[Caducia] Mes Critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Femme Fatale - 7,75/10

Messagepar caducia » Ven 18 Oct 2013, 22:04

Femme Fatale

Réalisé par
Brian De Palma
Avec Rebecca Romijn, Antonio Banderas, Peter Coyote
USA thriller -2002-1h55

7.75/10



Image



Synopsis


Laura Ash, une jeune femme ténébreuse et vénale, double ses complices lors d'un hold-up commis à Cannes en plein Festival. Poursuivie jusqu'à Paris, elle revêt l'identité de son sosie parfait, une jeune veuve au bord du suicide nommée Lily.



Critique

Un film assez divertissant surtout par son esthétique visuelle et une mise en scène virtuose que par l’excellence de ses interprètes. Une photographie soignée qui met en valeur la plastique des personnages féminins, qui hélas se ressemblent un peu trop, des clones de barbie, avec des plans séquences, Split screens qui offrent un parfait écrin pour un script un peu boiteux.
De Palma se fait plaisir, ne respecte pas la chronologie, déstructure l'histoire volontairement pour déstabiliser le spectateur qui captivé par l'intrigue de l'arnaque est plongé soudainement dans une séquence onirique dont on ne sait penser.

Rebecca Romijn en rôle principal est quand même discutable, mais à part ses atouts physiques indiscutables, sa performance d'actrice pourrait surement être réalisée par n'importe quelle actrice porno. Dommage qu'il n'ait pas su trouver une vraie bonne actrice pour donner plus de charisme à cette héroine.
Rebecca Romijn se contente de jouer au caméléon en changeant de style, mais on ne va pas se voiler la face quant à ses talents d'actrice, d'un autre coté De Palma est intelligent et mise plus sur l'image que sur les mots.

Antonio Banderas est un pendant assez bien trouvé pour ce personnage féminin car il n'écrase pas Laura par son interprétation, étant aussi médiocre et caricatural mais jouant lui aussi sur le registre charnel qu'intellectuel.

Le script est bourré d'incohérences et de facilités, mais le film reste tout de même visuellement très envoutant à cause de son cadre parisien ou Cannois ou de l’ingéniosité du réalisateur qui avec peu de moyen arrive à faire monter la température rendant le spectateur en voyeur de premier choix. De Palma offre une première demi heure d'excellence fluide et prenante ce qui rend le reste du film assez fade et qui tourne en rond.
Il est amusant de voir que De Palma a toujours aimé utilisé des objets Hi-tech de pointe, mais hélas ceux de cette époque font un peu pitié aujourd'hui, ce qui donne un gros coup de vieux au film, mais ce n'est qu'un détail.

Ludique, De Palma aime changer d'ambiance en mélangeant des images de grande classe comme celle du Festival de Cannes ou celles d'un gout douteux d'un strip tease enflammé dans un bar, comme ça toute le monde y trouve son compte.
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Malavita - 2/10

Messagepar caducia » Dim 20 Oct 2013, 20:00

Malavita

Réalisé par
Luc Besson
Avec Robert De Niro, Michelle Pfeiffer
USA comédie -2013-1h51

2/10



Image



Synopsis


Fred Blake alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise sous protection du FBI, s’installe avec sa famille dans un petit village de Normandie.
Malgré d’incontestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vite reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien…



Critique

Des têtes d'affiche de luxe, une production Scorcese...de très bon ingrédients qui hélas ici ont peu de poids face à la machine Besson qui au final produit un film insipide au possible, un vrai exploit vu le potentiel de départ.

Le film se veut comique un peu dans la mouvance "Analyze this" avec un background mafia sur lequel le héros souhaite tirer un trait. Un décalage de ton entre le cadre Normand qui n'est autre qu'un trou perdu où il n'y a quasi rien à faire et l'esprit US de la famille. Une recette qui aurait pu fonctionner, mais hélas ce concept de "Bienvenus chez les chtis" n'est pas totalement assumé et tout comme l'ensemble du film fait un sacré flop à chaque référence culturelle car pas assez appuyée et distillée de façon très fadasse.

