultat est tout à fait honorable, mais ne restera pas comme un film majeur.

Coté réalisation, on est loin d'une mise en scène virtuose, parfois y a des plans maladroits où on se demande si c'est fait exprès et quel est le but d'avoir le parti pris de choisir cet angle de vue. De nombreux plans caméras à l'épaule pour ajouter une tension supplémentaire, mais ce sont surtout les allers et retours entre personnages pendant un dialogue qui sont moches visuellement.
Les couleurs aussi ne font pas rêver, Canet ne livre pas des images esthétiques mais reste proche de la réalité, sans mettre en valeur ses actrices qui sont assez naturelles. La reconstitution 70's est plutôt réussie de part ses accessoires et décors tout à faits crédibles.

Un script béton, qui apparemment a été remanié par rapport à l'histoire vraie. Même si on n'est pas dans du James Grey pur et dur, on y retrouve des thèmes qui lui sont chers avec pour thème central la fratrie et les liens complexes entre les deux frères. Le seul reproche du film est son rythme qui n'est pas très haletant. De nombreuses scènes dans l'intimité de ses personnages qui se bouffent le nez, mais il y en aurait quelques unes qui auraient pu être zappées pour plus d'efficacité et un résultat moins laborieux et poussif sans ame.

Le gros point fort du film reste son casting irréprochable, avec un bel équilibre global entre le flic et le voyou ou entre les personnages masculins et féminins. Tous les personnages apportent quelque chose à l'histoire (sauf peut être celui de Cotillard qui est plus en retrait) et leurs histoires s'imbriquent de façon naturelle.
Mila Kunis et Zoe Zaldana ont des rôles de femmes fortes, ce qui change de leurs rôles habituels et elles ne sont donc pas pomponnées comme d'habitude, ce qui nous permet de nous attarder plus sur leu jeu.
Mais, le principal reste l'affrontement Billy Crudup / Clive Owen qui nous scotchent, car du début à la fin le spectateur ne sait lequel des deux soutenir, chacun d'eux étant tiraillés entre leur famille et leur volonté de bonheur individuel. Clive Owen est très impressionnant en brute épaisse, et lors de rares scènes d'action, la violence est brute et glaciale. Billy Crudup incarne le personnage qui nous laisse découvrir une palette émotionnelle plus variée avec une évolution certaine de son personnage au cours du film.

Un film qui se termine en apothéose avec une fin très belle symboliquement, qui hélas nous fait penser que le film n'est pas à la hauteur de ce moment fort émotionnellement. Des acteurs bien dirigés, mais un manque de prise de risque de la mise en scène. Un drame lancinant qui manque de moments épiques et se perd dans des séquences bavardes et superflues.

[caducia]

Thor : Le Monde des ténèbres

Réalisé par Alan Taylor Avec Chris Hemsworth, Natalie Portman, Tom Hiddleston USA - action, fantastique -2013-1h52

5/10

Synopsis

Thor : Le Monde des ténèbres nous entraîne dans les nouvelles aventures de Thor, le puissant Avenger, qui lutte pour sauver la Terre et les neuf mondes d’un mystérieux ennemi qui convoite l’univers tout entier… Après les films Marvel Thor et Avengers, Thor se bat pour restaurer l’ordre dans le cosmos, mais une ancienne race, sous la conduite du terrible Malekith, un être assoiffé de vengeance, revient pour répandre les ténèbres.

Critique

Un premier opus vraiment pas fameux du tout, il était donc difficile au nouveau réalisateur Alan Taylor de faire pire.
Le niveau est un peu plus relevé par rapport au 1er. On y gagne en réalisation, qui a perdu du coté kitsch et rococo, avec beaucoup plus de sobriété dans les costumes et les décors.
Un univers singulier entre space opéra et héroic fantasy assez étrange et fourre tout, vaguement inspiré de Starwars ou seigneur des anneaux.
Le point positif réside dans ses effets spéciaux qui sont très bien gérés et de haute qualité, tout à fait normal étant donné le budget.