La crédibilité du script est proche du zéro avec une famille ricaine qui en quelques heures s'adapte méchamment bien à la culture provinciale française. En plus, tous les français (de 7 à 77 ans) parlent fluently english, c'est formidable, ça !
Des invraisemblances grosses comme des maisons qui alternent avec des séquences sans le moindre intérêt.
Robert De Niro, au look de clochard éteint est censé être le gros méchant, ressemble vraiment à un retraité pantouflard dont quelques flashbacks nous offrent une fenêtre sur son passé mafieux, mais le charisme d'antan est inexistant. Il y a juste une séquence référence à l'époque glorieuse de Scorcese où on retrouve une étincelle de vie dans les yeux de De Niro qui constitue la seule séquence intéressante du film qui arrive à faire vibrer notre fibre nostalgique. La cohésion familiale sur laquelle repose le film est complètement inexistante, on ressent juste une complicité entre la sœur et son frangin, sinon chacun fait sa vie dans son coin, et tout le monde s'en fout.
Le coté émotionnel n'est pas tout exploité.

Michelle Pfeiffer incarne la mère de famille aux apparences BCBG mais qui comme son mari a des pulsions meurtrières. Caricaturale, une interprétation superficielle, on voit que l'actrice n'y croit pas du tout, personnage mal écrit.

Enfin, les deux ados (qui soient disant sont des stars chez les djeuns) permettent une histoire en parallèle au lycée, une idée du gros Luc pour attirer un public rajeuni mais cette sous intrigue abaisse encore plus le niveau du métrage, n'apportant rien, aucun humour ni poésie et une mise en scène inspirée d'un téléfilm.

Un métrage sans aucune finesse, à l'intelligence très limitée avec de gros raccourcis et des acteurs à la ramasse.
Même le cadre Normand n'est pas du tout utilisé, alors qu'il y avait de quoi faire sauf que tout ou presque est tournée dans les jolis studios de banlieue parisienne, une nature française qui sent le grenier.

Une bande annonce plutôt aguicheuse mais cache misère, les rares moments explosifs arrivent bien tard dans les 5 dernières minutes et sont déjà vus et revus.
Un film qui veut se jouer des apparences tout à fait honorables de la famille, mais qui passe complètement à coté de son sujet, avec un résultat terne et sans saveur. Reste 2 ou 3 dialogues divertissants mais le reste est à jeter.

Je pense que Mel Gibson et Bruce Willis seront les prochains clients de Besson...triste époque !
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Pianiste (Le) - 7,75/10

Messagepar caducia » Dim 20 Oct 2013, 21:19

Le pianiste

Réalisé par Roman Polanski
Avec Adrien Brody, Thomas Kretschmann, Emilia Fox
Français , britannique , allemand , polonais -2002-2h22

7.75/10



Image



Synopsis


Durant la Seconde Guerre mondiale, Wladyslaw Szpilman, un célèbre pianiste juif polonais, échappe à la déportation mais se retrouve parqué dans le ghetto de Varsovie dont il partage les souffrances, les humiliations et les luttes héroïques. Il parvient à s'en échapper et se réfugie dans les ruines de la capitale. Un officier allemand, qui apprécie sa musique, l'aide et lui permet de survivre.



Critique

Là où S. Spielberg avait monté un film puissant avec "La liste de schindler", Polanski n'a pas à pâlir de la comparaison avec "le pianiste" qui est certes moins puissant mais qui ne prend pas tout à fait les mêmes armes pour dénoncer les faits. Spielberg a voulu faire de son film un oeuvre qui raconte l'histoire du peuple Juif entier en suivant un groupe de personnes assez nombreuses, avec un appui poussé sur des images choc et violentes, Polanski ne joue pas sur le même tableau.
Ici, ce n'est pas des démonstrations de pleurs, de cadavres décharnés, de violence exacerbée à laquelle on assiste mais le film est beaucoup plus intime et en retenue avec l'histoire folle de Szpilman.

Un destin unique et une survie qui ne tient qu'à un fil avec un script fait de coïncidences et d'une alternance de faits heureux et d'autres désastreux pour un résultat équilibré et crédible mis en scène de façon réaliste et fluide.
On suit le quotidien du jeune homme dans les différentes étapes qu'il va devoir subir pour survivre avec les multiples concessions qu'il a du faire pour tenter le destin avec plus ou moins de réussite.
Le rythme n'est pas effréné mais celà permet de renforcer le sentiment de solitude immense qu'empare Szpilman qui perd peu à peu de son humanité pour devenir un quasi mort vivant et rester le plus invisible possible pour ne pas de faire attraper.
Polanski nous prend par la main et nous amène sur son propre chemin qu'il a vécu à savoir la peur constante de la rafle, la débrouille au quotidien pour survivre, la solidarité ou les collabos, la séparation avec sa famille. Des moments déchirants filmés avec pudeur, le cinéaste ne appesantit pas à outrance sur ces moments de souffrance et met au même niveau ces cruciales que d'autres plus anodines.
Le personnage principal Szpilman est intéressant car loin d’être caricatural, c'est un anti-héros. Il est loin d’être le plus courageux ni le plus lâche, c'est selon son instinct, il s'adapte aux situations et parfois profite d'occasions inespérées tout en restant impuissant. Le personnage principal est donc un homme "normal" dans lequel chacun peut se retrouver, miroir de sa propre image qui nous demande qu'aurions-nous fait à cet instant ?

Adrien Brody est assez bluffant (mais je l'ai rarement vu mauvais, juste de mauvais choix de collaboration), imposant une vraie crédibilité dans ce Juif maigrichon et physiquement peu attrayant, qui ne peux pas assurer les travaux forcés et est loin d’être le poulain sur lequel on va miser sur une survie dans de telle condition.
L'originalité du film tient dans le fait que Szpilman a un talent non visible au premier abord mais qui va le sauver.
Le réalisateur a su jouer de ce coté poétique et émotionnellement puissant de façon parcimonieuse, alors qu'avec un titre pareil, on aurait pu s'attendre à un morceau de piano saoulant toutes les 5 minutes. Une séquence tardive avec une confrontation de l'artiste et de l'officier allemand totalement magique et époustouflante.

Une oeuvre pudique, qui ne se veut pas voyeurisme, usant de la violence outrancière pour faire avancer l'histoire et non par facilité. Une vision solitaire plutôt qu'une dénonciation collective où les dialogues sont aussi puissants que les images. Polanski ne fait pas dans le pompeux hollywoodien mais reste plus subtil et trouve une réelle justesse.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar zack_ » Lun 21 Oct 2013, 09:26

Un très jolie film qui peut rentrer dans le top.
zack_
 

Gravity - 6,75/10

Messagepar caducia » Dim 27 Oct 2013, 12:22

Gravity

Réalisé par
Alfonso Cuarón
Avec Sandra Bullock, George Clooney, Ed Harris
USA SF -2013-1h30

6.75/10



Image



Synopsis


Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit.



Critique

Le phénomène de l'année selon de nombreux spectateurs et critiques, mais à force d'entendre des louanges sur le dernier Cuarón, on place la barre haute et la chute est vertigineuse.
C'est la tête plein d'espoir et les étoiles dans les yeux qu'on découvre le métrage avec il est vrai de magnifiques plans terriens vu de l'espace servis par de très beaux effets spéciaux.
En revanche, pour les astronautes, leurs combis et leur masque de protection font assez fake, manquant de défauts, de rayures, de saleté...sachant que la miss Bullock se prend plein de débris dans la tronche, son casque n'a pas un pet, idem pour les combis de rechange, mais c'est sur que pour les belles images qui se reflètent sur le casque ça aurait été moins joli.
On comprend vite que le réal. mise plutôt l’esthétisme par rapport au réalisme pur et dur.

Quand Kowalski sauve Stone de sa dérive spatiale, au lieu de s’arracher solidement, il choisit le mode câble yoyo comme ça, ça diminue le confort de Bullock et ça augmente de risque de rupture du cable, c'est plus fun !!!

Quand Clooney décide de se sacrifier, c'est plus parce qu'il en a marre de se traîner ce Boulet-Bullock car dans l'espace un petit coup de pichette vers le vaisseau et c'était réglé, mais ici le cinéaste remet de la gravité pour que Clooney soit irrémédiablement tiré au loin du vaisseau.

Enfin, quand les 2 astronautes naviguent entre les 2 stations avec un niveau d'oxygène critique, au lieu d’économiser le peu d'O2 qui leur reste, ils parlent pour ne rien dire...