Sinon, le script est vraiment inintéressant au possible qui n'est qu'une refonte du scénario du 1er opus qui est relativement simple sur le papier mais se complexifie inutilement à l'écran.
Des allers et retours incessants et bien improbables de téléportation entre la Terre et les planètes des 9 mondes qui vire au grand n'importe quoi, et ne permet pas de rentrer de façon durable dans l'histoire. Avec des pseudo explications scientifiques à la Bogdanov qui ne sont que de vastes fumisteries auxquelles on ne comprend rien.
Des combats qui ne sont pas inventifs et manquent de virtuosité avec des bad guys formatés interchangeables à souhait. Malekith le vrai méchant est tellement grimé qu'aucune émotion ne se dégage, il parait que c'est un acteur connu...du vrai gachi. La complicité amusante de la bande de compagnons du 1er film n'est pas du tout exploité, ses acolytes ne font que passer, tels des persos secondaires de X-men qui ont droit à une seule scène dans le long métrage.

Une histoire assommante, répétitive avec un coté drame familial raté qui ne fait que teaser un futur film, rythmé par quelques scènes d'action formatées mais efficaces, mais c'est globalement le sentiment d'ennui qui s'empare de nous face à cette baudruche qui se dégonfle rapidement qui n'utilise par son casting à sa juste valeur.

Le coté humour très poussé et autodérision qu'on retrouvait dans Thor I et Avengers est presque totalement abandonné ou ne fonctionne pas, se limitant à quelques clins d’œil ou des scènes décalées très courtes ou qui ridiculise carrément un personnage du début à la fin inutilement.
Le point fort du premier épisode étant l'affrontement fratricide mais ici on peut presque parler de publicité mensongère car Loki tient presque un rôle de figurant, très en retrait qui nous laisse juste présager encore une suite commerciale.

Natalie Portman est égale à elle-même, donc elle garde son rôle de potiche, femme faible sans caractère qui ne fait que suivre son héros et demeure ridicule dans les scènes d'action, qui court comme une gamine.
Sa Love story avec Thor ne fonctionne pas et les rares scènes où ils sont tous deux réunis à l'écran sont fugaces et interrompues, le charme ne prend pas une seconde n'est que prétexte au script. Émotionnellement, le couple Padmé / Anakin était beaucoup plus crédible, pourtant avec des décors semblables, on s'y croirait.

Un énième opus qui ne tient pas du tout ses promesses, une multiplication de personnages secondaire inutiles, un humour décalé qui ne tombe pas à pic et plombe plutôt le métrage. Des dialogues pitoyables. Globalement, Alan Taylor remplit le cahier des charges mais il brasse du vide avec un résultat brouillon qui manque de profondeur. Reste quelques scènes d'action ou de destructions massives qui fonctionnent car le film reste fluide sans temps mort.

[caducia]

Storm Warning

Réalisé par Jamie Blanks Avec Nadia Farès, Robert Taylor Aus -horreur -1h22

6.5/10

BOM challenge

Synopsis

Un couple trouve refuge dans une ferme perdue dans la forêt et découvre que les propriétaires sont trois fous furieux, sadiques et violents. Les deux amoureux vont devoir faire preuve d'ingéniosité pour survivre et s'échapper de la maison.

Critique

Un long métrage Australien qui se laisse gentiment voir mais qui ne se démarque pas d'autres films du genre et s'oublie assez facilement malgré quelques bonnes idées, il colle vraiment trop aux codes du genre pour se démarque efficacement.
Un film qui s'ouvre sur des images idylliques avec un petit couple d'amoureux stéréotypés qui se font une virée à deux à la rencontre de la nature sauvage. Hélas, le destin va décider d'interrompre ce voyage et à la fin du métrage, le tandem n'est plus du tout le même, question de survie.
On retrouvera des influences cinématographiques de classiques du genre : "Délivrance", "La colline a des yeux", "chien de paille" où le gentil couple se confronte à des dégénérés bouseux locaux assoiffés de sang et en rut.

Storm Warning ne fait dans la dentelle, avec de nombreuses scènes fortes et bien gores ne nous épargnant aucun détail, mais la succession d'images choc servent l'histoire, il y a donc un fond d'intelligence au métrage ,ce n'est pas de la violence purement gratuite. Les effets spéciaux (à l'ancienne) sont de bonne facture.
Les interprètes de tous bords s'en sortent de façon honnête et crédible pour une série B.
Le rythme est pas mal mené laissant peu de place au suspense mais plutôt à l'action qui s’enchaîne rapidement.

Je trouve par contre que la réalisation laisse à désirer, avec une colorimétrie assez dégueu, même si le but esthétique n'est pas le principal intérêt d'un film de ce genre mais la lumière ne met en valeur ses acteurs, c'est plus l'ambiance lugubre et crados au possible qui l'emporte ajoute une tension supplémentaire au script.