Coté scénaristique, on peut dire qu'il ne faut pas trop regarder coté incohérences et événements improbables, car c'est à foison ! Ainsi, Sandra Bullock apparaît comme une vraie quiche comme astronaute car elle est débutante, ce qui permet d'expliquer ses crises de panique régulières et agaçantes quand elle voit la fin arriver.
Au contraire, le perso de Clooney (Matt Kowalski ) est un peu un vétéran, qui garde son self-control et à la coolittude absolue, un peu comme Buce Willis dans Armaggedon mais les punchlines en moins et le charisme s'est envolé dans l'espace aussi. Kowalski tente de masquer ses vraies émotions derrière des anecdotes salaces. De part ses réactions, on a l'impression que Kowalski a beaucoup de recul sur la situation, et de part son expérience savait que ça allait arriver.
Pourtant on a du mal à croire lorsque les persos savent ou pensent qu'ils vont mourir qu'ils puissent lâcher de pareilles répliques insipides.

Deux protagonistes strictement opposés, mais peu attachant car Cuarón ne nous dévoile que très peu d'indices sur leur passé. Des personnages peu développés, avec lesquels on a du mal à tisser un lien et une empathie.
Leurs réactions sont bien peu naturelles, et la plupart des dialogues sont très fades où tout simplement ridicule.

Concernant Sandra Bullock, elle fait vraiment peur, pas du tout mise en valeur, avec une allure androgyne repoussante dépressive et terne , incarnant le personnage central du film avec 80% de scènes qui reposent sur le fait qu'elle respire comme une vache ou qu'elle panique. Un personnage maladroit qui accumule les galères, mais qui grâce au magnifique script arrive par plusieurs miracles consécutifs à s'en sortir in extremis.

Le rythme du film est aussi un peu bancal, avec une alternance de scène d'action à rallonge entre coupés de quelques moments contemplatifs alors qu'on est quand même dans une urgence extrême et de nombreuses séquences de remplissage. Un métrage plutôt inégal qui offre des scènes d'exception originales si on arrive à faire abstraction de logique cartésienne et si on se laisse emporter par les images. Il est dommage que coté émotionnel, le film reste glacial que le personnage de Stone soit maladroite de par ses gestes et ses jérémiades. Cuaron passe à coté de l'intensité de moments cruciaux qui du point de vu affectif sont ratés dans l'ensemble.

Le film permet néanmoins une immersion réussie grâce à sa réalisation qui offre des plans variés pour apprécier la scène de loin, mais aussi de nombreux plans en vue subjective pour être au cœur de l'action, très efficaces. Un bon point aussi pour la gestion sonore qui augmente encore plus l'impression d'y être avec des moments de silence appréciables .
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar elpingos » Dim 27 Oct 2013, 12:40

Bullock c'est normal son rôle androgyne, Cuaron a fait un film sur l'espace, la Terre et la condition de l'Humain, ça m'aurait fait chier de voir à sa place Angelina Jolie ou Charlize Theron. Et ça vaut aussi pour le manque de background, ça permet d'être plus général.

Et pour les incohérences j'ai pas du tout eu le même ressenti, d'autant que Cuaron a je pense bien blinder son script. Pointer ses invraisemblances c'est vraiment un argument qui pour moi ne tient pas, notamment :

Quand Kowalski sauve Stone de sa dérive spatiale, au lieu de s’arracher solidement, il choisit le mode câble yoyo comme ça, ça diminue le confort de Bullock et ça augmente de risque de rupture du cable, c'est plus fun !!!


Les 2 accrochés pourraient pas naviguer. Un peu comme bateau qui remorquerait un autre. En plus que le côté filaire leur donne une bien meilleure possibilité de sa raccorder à la station qu'ils veulent rejoindre.

Quand Clooney décide de se sacrifier, c'est plus parce qu'il en a marre de se traîner ce Boulet-Bullock car dans l'espace un petit coup de pichette vers le vaisseau et c'était réglé, mais ici le cinéaste remet de la gravité pour que Clooney soit irrémédiablement tiré au loin du vaisseau.


Il a plus de "pichenette" pour se propulser. Il le dit avant à un moment donné qu'il n'a plus que 1 ou 2 poussées de dispo.

Enfin, quand les 2 astronautes naviguent entre les 2 stations avec un niveau d'oxygène critique, au lieu d’économiser le peu d'O2 qui leur reste, ils parlent pour ne rien dire...

Ils se taisent au début, y a que la musique de Clooney au fond. Après proches de l'arrivée devant la perte de courage de Bullock, Clooney se met à lui parler. Ce qu'il fait est aussi important que l'O2 au final. Cuaron met habilement en scène ce lien social qui sous-tend la survie.

Ainsi, Sandra Bullock apparaît comme une vraie quiche comme astronaute car elle est débutante, ce qui permet d'expliquer ses crises de panique régulières et agaçantes quand elle voit la fin arriver.

J'ai pas vu le même film alors. Une quiche, non, elle gère putôt bien je trouve, des crises de panique régulières et agaçantes... Régulière et agaçante, non, et puis c'est le principe d'un survival... Elle est humaine après tout.

Kowalski tente de masquer ses vraies émotions derrière des anecdotes salaces.

Salaces !?? heu non.... Point de vulgarité dans ce film . Au contraire ..

Bref, même si je comprends tes arguments, je me permets de répondre. Mais ça n'engage que moi, un mec qui avait plutôt des a priori positifs, pour Cuaron et son projet ambitieux . J'ai pas trop "subi" le déferlement médiatique et le fait que le film soit encensé ...
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar caducia » Dim 27 Oct 2013, 13:13

Pour la pichenette, je parle du coté Bullock...


Les persos auraient été traités en profondeur et des dialogues un peu moins con, ça aurait été parfait. :eheh:

Et encore je n'ai presque rien lu sur le making of qui doit vraiment te plomber le film.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar elpingos » Dim 27 Oct 2013, 14:27

caducia a écrit:
Pour la pichenette, je parle du coté Bullock...

Elle essaye mais le câble a son pied se détache...


caducia a écrit:Les persos auraient été traités en profondeur et des dialogues un peu moins con, ça aurait été parfait. :eheh:
Et encore je n'ai presque rien lu sur le making of qui doit vraiment te plomber le film.


Tout le contraire. J'ai pas trouvé les dialogues cons, et je préfère au final ici que les persos n'aient pas de profondeur. Il y en a suffisamment pour le format et le thème et puis ça sert le propos.
Quant au making of, bien sûr mieux vaut ne pas le voir avant, par contre même si je suis pas "technicien" voir comment il a fait un truc pareil après vu avoir le film, ça me passionnerait je pense. Bref. :wink:
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar zack_ » Lun 28 Oct 2013, 08:21

J'allais répondre a pas mal de citation reprises par Elpingos mais il a répondu avec succès et je suis d'accord avec ce qu'il dit, autant en terme de narration que de gravité. Niveau dialogue y a vraiment que le coup du chien qui m'a fait bizarre, mais dans la tourmente je comprends la scène c'est juste qu'on aurait pu faire du délirium un peu moins bebette.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar elpingos » Lun 28 Oct 2013, 14:14

J'ai même de l'argument pour ça ( :mrgreen: ): à l'approche de la mort, la perte de son humanité, elle se raccroche à ce qu'elle peut. Elle peut pas communiquer dans une langue commune, elle revient donc à un langage universel, animal, un wouf plaintif dont elle s'amuse elle-même . Putain je suis le seul à avoir trouvé ça touchant ? :oops:
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar osorojo » Lun 28 Oct 2013, 14:51

Faut croire, parce que moi j'ai trouvé ça vraiment gênant. C'est ptet la VF, j'en sais rien, mais alors j'ai ri jaune intérieurement ... Je crois que j'ai fait un petit facepalm aussi. M'enfin :mrgreen:
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar elpingos » Lun 28 Oct 2013, 14:56

Ha oui, mais la fameuse erreur de la VF aussi... En VO crois moi la Sandra elle t'arrache des petits frissons avec son Wouf wouf. (franchement)
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Lun 28 Oct 2013, 14:59

C'était VF avec 3D ou VO sans 3D... Après coup, j'aurais dû faire comme d'hab et choisir la VO 2D.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar elpingos » Lun 28 Oct 2013, 15:01

Ouais, c'est relou ... Moi j'ai la chance je suis bien pourvu en ciné VO, c'est cool (3D ou pas).
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar osorojo » Lun 28 Oct 2013, 15:20

J'avais pas le choix pour ma part, que des séances en VF :/
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