Une série B convenue qui divertit sur l'instant rapidement oublié.

[Scalp]

C'est quoi déjà l'autre titre de ce film, il est référencé à l'autre titre.

[caducia]

Insane ?

[Scalp]

Ah oui c'est ça merci.

[jean-michel]

Thor : Le Monde des ténèbres , tout a fait d'accord sur ta critique car j'ai trouvé cela assommant!!! j'ai failli m'endormir au pathé belle épine!! lool par contre les 3 personnes avec qui j'étais ont adorés! des jeunes....

[Moviewar]

Impitoyable

Réalisé par Clint Eastwood Avec Clint Eastwood, Gene Hackman, Morgan Freeman Long-métrage américain Genre : Western Durée : 02h11min Année de production : 1992

9/10

Synopsis

Kansas 1880. William Munny, redoutable hors-la-loi reconverti dans l'élevage va, à la demande d'un jeune tueur, reprendre du service pour venger une prostituée défigurée par un cow-boy sadique.

Critique

Un métrage signé Clint qui frôle la perfection, une photographie simplement sublime, des personnages étudiés non caricaturaux qui sortent des sentiers battus et attachants abordés de façon subtile.
Nous sommes loin des clichés des cow-boys à la gâchette facile qui sont de sacrés tireurs sans peur ni remord.
L'intelligence d'Eastwood vient du fait que son héros n'a rien à voir avec un jeune cowboy fringuant et assoiffé de sang, pourtant le cinéaste nous laisse penser que William Munny a été un tueur féroce redoutable en total décalage avec le personnage qui nous est présenté. Pourtant sa légende le précède, et on a du mal à croire que Munny a été un chasseur de primes de haut vol, étant donné sa grande maladresse et sa mémoire fuyante.
Eastwood n'offre donc pas le portrait d'un personnage formaté mais d'un vieux fermier qui galère pour survivre et protéger sa famille, qu'on pourrait comparer à Dan Evans de 3:10 pour Yuma, pour lequel on peut rapidement éprouver de l'empathie et de la compassion. Il nous fait donc douter de ses compétences en enchaînant des scènes peu glorieuses et amusantes.

Il en est de même pour son adversaire, l'excellent Gene Hackman (Little Bill Daggett ) qui a une réputation de gros dur à la gâchette facile, pourtant comme il délègue les corvées à ses adjoints, on ne le voit pas en action, et en plus Eastwood charge la mule, en le montrant très maladroit en tant que menuisier montrant ainsi que Little Bill se croit capable d'assurer dans toutes les situations, mais que même quand il est dans l'erreur personne n'ose lui en faire la remarque à cause d’éventuelles représailles. Le doute empli le spectateur quand à ses compétences de Shérif très habile mais on est certain que cet homme est puissant et orgueilleux et applique sa propre justice de façon totalement arbitraire.

Enfin, Schofield Kid nous montre encore que les apparences sont trompeuses, avec un jeune loup qui crie partout qu'il est le meilleur chasseur de prime de tout l'Ouest...Globalement Eastwood réussi son coup, car il dévoile le vrai visage de ses personnages à des moments-clés de l'histoire ce qui permet d'en relancer l’intérêt.

Non seule, l'équilibre entre les personnages est quasi parfait (un peu de lourdeur inutile concernant les personnages féminins qui sont plus caricaturaux et moins bien écrits), mais le cinéaste nous éblouit par ses plans travaillés, couchers de soleil en contre jour qui laissent dessiner les silhouettes des cavaliers, l'enterrement de la femme du héros, quelques plans contemplatifs qui montrent qu'on peut prendre son temps dans un western. Des plans quasi nocturnes qui ne laissent entrevoir que le regard glaçant de Munny, très efficaces, ou encore des ambiances crépusculaires sous la pluie. Pourtant, Easwood veut rester sobre n'offrant pas de gunfights spectaculaires mais des face à face ayant de forts enjeux humains.

On apprécie aussi ses changements d'ambiance, avec quelques scénettes comiques, quelques vannes entre copains qui ajoutent un brin d'authenticité, à des moments forts en tension dramatique très prenants et réussis, habilement dosés servis par des dialogues judicieux qui servent l'histoire ou qui entretiennent la légende des héros grâce au personnage du biographe qui colporte des rumeurs déformées de récit en récit.

Un film impérial, qui sent bon l'authenticité avec une reconstitution bluffante et un script qui malgré sa narration linéaire nous embarque par sa poésie et ses enjeux symboliques et montre que les apparences sont trompeuses et que le pire des salauds peut devenir un homme bien.

[Alegas]

Sexe mensonges et vidéo

Réalisé par Steven Soderbergh Avec Andie MacDowell, James Spader, Peter Gallagher, Laura San Giacomo Titre original : Sex, Lies and Videotape Long-métrage américain . Genre : Comédie dramatique Durée : 01h36min Année de production : 1989

2/10

Synopsis

Graham Dalton collectionne les interviews vidéo de femmes qui racontent sans embages leur vie sexuelle. De retour dans sa ville natale il retrouve un ancien copain de fac qui a "réussi" et sa femme. Cette rencontre va avoir pour tous des conséquences surprenantes.

Critique

2eme long métrage de Steven Soderbergh...on peut dire que c'est vraiment un loupé de première.
Pourtant le film commence de façon intrigante et alléchante, avec des personnages opposés dans le style et le caractère qui se rencontrent. Une femme pausée, entretenue et magnifique (Andie MacDowell) et un marginal baba cool paumé (James Spader). Hélas, la relation sulfureuse et interdite entre ces deux êtres opposés n'aura jamais lieu, Soderbergh ne jouant que sur les mots tout au long du métrage.
Un film qui tourne rapidement en rond, on attend une certaine évolution des personnages, qu'il se passe enfin quelque chose d'étonnant qui sorte de l'ordinaire mais hélas à pas du pseudo érotisme de gare, le long métrage ne décollera jamais ne dégageant aucun intéret.
Coté réalisation, c'est exécrable. Un mauvais gout omni-présent dans les appartements de luxe ou chez la soeur déjantée, à un décor ultra-minimaliste pour la piaule de Spader. Des images qui ne font pas du rêver de part ses décors dégueux, une mise en scène abominable avec une photographie affreuse.
Seule Andie MacDowell arrive à apporter un peu de beauté aux images, mais franchement le casting est très moyen, J. Spader à la ramasse.

Un film qui se voulait surement provoquant à l'époque avec un fond psychologique qui passe à coté de son sujet avec une mise en scène dépouillée. Un film qui se résume à du voyeurisme de bas étage.

[Mark Chopper]

Encore une Palme d'Or incompréhensible. Mauvais dès le début le Sodo.

[Scalp]

On se demande même comment il a put faire 2 bons films quand on voit le reste de sa filmo.

[caducia]

Le Bal de l'horreur

Réalisé par Paul Lynch Avec Leslie Nielsen, Jamie Lee Curtis, Casey Stevens Long-métrage américain Genre : Slasher Durée : 01h25min Année de production : 1980

2.5/10

Zechallenge BOM

Synopsis

Une petite fille meurt accidentellement des conséquences d'un jeu organisé par une bande de jeunes, qui décident de ne jamais révéler la vérité. Mais une ombre les a vu, et décide de se venger dix ans plus tard, à l'occasion du bal de fin d'année des gamins devenus de jeunes adultes...

Critique

Un film très décevant malgré une première partie introductive plutôt crédible et touchante qui dévoile le coté méchanceté et violence gratuite entre enfants, servi par de très bonnes prestations de la part des jeunes acteurs, de quoi intriguer le spectateur.
Hélas, passé une vingtaine de minutes, le film tourne à la catastrophe où le suspense se fait tellement attendre que le spectateur est amorphe devant son écran. Une époque années 80 très marquée et kitchissime, clinquante au possible, qui peut nous faire marrer 5 minutes par les coiffures improbables, les fringues bien chelou ou le van de scoubidou mais le film repose pratiquement que sur la préparation du bal de promo, d'une bêtise sans nom. On y retrouvera aussi de nombreux points communs avec Carrie sans le coté étrange qui en faisait l'originalité.
Le film tourne rapidement dans les clichés et montrent des couples se caliner dans tous les sens histoire de faire monter la tension et d'aguicher le public.
Concernant la partie slasher, elle n'arrive pas à sauver le film, très ennuyeuse, répétitive au possible, pas crédible pour deux sous niveau cascades ou effets spéciaux.
Une bonne histoire de base très mal gérée surtout niveau timing ou facture des effets spéciaux.

[angel.heart]

Ça ne vole pas bien haut mais le film m'avait diverti ( c'est déjà ça... ).

Bon, je l'enlève également du pano.

[Mark Chopper]

Et il y a d'autres titres à virer